24e session extraordinaire du CIP de l’UEMOA : Genre, paix et sécurité et décentralisation au menu des travaux

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Notre capital abrite depuis le lundi 9 octobre, la 24e session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’UEMOA (CIP UEMOA). Trois grands thèmes sont au cœur des travaux de ces assises. Il s’agit du « Plan d’action genre de l’UEMOA », du « plan d’action paix et sécurité de l’UEMOA » et de la « politique de décentralisation dans l’espace de l’Union ». il s’agit à travers ces thèmes d’aider les députés à mieux appréhender les problématiques liées à ces différentes questions et ensemble, formuler des recommandations à l’endroit de la Commission de l’UEMOA, des Etats membres et des autres acteurs concernés.

L’ouverture de cette session était présidée par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, en présence du président du CIP UEMOA, Jérémie Ngouan et des parlementaires membres du CIP.

Dans ses mots de bienvenue, le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Mali a insisté sur le rôle essentiel du CIP dans le contrôle démocratique de la construction de notre union. Selon lui, « l’intégration que nous voulons au-delà des Etats est celle des peuples, il est donc impératif qu’à travers leurs représentants, ils y participent en jouant notamment un rôle de veille et de conseil.

Abordant les thèmes de cette rencontre, il a indiqué que le premier thème, « plan d’action genre de l’UEMOA », est une question d’actualité et très sensible partout dans le monde. A en croire l’Honorable Timbiné, l’égalité entre les sexes ou l’équité genre est un objectif principal du PNUD dans le cadre de sa mission de lutte contre la pauvreté. Il a rappelé qu’il est largement démontré qu’il est impossible d’atteindre un développement humain durable en négligeant les besoins et droits humains des groupes défavorisés, parmi lesquels les femmes essentiellement. S’agissant du deuxième thème, il a déclaré que les engagements pris par les hautes autorités de l’Union dans le domaine de l’intégration régionale nécessiteront des efforts tangibles en matière de coopération transfrontalière. Selon lui, notre sous-région se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. «La présence des narcotrafiquants, de trafiquants de tout genre et de djihadistes au niveau de certaines frontières plombe le développement économique de l’Union. C’est pourquoi, nous avons salué la création du G5 Sahel qui est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politique de développement et de sécurité », a-t-il déclaré. Concernant le troisième thème, il a rappelé qu’il est envisagé le renforcement de l’intercommunalité et la promotion de la coopération entre les collectivités territoriales de l’Union et notamment entre les collectivités transfrontalières.

Moussa Koné

 

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