Zimbabwe -Mali du 5 juin : Police, Drissa Diakité, Sambou et Moustapha Yattabaré forfaits

0

Les Aigles du Mali ont entamé,  hier mardi 31 mai 2011, un stage de quatre jours à Johannesburg en vue de leur match de la 4è journée des éliminatoires de la CAN 2012 contre le Zimbabwe, le dimanche 5 juin à Hararé. Alain Giresse et la plus grosse part de sa troupe ont  rallié la ville sud-africaine tôt le mardi matin, en provenance de Paris.

Ismael Kéïta (Nantes), Abdoulaye Maïga (USMA), Soumeyla Diakité (Stade Malien de Bamako), Almamy Sogoba (AS Réal) ont rejoint le groupe quelques heures après, en provenance de Bamako via Addis Abeba.

Au total, sur les 23 joueurs convoqués, quatre joueurs ont manqué à l’appel pour blessures diverses à l’issue des matches de leurs clubs le week-end dernier. Il s’agit de Adama Coulibaly (AJ Auxerre), Sambou Yattabaré (SM Caen), Moustapha Yattabaré (Boulogne sur Mer) et Drissa Diakité (OGC Nice).

Les Aigles qui sont logés au Golden Court Southern Sun de Johannesburg ont commencé l’entraînement depuis hier après-midi sur la pelouse du Stade universitaire de Wits.

Après ce stage, Alain Giresse et ses poulains quitteront la capitale zimbabwéenne, le vendredi 3 juin dans l’après-midi, pour Harare.

                                  A. B. HAIDARA

 

Alain Giresse à propos du match Zimbabwe -Mali du 5 juin :

"Je ne prépare pas un match pour ne pas le gagner"

A quelques jours du match face au Zimbabwe, lors de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2012, Alain Giresse a pris le temps de s’entretenir avec Afrik-foot. Le sélectionneur des Aigles du Mali évoque, pêle-mêle, l’échéance d’Harare.

Afrik-foot : Alain, pourquoi avoir choisi de vous préparer en Afrique du Sud ?

Alain Giresse : Il y a plusieurs raisons mais la principale, c’est qu’il s’agissait de retrouver les conditions de match. Nous jouons au Zimbabwe, en plein hiver austral, avec des températures plus basses qu’à Bamako. Nous recherchions des conditions similaires à Harare, d’où notre choix de Johannesburg. Ensuite, il y a la longueur du voyage. Le continent africain est très grand : de Bamako à Harare, il y a plus de huit heures. Arriver au dernier moment, à quelques jours du match, ce n’est pas idéal. Là, nous sommes à deux heures maximum du stade… Et puis il ne faut pas oublier que c’est la fin de la saison en Europe. Nos internationaux arrivent après une longue saison. Il fallait les sortir d’un retour au pays et d’un contexte qui pouvait être très demandeur.

Comment abordez-vous cette rencontre face au Zimbabwe ?

Dans les meilleures conditions possibles. C’est un match qualificatif pour la CAN et, dans ce cas de figure, il n’y a qu’une place intéressante, la première. On est en pleine chasse aux points.

Donc, les Aigles vont à Harare pour gagner ?

Mais comme à chaque match ! Je ne prépare pas un match pour ne pas le gagner. Je ne connais personne qui dit "Hmm… non, celui-là, je ne veux pas le gagner. Pas besoin !" En tant que joueur puis en tant qu’entraîneur, j’ai toujours approché les matches avec le même état d’esprit : quel que soit l’enjeu, l’adversaire ou la situation, on y va pour gagner.

Quelles sont les clés du match ?

Je ne vais pas vous révéler ma tactique ! (rires) Plus sérieusement, il va falloir s’adapter. La saison a été longue pour tout le monde. Mais il faudra vite se projeter sur ce match. Heureusement, il n’y en a pas beaucoup qui ont vécu une mauvaise fin de saison. Il n’y aura rien pour les perturber, ils pourront rester concentrés. Même ceux qui ont joué jusqu’au bout.

Le Zimbabwe vous avait posé pas mal de problèmes à l’aller.

Oui et non. C’est vrai que nous avions eu du mal à concrétiser nos occasions. 1-0, c’est suffisant pour les trois points mais insuffisant pour le Mali. Ils étaient bien regroupés devant leur but et nous avons eu du mal à trouver les clés pour forcer leur verrou. Mais, au final, nous n’avons jamais été en danger.

Et Garra Dembélé, qui cartonne en Europe ?

Là, c’est autre chose. J’ai du mal à entrer en contact avec lui. Toutes mes demandes sont restées lettre morte.

N’avez-vous pas peur que l’expérience d’un Kanouté ou d’un Kéïta vous manque au final ?

Mais Kanouté, ce n’est pas moi qui l’empêche de revenir ! Il est parti après le traumatisme de l’Angola.

Je suis arrivé après, en connaissant le contexte mais il faut vivre avec son temps. En France, ils pleurent toujours Zinédine Zidane. Moi, avec le Mali, je dois bâtir quelque chose. Nous sommes en pleine reconstruction et je fais avec les joueurs que j’ai.

La qualification pour le Gabon et la Guinée équatoriale est encore un objectif pour vous ?

Mais bien sûr. Bien sûr. Nous sommes dans les clous et dans les temps. Après le Zimbabwe, il restera deux gros matches contre le Liberia et le Cap Vert mais tous les matches sont importants.

Afrikcom

Fédération Internationale de Football Association :

Hammadoun Kola Cissé et Kolon Sidibé au 61è Congrès à Zurich

‘est hier mardi 31 mai que les travaux du 61ème congrès de la Fédération Internationale  de Football Association (FIFA) se sont ouverts à Zurich. Cette rencontre se tient dans un climat de crise qui prévaut depuis un certain temps au sein de l’instance dirigeante du football mondial. Au cours de ce congrès, le président Sepp Blatter à la tête de la FIFA, briguera sûrement un nouveau mandat de quatre ans. Son opposant, Mohamed Bin Hamman, président de la Confédération Asiatique de Football a finalement retiré sa candidature, quelques jours avant l’ouverture du congrès.

Le Fédération Malienne de Football est représentée à cette rencontre par  le président Hammadoun Kola Cissé, le 1er vice-président Boukary Sidibé dit Kolon et le Secrétaire général Boubacar Thiam.

Selon nos informations, ces trois personnalités se rendront ensuite à Harare pour suivre le match des Aigles du Mali contre le Zimbabwe, le dimanche 5 juin prochain.                   

Alou B HAIDARA

 

Commentaires via Facebook :