Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont devenues incontournables, voire inévitables, aujourd’hui, tant elles compénètrent tous les compartiments de notre vie.
Dans les pays industrialisés, en proie à une crise économique et financière sans précédent, on dit qu’elles constituent l’une des rares niches pourvoyeuses d’emplois. Dans les pays en développement, le seul segment de la téléphonie mobile s’est révélé être l’un des facteurs majeurs de croissance.
Mais le Mali a-t-il su profiter de toutes les opportunités qu’offre le boom des NTIC? On peut en douter. Contrairement à certains pays voisins, à l’image de la Côte d’Ivoire, ici l’infrastructure n’est pas des plus solides. La promotion du secteur passera forcément par le renforcement des infrastructures via, entre autres, l’utilisation de câbles en fibres optiques.
Il s’agira ensuite de faciliter l’accès du plus grand nombre de Maliens aux matériels informatiques, ordinateurs notamment, pour réduire ainsi la fracture numérique entre le Nord et le Sud du pays.
Il s’agira ensuite de mettre les NTIC au service de la promotion de tous les compartiments de la vie nationale: Education, Santé, Agriculture, Administration Publique, Commerce, Transports publics, Culture, Finances, Sécurité et Défense Nationale, Energie…
Il s’agira enfin de former, à moyen terme, une masse critique de jeunes dans ces technologies, pour accompagner la dynamique.
Pourquoi ne pas inciter les jeunes maliens à créer eux aussi des start up, ces jeunes entreprises à très grande valeur ajoutée technologique?
Yaya Sidibé
