Un rapport des Nations unies, publié mercredi 26 août 2020, et qui étudiait les dangers et les privilèges de l’économie numérique déduit que celle-là est un moyen pour les pays de se développer et de mieux gérer leurs économies.
Mercredi 26 aout 2020, le groupe de travail du Secrétaire général des Nations Unies sur la finance numérique a publié un rapport intitulé « l’argent des citoyens : exploiter la numérisation pour financer un avenir durable ».
«Les technologies numériques, qui révolutionnent les marchés financiers, peuvent changer la donne dans la réalisation de nos objectifs communs. Le groupe de travail sur le financement numérique des objectifs de développement durable joue un rôle moteur pour exploiter la révolution numérique », a relaté M. Guterres lors de la présentation de ce rapport.
Selon ce rapport, pendant la pandémie du coronavirus, les outils numériques ont connu une popularité de croissance rapide et ont démontré la puissance de la finance numérique pour rendre la tâcheplus facile à des millions de personnes dans le monde, soutenir les entreprises, protéger les emplois et les moyens de subsistance.
Pour M. Steiner,chef du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD),la pandémie a accéléré la croissance de l’économie numérique. « Les choses que nous avions prévues pour les prochaines années se sont produites en quelques semaines. La pandémie a permis aux gouvernements de se rendre compte de l’importance de surmonter les limites traditionnelles, et d’identifier et d’atteindre les plus vulnérables », explique-t-il.
Selon M Steiner,l’utilisation accélérée des smartphones aide plus d’un milliard de personnes, en leur permettant de travailler, de se socialiser et de manager leurs finances. « Des milliers de milliards de dollars d’investissements qui circulent dans le monde entier proviennent des gens ordinaires les citoyens sont les propriétaires de cette richesse qui se compose des retraites et de l’épargne le citoyen est au centre de l’économie », dit-il.
Le chef du Programme des Nations Unies pour le développement indique que « les citoyens ont besoin d’une plus grande transparence et doivent avoir leur mot à dire sur la destination de leurs cotisations de retraite. Et, en plus des rendements pour les investisseurs, nous devons aussi voir les avantages d’intérêt public. La finance numérique est une occasion importante pour les citoyens de se réengager, car c’est un moyen de relever des défis majeurs, tels que le changement climatique ».
Dans le rapport,sont cités cinq moyens de tirer profit de la numérisation. Une pratique qui protège la majeure partie des finances mondiales. Ces moyens sont entre autres : Les énormes sommes d’argent qui circulent dans le monde doivent être investies de manière à soutenir les objectifs de développement durable (ODD), du Programme 2030 ; les finances publiques doivent être plus efficaces et plus responsables ; les économies doivent être investies dans des projets de développement à long terme en utilisant les outils numériques, afin d’accroître le financement des petites et moyennes entreprises, qui sont essentielles pour créer des emplois et des revenus.
Selon le rapport, la numérisation est un choix et non une obligation, par le simple fait qu’il a un risque considérable qui sont l’augmentation de l’exclusion de la discrimination et des inégalités. Pour éviter ces risques, le rapport montre aux gouvernants quelle voie suivre pour utiliser cette technique.
Pour rappel, le groupe de travail a été créé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, en 2018. Il a pour ambition d’améliorer la compréhension des avantages et des risques des secteurs de la technologie financière (fintech) et de la finance numérique, qui évoluent rapidement. Ce programme est piloté par Achim Steiner.
Tioumbè Adeline Tolofoudié, stagiaire