Sensibilisation citoyenne : L’association “Femmes et TIC” apporte sa contribution

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L’association femme et Tic a organisé le vendredi 12 mars 2021 une émission en direct sur  sa page officielle Facebook ( @femmesticmali) sur le thème, « Problématique des transports au Mali cas des taxis jaunes »

L’association ‘femmes et TIC’ en consortium avec la coalition PCQVP (publiez ce que vous payez) et l’association AJCAD avec  l’appui  de Oxfam au Mali, a entrepris  une campagne d’information  en ligne des populations  sur les réglementations en vigueur des transports en communs :   Sotrama,  Bus, taxis voiture et moto.  Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet  citoyen « Action à impact  rapide sur la lutte contre la corruption ».

L’émission animée par  la présidente exécutive de ‘Femmes et Tic’ Diallo Assétou Diarra avait pour invités Abdou Wahab Diakité  de l’association des consommateurs PCQVP et Yaya Diallo du syndicat des taxis.

Contrairement à d’autres pays, au Mali  les  taxis ne possèdent pas de  compteur pour  établir  le tarif des courses. Les prix sont plutôt  fixés à partir de marchandage entre le client et le chauffeur de taxi dans un processus de  consensus entre les deux parties. Il en est de même sur l’itinéraire, chaque  chauffeur choisi de son propre chef un itinéraire à sa convenance. Ce qui n’est pas toujours agréable pour les clients  comme démontré dans une  vidéo réalisée dans la ville de Bamako. Dans cette vidéo, une cliente se plaint des prix des taxis qu’elle estime assez chers.  Ses propos sont confortés par Abdou Wahab Diakité  de l’association des consommateurs PCQVP.

En somme, il n’existe aucun document officiel régissant les barèmes des taxis. Selon Yaya Diallo, des  syndicats de taxis  s’y seraient essayés  en élaborant un document qui a été difficilement applicable auprès des clients à causes de la tarification assez élevée des courses.

La conjoncture étant, les chauffeurs de taxi se plaignent de la lenteur du  marché, peu de clients  et obligé de revoir au rabais les prix pour ne pas rouler vide.  Mais la grosse épine sous les pieds des chauffeurs de taxis jaunes semble  être aujourd’hui la grande présence des mototaxis, à qui ils reprochent une concurrence déloyale.

Khadydiatou SANOGO/maliweb.net  

 

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