Qu’on le veuille ou pas, ils ont envahi notre monde, bouleversé notre quotidien et occupé tout notre espace vital. Ce sont les réseaux sociaux. Ils sont si omniprésents qu’on a du mal à définir leur vraie place dans notre vie aujourd’hui. On en arrive à se demander s’ils sont nos amis ou nos ennemis. A chacun de se faire une idée à partir des illustrations que voici.
Quand on arrive dans une famille, on se croirait dans un cybercafé. Les membres de la famille sont obnubilés par eux. Chacun est dans son coin et concentré sur son Viber, Whatsup, Facebook pour ne citer que ceux-là. La vie de famille n’existe presque plus. Les enfants, le conjoint sont hypnotisés par cette force invisible mais très présente à l’heure du coucher, des repas et même aux toilettes.
Dans la rue, on a l’impression de voir des marionnettes se promener. Il y a des gens qui marchent sans même voir où ils mettent les pieds au risque de se cogner sur quelque chose ou quelqu’un ou de tomber dans un caniveau.
Faites irruption dans une salle d’attente, dans un bus ou dans une gare, tous ou presque ont la tête accrochée à leur téléphone sans se soucier de ce qui se passe autour d’eux. Le comble, c’est que même lors d’un accident, le premier geste est de faire une photo très vite partagée avant même de porter secours aux victimes. Même les décès ont perdu de leur caractère sacré à cause du phénomène.
Au bureau ou à l’école, c’est le même spectacle désolant de personnes qui sont devenues comme des robots téléguidés ou télécommandés par une puissante extraordinaire. Tout y passe : les émotions, les sensations, les rencontres, les conversations, la vie sociale n’existe plus.
Sommes-nous devenus fous ou alors la drogue des réseaux sociaux nous fait-elle perdre le sens des réalités ? Comment pouvons-nous être manipulés à ce point par cette toute petite chose ? Comment combattre dès lors un ennemi invisible ?
Pour l’heure, les stratégies pour faire face à cette “grave épidémie” n’ont encore rien donné. Si vous avez une idée pour y faire face, nous sommes preneurs.
En attendant, nous sombrons inexorablement dans les abysses infernaux où nous entraînent les réseaux sociaux si nous n’apprenons pas rapidement à les maîtriser et à en faire un usage adéquat.
SERGES KOOKO
J’ai cessé d’utiliser Facebook il ya de cela plus de 2 mois . Je cause avec
Les enfants quand je rentre du boulot
Mais madame est toujours addictee.
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