Au Mali, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont devenues aujourd’hui un catalyseur pour tous les secteurs et domaines d’activités en raison de leur prédisposition à réaliser des économies d’échelle.
C’est fort de ce constat que le ministère de la poste et des nouvelles technologies a organisé un atelier de validation des projets de textes législatifs et réglementaires du cadre des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au Mali. Ledit atelier s’est déroulé du 02 au 03 septembre 2013 à l’hôtel Salam.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la poste et des nouvelles technologies, M. Bréhima Tolo. Il était accompagné de son homologue de la communication, porte parole du gouvernement, M. Manga Dembélé et celui de l’industrie et du commerce, M. Tièna Coulibaly et le représentant du directeur général de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information, de la Communication et des Postes (AMRTP).
L’organisation de cet atelier s’inscrit en droite ligne de l’approche inclusive privilégiée par le gouvernement tout au long du processus de mise en place du cadre des TIC à travers la consultation la plus large possible de tous les acteurs du secteurs. Ainsi, les projets de lois qui ont été aux participants s’appuient sur des décisions collectives des acteurs les plus compétents du gouvernement, du secteur privé et de la société civile.
« L’adoption des textes relatifs au TIC, va outiller le régulateur pour l’exercice effectif de ses missions en matière de TIC », a indiqué le ministre de la poste et des nouvelles technologies. Pour M. Bréhima Tolo, cet atelier doit permettre, de fixer l’étape d’un consensus juridique autour de buts et des valeurs qui lient les TIC à des objectifs économiques et sociaux.
Par ailleurs, les projets de textes qui été soumis en examen sont au nombre de quatre (4) à savoir : la loi d’orientation de la société de l’information ; la loi sur les transactions, échanges et services électroniques ; la loi sur la cryptologie et la loi sur la cybercriminalité.
Selon le ministre Tolo, chacun de ces projets de textes, une fois adopté devra être décliné en contenu et application diverses dans le cadre d’un plan national actualisé en matière de TIC. Il y’aurait aussi selon M. Tolo des mesures concrètes à prendre pour que les acteurs puissent jouer, à armes égales, l’identification des projets et de leur source de financement.
Adama DAO