Concours « Mali Startup » : Le premier camp numérique de Bamako lancé pour dénicher les meilleurs projets

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Le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré
Le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré

Le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, représentant le premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga (Parrain de l’évènement), a procédé le jeudi 17 janvier 2019, à l’hôtel Sheraton de Bamako, en présence de plusieurs membres du gouvernement, au lancement du premier camp Numérique de Bamako dans le cadre du concours « Mali Startup », initié par le Ministère de l’économie numérique et de la communication et mis en œuvre par la direction de l’économie Numérique du Mali avec la collaboration de l’Association des sociétés informatiques du Mali (ASIM). A ses côtés, le président des sociétés informatiques du Mali, Mohamed Diawara, le Maire de la Commune IV de Bamako, Adama Béréthé.

Ce concours, explique d’entrée de jeu, le Ministre Arouna Modibo Touré, s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat jeune est la concrétisation de la volonté du président de la République qui consiste à mettre la jeunesse au cœur de son mandat. Selon Arouna Modibo Touré, l’entrepreneurial est incontestablement un moteur de croissance économique parce qu’il est créateur d’emplois et de richesses pour le Mali. Il favorise, dit-il, aussi l’innovation et contribue au rayonnement de notre pays. Pour le premier responsable du département de l’économie numérique et de la communication, de nos jours, partout dans le monde, ce sont les startups qui portent l’innovation et les innovations proposées par les géants de ce monde viennent souvent de petites ou de moyennes startups. De l’avis de Arouna Modibo Touré, le numérique peut et doit contribuer au rayonnement de notre pays sur le plan international surtout s’il est porté par des jeunes entrepreneurs maliens sur le sol malien. C’est fort de cette vérité, déclare le ministre Touré, mon département, conformément à sa vocation de créer les conditions favorables pour impulser la dynamique et à soutenir les initiatives porteuses, a lancé ce concours « StartUp » pour permettre aux candidats de mettre leurs talents de développeurs et d’entrepreneurs au service du pays. Il s’agit à travers ce concours, explique le ministre Arouna Modibo Touré, d’explorer, de repérer et d’évaluer les capacités et le potentiel des Starup maliennes dans le secteur numérique, en leur donnant l’opportunité de libérer leur génie créateur et de convaincre les investisseurs afin de valoriser leur savoir faire.

Le directeur de l’économie numérique, Hamidou Togo, a annoncé que le concours a été lancé le 29 novembre 2018 pour prendre fin le 6 janvier 2019. A l’issu de cette période d’inscription, dit Hamidou Togo, nous avons reçu les projets de 178 candidats sur les quels la commission de présélection présidée par le cabinet du ministère de l’économie numérique (comprenant des jeunes qui avaient à la main à la patte), a présélectionné les 30 meilleurs Startups. Et c’est ces 30 meilleurs Startup qui vont participer à ce premier camp de concours qui sera lancé tout de suite par la voie la plus autorisée. Durant les trois jours du concours (17-18-19), explique le directeur de l’économie numérique, il y aura deux jours de formation. A l’issu, la troisième journée est réservée à la présentation des différents projets devant un jury composés des cadres du ministère de l’économie Numérique et de la communication, les professionnels du secteur privé, des partenaires américain du projet. Les trente projets sont dans divers secteurs numériques. Les critères du jury, poursuit Hamidou Togo, seront non seulement la technicité du projet, mais aussi l’impact du projet sur le développement socio-économique du Mali.

A l’issu du test de ce camp numérique, souligne Hamidou Togo, les trois meilleurs projets seront sélections. Leurs auteurs auront un voyage d’immersion aux Etats Unis dans le Silicon Valley. Lors de ce voyage, déclare Hamidou Togo, ces personnes auront l’opportunité de vendre le savoir-faire malien mais aussi d’apprendre les bonnes pratiques au niveau de la silicon Valley avec laquelle le Ministère de l’économie numérique et de la communication a initié depuis un an, un cadre de partenariat fécond et dynamique. Les 27 restants, ajoute le directeur de l’économie numérique, pourront avoir un accompagnement et un suivi.

Hadama B. Fofana

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