Compétitivité du coton et promotion du genre: les pays de l’UEMOA partagent leurs expériences

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les pays de l’UEMOA partagent leurs expériences
une vue du presidium

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Compétitivité du Coton (UCC), les experts de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) sont réunis à Bamako. C’est du 25 au 27 octobre au Grand hôtel de Bamako. Durant trois jours les pays du C4 partageront leurs expériences en la matière.

Le Projet de Compétitivité du Coton de l’UEMOA (UCC), explique Jonas Gbian, Commissaire chargé de l’Agriculture à l’UEMOA, vise à améliorer les performances du secteur coton en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le projet durera quatre ans. Financé par  l’USAID, il coûtera 1 200 000 dollars US et comporte trois axes à savoir: l’amélioration de la productivité agricole durable, le renforcement du partenariat et la promotion du genre.

Dans son mot de cadrage de l’atelier, le Commissaire Jonas Gbian a salué la forte implication des femmes dans la production du coton. Une implication pourtant très peu reconnue à sa juste valeur. Car réduite au rôle de transformation et de production des femmes dans une moindre mesure. Il s’agit, indique-t-il, à travers cet atelier de prendre en compte l’autonomisation et l’entrepreneuriat féminin dans le secteur du coton tout en rendant accessible la terre et le financement aux femmes.

Les femmes jouent un rôle majeur dans l’agriculture dans les pays en voie de développement. Selon Diakité Aïssata Traoré, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille du Mali, les femmes représentent 70% des personnes les plus pauvres au monde. Une meilleure compréhension de leur rôle et de leurs contributions à l’essor de la filière coton est cruciale pour s’attaquer à la réduction de la pauvreté ainsi qu’aux questions d’inégalité de genre. «Cet atelier est donc une plateforme idéale pour aborder en profondeur les principaux problèmes et proposer des solutions pour une meilleure valorisation du potentiel des femmes dans le développement du coton», a fait remarquer la ministre Diakité Aïssata Traoré avant de lancer les travaux de l’atelier.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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1 commentaire

  1. Bonjour

    Selon RFi la l’élaboration représenterait 4% de la pollution mais Douche écossaise, ils oublient que c’est l’UTILISATION comme par exemple de la voiture qui avec ses va-et-vient incessante, génère 58% de la pollution!
    Et là comme nous l’avont vu en fin de semaine dernière avec la grève SNCF, avec les départs pour encore de nouvelles vacances, que se sont bien ces départs incessant en vacances qui génère toute cette pollution et cette passion/colère!
    Reprise du travail sous la contrainte !
    On voit bien que ce qui obcède ces Atlantistes c’est aller en vacances!

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