Pour réussir la transition sans léser les consommateurs, les commerçants ont été sommés par le gouvernement de s’en tenir aux délais. Cela, par l’interdiction d’importation des postes téléviseurs analogiques et des postes téléviseurs non conformes (Secam) à partir du 1er juillet 2014.
Deuxièmement, l’interdiction de la commercialisation de ces mêmes postes analogiques à partir du 1er octobre 2014. Les importateurs ont ainsi été informés sur les catégories d’appareils qui seront acceptés pour faire face à la transition de la radiodiffusion analogique vers le numérique.
L’objectif, pour la Commission de l’Uémoa, est de mettre en cohérence les efforts de l’ensemble des Etats membres de l’Union, en veillant à une forte implication de tous les acteurs, notamment les radios et les télévisions, les structures publiques et privées concernées ainsi que les populations.
Cette conjugaison harmonieuse des efforts de tous les acteurs devrait se traduire par une transition réussie avec des objectifs précis. Il s’agit du passage au numérique dans les délais, au niveau de toutes les radios et télévisions de l’espace communautaire et la réception de plusieurs chaînes de télévision numérique et de radio à moindre coût par les populations.
A moins d’un mois de cette révolution technologique majeure qui va changer le quotidien de l’ensemble des populations, c’est le compte à rebours. Les acteurs ne semblent pas dans le délai pour confronter à un bouleversement technologique majeur. Les importateurs dénoncent le manque des mesures d’accompagnement des autorités pour réussir la transition numérique.
“A partir du 17 juin 2015, tous les postes téléviseurs doivent être de type DVBT2 OU MPG4. Nous sommes à moins d’un mois au délai, mais les téléviseurs numériques arrivent peu sur le marché. La commande ne suffit pas. Les clients sont obligés de payer l’analogique et les décoder pour recevoir les images”, a expliqué Mamadou Touré, commerçant, ajoutant qu’il n’y a de doute pour être dans une transition réussite.
Le directeur général de la direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC), Modibo Kéita, a fait savoir que des engagements ont été pris pour mener à bien ce processus de numérique.
“Depuis le 16 juin 2014, le gouvernement du Mali a interdit la vente et l’importation des téléviseurs de diffusion analogique. Aucune importation de téléviseurs analogique n’est plus autorisée. Et la direction nationale du commerce et de la concurrence est formelle : réussir le pari de passage au numérique. Le processus de transition numérique est en cours”, a-t-il précisé.
Pour le chargé de l’audio visuel au ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Etienne Coulibaly, les avantages du passage numérique sont nombreux. Il s’agit de l’amélioration des programmes, des chaînes à la disposition des téléspectateurs et la libération des fréquences au service de la communication et de l’audio visuel.
S’agissant du respect du délai, il a indiqué qu’il sera difficile pour le Mali d’être dans le temps. “Il n’est plus possible au Mali de réunir tous les services d’ici un mois pour entamer la phase numérique. Mais au niveau de la capitale, des dispositions ont été prises pour qu’à la date du 17 juin prochain les Maliens ne soient privés d’images. Des dispositions sont en cours pour offrir le même service partout”, ajoutant que le Mali ne sera pas pénalisé par les pays de la zone Uémoa.
Selon le chargé de l’audio visuel, le passage numérique va imposer aux opérateurs de radios et télévisions des défis d’investissements pour avoir des normes de compression et de diffusion (le MPG4 et le DVB-T2) retenues par les pays membres de l’Uémoa.
Bréhima Sogoba
M. le journaliste, vous n’avez pas la bonne information. Le Mali et la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest ne seront pas prêt dans un mois. Le Mali comme d’habitude va bidouiller quelque chose pendant 6 mois, le reste on prie Dieu qu’un miracle s’effectue !
L’organisme de Telecom international a informé il il y a PLUS de 10 ans (3650 jours) que les pays africains doivent basculé de l’analogique vers le numérique en juin 2015, on attend à la dernière seconde pour s’activer. Et on s’étonne que les organisation internationales n’ont aucun confiance a l’Afrique.
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