Depuis qu’est tombé le verdict du Tribunal arbitral du sport (Tas) concernant la crise du football malien, le 4 octobre dernier, les frondeurs ne cessent de mener une véritable campagne médiatique. D’abord sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, ensuite par une conférence de presse, le mercredi dernier. Une manière de manipuler les hommes de médias sur le verdict du Tas. Ils ne cessent de crier à la victoire. Et pourtant, la sentence du Tribunal arbitraire du sport semble très claire.
En effet, le Tas a tout simplement ordonné “au Comité exécutif de la Fédération malienne de football de convoquer une nouvelle Assemblée générale en respectant ses statuts et règlements. Cette Assemblée générale devra se tenir au plus tard le 30 novembre 2016. Devront figurer à l’ordre du jour de cette Assemblée générale, outre les points énumérés à l’article 32.2 des statuts, la confirmation ou non des membres du Comité exécutif désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015 ; la révocation de Yéli Sissoko en tant que président de la Commission centrale des Finances ; la suspension de toute autre personne physique ou membre ainsi que les questions inscrites par les membres en conformité avec les délais stipulés à l’article 31.2 des statuts de la Femafoot. La convocation devra être établie sur la base de la liste des membres convoqués à l’Assemblée générale du 10 janvier 2015″. Voilà, en gros, la partie importante de cette décision du Tas. Malheureusement, les frondeurs font semblant de ne pas comprendre.
Le président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra, et son équipe, sont très sereins par rapport à ce verdict du Tas. “Il n’y a aucun problème concernant ce verdict. Mais, certains acteurs veulent créer la zizanie. Alors qu’ils savent bel et bien ce que le Tas veut. Pourquoi donc la panique ? Nous allons organiser l’Assemblée générale extraordinaire conformément à ce que le Tas nous a demandé. C’est cette Assemblée générale qui se penchera sur les différentes questions, notamment les sanctions infligées à l’encontre de certains dirigeants. Il s’agira de les écouter au cours de cette Assemblée et de leur demander les raisons de la tenue de leur Assemblée générale extraordinaire du 30 août 2015. Dire que tout ce que nous avons fait durant les deux ans n’est plus valable, c’est archifaux. Le Tas a annulé notre Assemblée du 31 octobre 2015 parce que tout simplement, ils ont dit au Tas qu’ils n’ont pas été convoqués. Donc, il est de notre devoir de les convoquer cette fois-ci. C’est tout. Sinon, il n’y a rien d’autre” nous a confié l’un des responsables de l’instance dirigeante du football malien, sur un air très serein.
En tout cas, la Fédération malienne de football se prépare pour donner des explications très claires concernant ce verdict, à travers une grande conférence de presse. Et puis, ce que les frondeurs oublient aussi, c’est qu’il y a d’autres possibilités de faire appel devant le même Tas ou de faire recours devant d’autres juridictions comme le Tribunal fédéral de la Suisse.
A.B. HAÏDARA
Ce que vous faites là n’est pas du journalisme, vous prenez partie de façon éclatante! Que gagnez vous y? Le respect de la fonction de journaliste est sacré et il doit venir des journalistes eux mêmes. Ici votre rôle n’est pas positif , il désoriente de par sa partialité la compréhension du lecteur sur un sujet important . Si j’avais deviné le contenu de l’article, je n’aurais pas lu….
Le journaliste doit édifier ses lecteurs en étant du coté de la vérité.
Bsr M. Haidara je me demande si tu comprends français il faut bien lire la lettre du tas aussi supplier les clubs et ligues majoritaires de mettre le ballon à terre. et Baba Diarra présente ses excuses aux clubs et ligues majoritaires car ceux ci sont des croyants sincères.
Respecter les textes et les lois est signe de loyauté et de maturité.
Dites moi cet éffronté est un journaliste ou un griot car etre journaliste suppose chercher et dire la vérite mm si c;est contre tes interets
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