Habib Sissoko, le président sortant de l’Union africaine de judo (UAJ), ne sera pas candidat à sa propre succession. En effet, il vient de donner sa bénédiction à Siteny Randrianasoloniaiko (président du Comité olympique malagasy) pour lui succéder à la tête de l’UAJ. Cette annonce a été faite par Siteny Randrianasoloniaiko au cours d’une conférence de presse le mercredi 3 février 2021.
Face à la presse, Siteny Randrianasoloniaiko a donné les raisons qui le poussent à briguer le poste de président de l’UAJ. Parmi ses principales sources de motivation, figure en bonne place la carte blanche que lui a accordée Habib Sissoko. En effet, après plusieurs années à la tête de l’instance continentale du judo, notre compatriote est prêt à passer le flambeau à Siteny Randrianasoloniaiko par la voie des urnes le 18 mai 2021 au Maroc à l’occasion du congrès de la grande famille du judo africain.
“J’ai obtenu le feu vert du président Habib Sissoko dans cette course à la présidence de l’UAJ. Il pense que je suis le mieux à prendre le relais”, a déclaré Siteny Randrianasoloniaiko. Ce soutien d’Habib Sissoko vient s’ajouter à celui de la majorité des pays du continent.
En effet, Siteny Randrianasoloniaiko a fait savoir que la sollicitation de ses confrères africains a grandement contribué à sa candidature. “De nombreux pays du continent, du Nord, de l’Ouest et du Centre, entre autres, ont demandé ma candidature”, a-t-il dit. Siteny Randrianasoloniaiko se veut confiant à l’idée de remporter la course. “Nous avons une équipe capable de diriger l’UAJ”, a-t-il confié.
Siteny Randrianasoloniaiko n’est pas le seul candidat à la succession d’Habib Sissoko. Le président de la Fédération tchadienne, Abakar Djermah Aumi s’est également lancé dans la course. Celui-ci se targue d’avoir le soutien de près de 20 fédérations nationales.
Interrogé sur la candidature du Tchadien, Siteny Randrianasoloniaiko a laissé entendre que le nombre de votants est de 51. “Avec 20 pays seulement aux côtés du Tchadien, il n’a aucune chance de me vaincre. Je considère Abakar Djermah Aumi comme un frère en tant que membre de l’UAJ. D’ailleurs, mon équipe a aidé sa Fédération à maintes reprises à développer le judo tchadien. Donc, il ne peut pas avoir de rivalité entre nous”, a-t-il précisé. Siaka Doumbia (source newsmada.com)