Au Mali, fort heureusement, et dans plusieurs autres pays à travers le monde, un département ministériel est dédié à l’économie numérique. Dans le cas d’espèce malien, nous avons été nombreux, en son temps, à nous interroger sur la pertinence d’un tel département dont, pensions-nous, l’avènement serait dicté par une simple volonté de succomber à un effet de mode venu d’ailleurs.
Avec un peu de recul, et en mettant bout à bout un zeste de jugeote et d’observation, le tout arrosé par une littérature foisonnante sur la matière, nous arrivons à la conclusion que l’architecte gouvernemental n’avait peut-être pas tort de prévoir un coin dédié au numérique dans sa bâtisse.
A cela, plusieurs raisons qu’il ne sied même pas d’évoquer dans cette brève chronique, tant elles sont évidentes. Si l’économie numérique peut être définie comme « … l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois et qui sont liées au numérique… », il est une banale évidence que nous baignons dans cette économie. Le savons-nous ? En avons-nous conscience ? That is the question !
Quand, de Bamako, je peux m’inscrire et étudier dans une université en Nouvelle-Zélande ; quand, au moyen de la télémédecine, je peux me faire consulter par mon médecin se trouvant au Japon ; quand, au quotidien, à Bamako où à Okinawa, je peux faire mes emplettes au moyen d’une carte de crédits ; quand, depuis ma modeste demeure d’un bidonville de Bamako, je peux regarder des programmes de télé fabriqués sur les cinq continents ; quand, fournisseur d’accès à internet, fabricant de composants électroniques, concepteur web, designer, programmeur, boursicoteur, etc., j’accède à des services et biens, je participe à l’offre et à la demande…, évidemment, je suis un acteur de la nouvelle économie.
Je ne parle même pas du téléchargement payant de musique, de films, de livres électroniques, de jeux vidéo, de ma contribution à hauteur de 10 dollars US à l’élection historique de Barack Obama en en 2008… et de tous ces actes au quotidiens qui sont devenus, au fil du temps, banals. Et que dire de toute cette économie partie de la Silicon Valley, aux Etats-Unis d’Amérique et qui a fait des émules en Inde, en Israël, en Chine, au Vietnam… ?
Si vous avez encore des doutes, je vous prie simplement de rentrer dans la peau de Robinson Crusoé en vous coupant du monde pendant seulement 48 heures. Vous m’en direz des nouvelles !
Bon vent donc au tout premier Ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication de l’histoire du Mali qui a organisé, le jeudi dernier, un atelier national de validation de son projet de document de stratégie nationale de développement de l’économie numérique.
Serge De Méridio
Économie quoi? Mon œil. Dites-moi dans quel autre pays trouve-t-on le terme d’économie numérique associé à un ministère. Les maliens veulent mystifier avec des termes pédants vides des sens . Il n’y a qu’au Mali qu’ont voit ce genre de bluff. Comme si on savait plus de choses que les autres. Vraiment minable. C’est la même chose lorsqu’on a scindé les universités en les rendant thématiques (donc hermétiques, en vase clos). Montrez-moi un seul pays au monde qui a des Universités exclusivement thématiques.Pauvres Mali. Vraiment minable. Qu’à-t-on fait au Bon Dieu?
On veut juste créer des postes pour casier des gens, sinon comprendre qu’on va créer un ministère pour l’économie numérique alors que sur 1000 maliens seulement 23 utilisent l’internet en 2013 (source donnée de la banque mondiale).
Peut être qu’il est là pour mettre en exécution les mesures prises par l’uemoa pour la transition numérique.
Pour cela, on avait pas besoin de ministère puisqu’il ne s’agit pas d’élaborer et de conduire le programme.
Le commun des mortels aurait voulu que vous définissiez ce qu’est “l’économie numérique” étymologiquement et dans sa connotation actuelle. Pourquoi et comment “numérique” ?
Ehh Allah, voila une occasion en or de rater par Camara pour faire profil bas en ces temps de questionnements 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
“… il est une banale évidence que nous baignons dans cette économie. Le savons-nous ? En avons-nous conscience ? That is the question !
Quand, de Bamako, je peux m’inscrire et étudier dans une université en Nouvelle-Zélande ; quand, au moyen de la télémédecine, je peux me faire consulter par mon médecin se trouvant au Japon ; quand, au quotidien, à Bamako où à Okinawa, je peux faire mes emplettes au moyen d’une carte de crédits ; quand, depuis ma modeste demeure d’un bidonville de Bamako, je peux regarder des programmes de télé fabriqués sur les cinq continents ; quand, fournisseur d’accès à internet, fabricant de composants électroniques, concepteur web, designer, programmeur, boursicoteur, etc., j’accède à des services et biens, je participe à l’offre et à la demande…, évidemment, je suis un acteur de la nouvelle économie.” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 Decidement hein, ce journaliste lit beaucoup les journaux etrangers 😆
Et je croyais avoir a faire a un article serieux jusqu’a ce que je tombe sur ca:”Je ne parle même pas du téléchargement payant de musique, de films, de livres électroniques, de jeux vidéo, de ma contribution à hauteur de 10 dollars US à l’élection historique de Barack Obama en en 2008″:lol: 😆 😆 😆 😆 😆 😆 Sans blague
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 En plus d’etre un pays ou on ne paye pas pour les telechargements, merci a la Chine, s’il faut qu’on nous dise qu’un malien a son mot dire sur les elections americaines (ne riez pas), c’est vraiment trop fort:lol: 😆 😆 😆 😆 😆 😆 .
Je me demande si vous ne voulez pas CONCURRENCER Tiekorobani desfois.:lol: 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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