Le premier bébé conçu avec la technique consistant à utiliser l’ADN de trois personnes est né en avril dernier, a annoncé la revue britannique “New Scientist”, ce mardi 27 septembre.
Une partie de l’ADN de l’enfant ne vient pas de sa mère, mais d’une deuxième femme.
Cette technique de conception assistée n’étant pas autorisée aux Etats-Unis, l’équipe médicale de l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM) est allée la réaliser au Mexique.
Elle a été réalisée par l’équipe du docteur John Zhang et ses collègues du Centre New Hope Fertility, à New York.
“Une avancée importante de la médecine…”
Les médecins ont transféré les matériaux génétiques contenant les chromosomes de la mère dans un ovule d’une donneuse, dont les matériaux génétiques avaient été enlevés.
Le docteur Owen Davis, président de l’ASRM, a salué “une avancée importante en médecine de la reproduction”.
Il espère que cette technique devienne à terme une véritable “option pour les femmes risquant de transmettre des maladies mitochondriales à leurs enfants”.
La nouvelle technique de conception assistée comporte des risques, selon de nombreux scientifiques.
Ils affirment qu’elle peut entraîner des conséquences imprévisibles sur la santé de l’enfant.
En février 2015, les députés britanniques ont adopté une loi autorisant le recours à cette technique considérée comme un rempart contre les maladies génétiques pouvant être transmises par la mère à l’enfant.
Je reste certain que les conséquences de cette technique sont incalculables à l’étape actuelle, il ne faut pas jouer avec la vie des futurs bébés. Etant donné que les choses sont à leur début, il faut mettre en place un système de suivi efficace de cette nouvelle création pour le bonheur de l’humanité.
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