Avec l’arrivée du téléphone portable dans notre pays, on aura tout vu. C’est un monde tout à fait à part. Si le téléphone portable est une nécessité et un outil de travail pour certaines personnes, pour d’autres, notamment les demoiselles ou mêmes certains ‘‘gros bonnets’’, c’est un luxe qu’il faut avoir vaille que vaille. En voyant le téléphone portable dans les mains d’une personne, immédiatement on peut se faire une idée sur la situation financière du propriétaire. Mais, «l’air ne fait pas la chanson» ; autrement dit, l’apparence n’est pas la réalité. rn
Avoir un téléphone portable n’est pas une fin en soi, car il faut impérativement assurer sa ration quotidienne, hebdomadaire, mensuelle…..avec les cartes de recharge de 1 000f, 2 000F, 3 000F, 5000F , 10 000F et 25 000F CFA. Chose qui n’est pas aisée du tout !
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Le téléphone portable est devenu un appât au bout de l’hameçon afin de traquer pour les Don Juan et les gentlemen qui rôdent autour de ces demoiselles et grandes dames. Donc, peu importe les moyens utilisés par elles pour avoir la ration du téléphone.
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De toute façon, cette nouvelle mendicité fait l’affaire des deux opérateurs de la téléphonie mobile au Mali. Avec ces nouvelles mendiantes, il faut dépenser jusqu’au dernier jeton pour avoir au moins un «bon temps»en leurs compagnies.
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Ce serait un échec patent, si vous leur envoyez une carte de recharge de 1. 000F CFA, car «c’est pour juste un coup de fil» disent-t-elles sous un air ironique. Plus, le coût de la carte est élevé plus, la chance est forte de les… avoir un jour ou un autre et la suite de l’histoire est bien connue de tous. Ainsi va la vie avec le petit appareil téléphoniques !
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Adama DIARRA
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