Lors de la conférence de presse animée le 10 Février 2015 par les clubs et ligues majoritaires de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015, le président de la commission des finances, Yéli Sissoko avait déclaré que les fonds qui avaient servi aux travaux et fourniture d’éclairage des terrains du Djoliba AC, du Stade Malien de Bamako et de l’As Réal de Bamako, étaient extra –budgétaires.
En croire M. Sissoko, ce projet n’avait d’autre but que de détourner les fonds de la fédération malienne de football. Aujourd’hui on peut dire sans se tromper que les faits donnent raison à Yéli Sissoko car en plus de son caractère illégal, ce projet d’électrification est truffé de surfacturations sans précédent dans les annales du football malien. En déclarant lors de sa campagne électorale que s’il venait à être élu président de la fédération malienne de football, Baba Diarra, Inspecteur général de la police avait juré la main sur son cœur qu’il offrirait 20 millions francs CFA à chacune des 9 ligues de football du Mali et céderait la totalité des fonds issus du contrat Orange aux clubs de la ligue 1. Pour mieux endormir ses soutiens d’alors ce policier avait dit haut et fort que sa première priorité serait la gestion transparente des fonds de la FEMAFOOT. Une fois à la maison grise, Baba Diarra met en branle son réseau mafieux qui avait fait ses preuves à la DAF appelée aujourd’hui DFM du ministère de la Défense et des Anciens combattants, à l’ODRS de Sélingué, au ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales de 2002 à 2012(à noter qu’outre le poste de chef de cabinet dudit ministère, Baba Diarra était coordinateur principal de la filière gouvernementale du Hadj, président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako) et enfin comme agent de la sécurité d’Etat sous le régime dictatorial du Général Moussa Traoré. Fort de toutes ses expériences nuisibles acquises, Baba n’a eu aucune peine à inventer un plan machiavélique de vol grotesque en lançant ce projet dit d’électrification des terrains de ces trois grands clubs.
Un véritable vol à ciel ouvert !
C’est ainsi que concernant le terrain du Djoliba, il ressort que les travaux ont coûté 14.907.920 FCFA. Mais le comble c’est lorsqu’il ressort que les 6 poteaux ont été installés par l’entreprise Hamady Traoré or il n’est un secret de polichinelle pour personne que ces 6 poteaux ont été installés depuis des années et des années par Karounga Keita. Comme cela ne suffisait pas ces 6 poteaux ont été facturés à 1.440.000 FCFA en raison de 240.000 par poteau. Aussi il a été facturé 20 ampoules d’un montant de 3 millions de francs CFA alors qu’il n’y a que 12 ampoules en raison 2 ampoules par poteau. On note aussi que les 418 mètres de câbles ont coûté 7.315.000 FCFA. Pour les travaux effectués au terrain du Stade Malien, le montant total s’est élevé à 20.336.420 FCFA. Là aussi ce sont le même nombre de poteau et d’ampoules que celui du terrain du Djoliba, qui ont été installés au terrain du Stade Malien de Bamako. Mais là où le vol est manifeste c’est que malgré qu’il y ait 6 poteaux et 20 ampoules, le nombre de mètres de câble est passé de 418 pour le Djoliba à 693 pour le terrain du Stade Malien de Bamako. Du coup le prix passe de 7.315.000 FCFA à 12.127.500 FCFA. Enfin quant aux travaux du terrain de l’As Réal de Bamako, le montant total s’est élevé à 20.770.700 FCFA. Là il a fallu 715 mètres qui ont coûté 12.512.500 FCFA. Suite à nos différentes enquêtes menées auprès des spécialistes en la matière, le montant investi au terrain du Djoliba ne doit pas dépasser 7 à 8 millions de FCFA, pour le terrain du Stade, le montant ne doit pas dépasser 8 à 9 millions de francs CFA et enfin pour celui du Réal, le montant ne doit pas dépasser 9 à 10 millions de francs. Ce qui est très grave vu tous ces fonds colossaux investis, aucune électrification de ces trois clubs ne fonctionne car ces installations ne sont pas branchées à l’éclairage public contrairement à ce que Baba Diarra avait annoncé dans les médias. Aux dires des responsables du Djoliba et du Réal que nous avons rencontré, il est impossible d’utiliser ces installations pour électrifier leurs terrains « Un simple essai de 15 minutes nous a coûté 300.000 FCFA. Nous qui n’arrivons même à faire face à toutes nos dépenses quotidiennes comment peut venir nous amener d’autres dépenses. Baba Diarra devrait nous informer d’abord avant de se lancer dans une tel projet pour nous inutile » ont conclu ses deux responsables. Aujourd’hui il ne fait aucun doute que les 56.015.O40 FCFA investis inutilement dans ces trois terrains ont été jetés à la poubelle pardon… de la FEMAFOOT. Aussi lors du voyage Bamako-Paris Bamako de trois responsables de la fédération malienne de football, des billets d’avion ont été surfacturés. Tenez-vous le prix du billet de Baba Diarra a coûté 4.020.100 FCFA, celui de Boukary Sidibé à 8.223.500 FCFA et enfin celui de Thierno Ousmane Diallo à 1.369.500 FCFA soit un total de 8.617.100 FCFA. Mais le comble dans le cas de ces billets d’avion c’est que l’agence de voyage qui a vendu ses billets appartient à Boukary Sidibé dont le montant s’est trouvé le plus élevé. Conflit d’intérêt quand tu nous tiens ! Dans nos prochaines parutions, nous évoquerons le cas des gazonnages des terrains de Kita, Baraouéli initiés par la seule volonté de Baba Diarra. (cf copie scannée).
Dernière minute/ encadrée
Les experts de la FIFA à Bamako
Face aux surfacturations et aux détournements des fonds orchestrés par Baba Diarra (à noter qu’il Officier supérieur de la police nationale assermenté) depuis plus d’une année la fédération malienne de football se trouve dans une crise financière profonde sans précédent. Comme cela ne suffisait pas depuis le mois dernier, la FEMAFOOT se trouve en cessation de payement.
Pour remédier à cette léthargie, les clubs et ligues majoritaires de l’assemblée générale, instance suprême de la FEMAFOOT, ont saisi la FIFA pour faire part de la mort programmée du football malien. C’est dans cet ordre d’idée qu’une assemblée générale ordinaire fut organisée le 10 janvier 2015. Et c’est là que la FIFA et le monde sportif malien ont compris que Baba Diarra et sa bande n’ont d’autre ambition que de piller les fonds destinés au football malien. Face à l’incapacité de Baba Diarra de payer à honorer ses engagements vis-à-vis des fournisseurs (il doit plus de 150 millions de francs), plus de 400 millions de francs CFA à la BOA, 61 millions de francs CFA aux sept employés licenciés sans motif valable , les 160 millions de francs CFA issus des fonds du sponsor officiel destinés aux clubs de ligue 1, les experts de la FIFA ont annoncé leur arrivée au Mali pour un audit de tous les fonds reçus par Baba Diarra depuis son élection le 8 octobre 2013. Et depuis cette annonce c’est la panique générale chez Baba Diarra et sa bande. Selon nos informations, ils seraient à la recherche de factures pour justifier leur gabegie financière.
Said BOCOUM
DE GRACE FOUTEZ LA PAIX AUX GENTS. QUAND VOUS PARLEZ DE SURFACTURATION CELA FAIT VENIR L’EAU A LA BOUCHE DE TOUS LES MALIENS. QUI DANS CE PAYS NE FAIT PAS DE TELLE CHOSE DANS CE PAYS, A MOINS QU’ON AIT TROUVE L’OCCASION?
les GENS ETANT MAL RÉMUNÉRÉS ET A 90% ISSUS DES FAMILLES OU LA MISÈRE CRIE AU SECOURS NE POURRONT JAMAIS SE PASSER DE TELLES OPPORTUNITÉS
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