Kalan Blon : Une plateforme pour voir autrement

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Pour assurer une formation continue des journalistes, activistes et blogeurs, Salif Diarrah a initié une plateforme numérique « Kalan blon » à travers le fonds d’appui aux moteurs du changement. Après la formation, le lancement officiel a eu lieu le mercredi 13 octobre 2021.

 Kalan Blon veut former les hommes de médias sur internet en vue d’éradiquer la désinformation, les Fakes news et promouvoir le respect des codes d’éthique et déontologie du journalisme.

« Kalan blon est une plateforme de formation en ligne dédiée aux journalistes, activistes et bloggeurs. Elle est composée d’un site web et 2 applications mobiles Android et IOS qui permettent aux journalistes de se former, de renforcer leur capacité à tout moment. Nous avons 6 modules reparties sur 120 heures déjà disponibles sur la plateforme. Les premiers participants viennent de recevoir leur attestation. Ils étaient au nombre de 130 et 83 ont intégralement terminé la formation. Le projet Kalan Blon a été financé par le fonds d’appui aux moteurs du changement de l’ambassade du Royaume du Danemark. La cérémonie de remise des attestations a coïncidé avec le lancement », a indiqué Salif Diarrah, directeur de Kalan Blon.

Selon lui, les cours de l’école du journalisme avaient été suspendus à cause de la Covid-19 et il manquait de dispositif pour assurer la continuité des formations. C’est dans ce cadre que Salif Diarrah a initié Kalan Blon pour combler le vide.

« J’invite tous les journalistes dans les autres régions à utiliser Kalan Blon. Un journaliste a impérativement besoin d’être formé et un journaliste mal formé est pire qu’un terroriste », a dit M. Diarrah.

« Nous encourageons cette initiative qui forme les journalistes à distance. Elle permet de réduire le coût de déplacement et de prise en charge des étudiants et participants aux formations. Nous mobiliserons tous les efforts pour développer cette plateforme et assurer la disponibilité d’une connexion internet fiable et des nouveaux modules intéressants », a indiqué de son côté Bandjougou Danté, président de la Maison de la presse.

« Je suis une rédactrice web. Le travail de journaliste est bien difficile notamment sur le terrain. Cette formation nous a permis de maîtriser les techniques de rédaction d’un bon article de presse tout en respectant l’éthique et la déontologie du journalisme », a affirmé Mariam Sanogo, participante.

 

Fatoumata Kané

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