Le président de la commission de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), Abdallah Bouréima, présent, le jeudi dernier, à Bamako, a signé deux conventions avec le Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche dans la filière viande et sur la productivité de l’Office du Niger.
-Maliweb.net- Le premier portant « un bail emphytéotique entre l’Office du Niger et la Commission de l’UEMOA, pour les parcelles de Kandiourou et de Touraba » a été signé entre le patron de l’UEMOA et le directeur de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté. Elle permettra d’aménager dans les villages de Kandiourou et de Touraba 11.288 hectares en zone Office du Niger, sous forme de bail emphytéotique d’une durée de 50 ans renouvelables. Pour le président de la Commission de l’Uemoa , cette signature vient actualiser le dossier du projet régional de mise en valeur des terres de l’Office du Niger. Sa concrétisation contribuera, selon lui, à répondre à la question de sécurité alimentaire et de renforcement de l’intégration régionale.
La seconde signature permettra la rétrocession au ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, les travaux de réhabilitation et de renforcement de l’Abattoir de Sabalibougou à Bamako. La réalisation des travaux coûtera 300 millions de FCFA à l’UEMOA, et contribuera à impulser une nouvelle dynamique de développement de la filière bétail-viande. A en croire aux explications du Président de la Commission de l’UEMOA, la convention prévoit la réhabilitation du bâtiment et du renforcement des équipements de saignée, d’abattage, d’habillage et de découpe de l’abattoir, de la chambre froide de l’abattoir de Sabalibougou et l’installation de nouvelles chambres froides dans les marchés de Niamakoro et de Kalaban Coura, l’achat d’un camion frigorifique et la connexion au réseau d’eau potable.
Le ministre de l’agriculture, Mahmoud Ould Mohamed , s’est réjoui de la signature des deux conventions en indiquant que la seconde contribue à consolider les efforts du Mali dans le respect des règles d’hygiène et des normes sanitaires. Et de poursuivre que l’abattoir de sabalibougou a les records d’abattage de 200 bovins par jour. Lequel, selon toujours lui , est soumis à rude épreuve les équipements créant une situation sanitaire peu reluisante à cause de l’absence d’eau potable et de dispositif d’hygiène. Et enfin, Mohamed Ould Mohamed a rendu un hommage à l’aboutissement de ces deux importants projets qui, a-t-il indiqué, s’inscrit en parfaite ligne droite avec le processus d’intégration de la zone UEMOA contre l’insécurité alimentaire.
Siaka DIAMOUTENE/Maliwe.net