SIAF-2019 : Le financement de l’écosystème entrepreneurial dans la sous-région en question

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Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré a procédé, le  jeudi 28 mars, dans un hôtel de la place, à l’ouverture du 1er Sommet des investisseurs d’Afrique francophone (Siaf-2019) placé sous le thème : “Le numérique au cœur d’une Afrique francophone dynamique”. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, de la directrice de la Francophonie économique et numérique, Hary Andriamboavonjy.

 Prenant la parole en premier lieu, la directrice de la Francophonie économique et numérique, Hary Andriamboavonjy a expliqué l’importance du numérique parce qu’il permet de répondre aux différents défis, “car la technologie est un secteur d’innovation”.

Pour sa part, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication dira que ce sommet est une réponse éloquente aux différents défis relatifs au financement de l’écosystème entrepreneurial dans la sous-région. Et de poursuivre que le numérique revêt de nos jours une importance stratégique. “Il a un rôle de dénominateur commun de tous les secteurs du développement socio-économique”.

A l’en croire, sous l’impulsion du président IBK, le gouvernement a mis en place une politique de développement du secteur du numérique s’articulant autour de la mise en place d’un écosystème propice à son essor. “C’est ainsi que mon département a initié, avec l’appui du Groupe de la Banque mondiale et l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneurial numérique du Mali, un projet de loi visant la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire susceptible de déterminer de manière féconde le développement des startups et incubateurs nationaux”, a développé le ministre Touré.

Selon lui, cette loi vise également à mettre en place un cadre novateur s’appuyant sur les leviers du numérique et de la technologie pour promouvoir le développement et l’épanouissement de cette frange de la population. “Les startups sont un modèle économique nouveau, original et porteur dont nos pays ont réellement besoin pour faire face aux défis du développement, de la croissance, de l’incitation à l’investissement, de la création d’emplois et de valeur économique et surtout de lutte contre le chômage”, a-t-il précisé.

De son point de vue, ce sommet qui réunit les investisseurs, les entrepreneurs, les porteurs de projets, les incubateurs, les institutions financières de plusieurs pays permettra de créer un cadre idéal pour le financement des startups développant les solutions les plus prometteuses basées sur le numérique pour la croissance des entreprises en Afrique francophone.

“Ce sommet est donc une grande vitrine d’échange et de partage, un cadre qui permet aux jeunes d’écouter des conseils pratiques et de mieux communiquer autour de leurs projets, un cadre de création de solidarité nouvelles fondées sur un véritable esprit de coresponsabilité et d’interdépendance, bref un cadre de partenariat gagnant-gagnant”, a ajouté le ministre de l’Economie numérique.

A ses dires, cette rencontre, qui se tient en marge du regroupement à Bamako de 20 meilleurs startups d’Afrique francophone dans le cadre du programme “Afrique Excelle”, initié par le Groupe Banque mondial et mis en œuvre par le consortium composé de Suguba, VC4Africa et SahelInnov est l’occasion de mettre en valeur le travail des entreprises numériques du monde francophone et de leur offrir une plus grande visibilité.

Boubacar Païtao

 

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