Kingui Social, le réseau social entièrement pensé au Mali

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Arrivé au Mali en mars 2010 pour développer un site de vente en ligne, le Franco-malien Amadou Diawara est aujourd’hui à la tête d’une société de solution informatique aux entreprises. Fondateur du Centre de recherche technologique et d’industrie créative, il a lancé ce mardi 29 décembre un nouveau réseau social, Kingui Social, entièrement pensé au Mali.

Derrière son bureau, Amadou Diawara pianote sur son ordinateur. La crise économique liée au Covid-19 a ralenti son activité d’ingénierie informatique. Aujourd’hui, il tente de rebondir en se diversifiant.

« On n’avait pas grand-chose à faire. Donc on s’est dit : “Ben, tiens, on va se mettre tous à développer.” C’est pourquoi avec mon équipe, on s’est mis à développer des modules à ne pas en finir. On le faisait déjà pour nos clients, mais puisqu’il n’y avait pas de clients, il fallait qu’on travaille avec notre communauté sur ce qu’on peut donner aujourd’hui qui va aider la société », explique-t-il.

Fusionner plusieurs outils

En quelques mois, l’idée d’un réseau social dont les Maliens sont friands se précise. Au rez-de-chaussée de l’entreprise, les développeurs planchent sur des lignes de codes. C’est là ou Kingui Social a pris forme.

« C’est un peu les mêmes fonctionnalités que Facebook, Twitter, Linkedin. Mais nous, ce qu’on a de plus, on a notre plateforme de visio-conférence qui aujourd’hui n’est pas limitée par le temps, qui n’est pas limitée par le nombre d’utilisateurs. C’est-à-dire qu’il y a 2000 personnes qui peuvent se connecter et faire une conférence dessus », poursuit-il.

L’innovation de ce nouveau réseau social consiste à fusionner plusieurs outils déjà existants en vue de favoriser le développement de projet des utilisateurs. La plateforme permet, entre autres, d’acheter et vendre des produits ou de faire des levées de fonds pour financer des projets à impact social.

Mais dans un monde de la tech dominé par les géants américains et chinois, le plus grand défi de cette plateforme sera celui du nombre. Deux jours après le lancement du réseau, 2000 personnes se sont inscrites sur Kingui Social selon les chiffres de l’entreprise.

Source: https://www.rfi.fr/fr/afrique

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1 commentaire

  1. Au lieu de penser comment améliorer les infrastructures de ce pays, le ministre et ses acolytes sse mettent à spéculer sans cesse et en se moquant des maliens, quelle ignominie? Quelle indignité? Quelle honte? Quel comportement éhonté? Aucun malien ne peut rentrer en compétition avec leurs homologues de la sous-région sahel, alors que vous ministre vous avez occupé de hauts postes à l’international, au lieu de parler des infrastructures de bonnes qualités, vous jouez le cinéma comme vos prédécesseurs ignorants en la matière.

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