Une plume écartéeSports : Rien que des regrets avec les Aigles

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Les Aigles sont éliminés de la Can Guinée Equatoriale 2015. Placé dans le groupe de la mort, le Mali termine à la deuxième place, à égalité parfaite avec la Guinée à l’issue du 1er tour (groupe D). C’est la Guinée qui se qualifie pour les quarts de finale après un tirage au sort organisé par la Confédération africaine de football (Caf), jeudi à Malabo.

En vertu de ce tirage, la Guinée termine deuxième de la poule pour affronter le Ghana. Ainsi, les Maliens rentrent au pays. «Je ne suis pas content de cette situation. Mais, nous n’avons pas le choix», dixit le président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou.

Pour sa part, le président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra déplorre : «C’est la pire des cruautés que de soumettre une équipe à ce genre d’exercice. On aurait préféré perdre sur des critères sportifs mais pas sur des critères extra sportifs. La CAF doit revoir son mode opératoire. Il faut qu’on revoie le règlement. On aurait pu imaginer des subterfuges, par exemple au début de la compétition, commencer à compter les corners, les coups francs, jouer sur le fair-play, mais pas perdre comme ça».

Le sélectionneur des Aigles, le Franco-Polonais Henry Kasperczack, ne cache pas sa déception. «Il faut respecter la règle, on n’a pas le choix.  Il faudra trouver une formule plus sportive, plus raisonnable».

Le tirage au sort existe dans le règlement depuis la création de la compétition. Chaque sélection connaît les règles. Ce n’est pas aujourd’hui que le président de la Femafoot doit critiquer cette procédure. Si les Aigles avaient gagné sur le terrain, il n’arriverait pas à faire à telle déclaration tirée par les cheveux.

La sélection nationale ignore ses chances sur le terrain et n’a pu les saisir. Est-ce le tirage au sort qui a éliminé le Mali ? Non ! L’équipe nationale ne peut s’en prendre qu’à elle-même. En trois matches dans la phase de poules, les Aigles n’ont pas remporté la moindre rencontre. Le capitaine Seydou Keïta et ses coéquipiers ont livré trois matches nuls contre le Cameroun (1-1), la Côte d’Ivoire (1-1) et la Guinée (1-1). Les hommes de Henry Kasperczack ont marqué 3 buts et encaissé autant.

Rejoints deux fois au score par le Cameroun, puis la Côte d’Ivoire, les Aigles ont ensuite été incapables de convertir leur domination par des buts contre la Guinée, avec ce légendaire Seydou Keïta qui rate un penalty. Un scénario qui leur laissera bien des regrets.

Un beau parcours dans cette Can fut promis à la sélection nationale. Mais, les Aigles et leur sélectionneur n’ont pas pu corriger les lacunes étalées lors des éliminatoires, notamment leur incapacité à concrétiser leur domination, à faire le break et gérer une rencontre. Comme lors des éliminatoires, le coach Henry Kasperczack a fait des remplacements inutiles. Jamais ses remplacements n’ont apporté quelque chose à l’équipe. Henry Kasperczack a péché dans la gestion du groupe mais aussi et surtout dans la gestion des matches. Tactiquement, comme malheureusement lors des éliminatoires, il n’a pas aidé l’équipe.

La Can 2015 est un gâchis pour le Mali. Pourtant, il y avait la possibilité de mieux faire mais les Maliens en resteront malheureusement là. La sélection nationale est certes éliminée dès le premier tour mais elle a montré de belle chose. Personne ne doute de la volonté des joueurs de faire mieux. Mais, ils sont confrontés à des problèmes récurrents comme le manque de réalisme, d’efficacité et le relâchement au mauvais moment.

En trois matches, l’équipe nationale décroche trois fois le titre de l’homme du match décerné respectivement à Sambou Yatabaré (Mali-Cameroun), Seydou Kéïta (Côte d’Ivoire-Mali) et Modibo Maïga (Guinée-Mali).

Les Aigles n’ont pas eu la possession de balle. Mais, il y avait un collectif bien huilé caractérisé par un jeu direct et d’impact physique et technique. La bonne relation technique et la combativité des joueurs n’ont pas permis à l’équipe d’aller loin.

Il faut donc parier sur l’avenir. Les éliminatoires de la Can 2017 et la Coupe du monde 2018 en Russie sont proches. Il faut donc corriger vite les lacunes et aller sur une base solide.

 

 

Débutée le 17 janvier dernier, La phase de poules a de la Coupe d’Afrique des nations achevée mercredi et les quart de finale joués joué ce veek-end, le suspense continue après l’élimination du Mali par tirage au sort.

Avec des matches équilibrés entre les équipes lors de la phase de poules, cette Can confirme encore une dois de plus le nivellement du niveau des certains équipes. Aucune sélection n’est apparue clairement inférieure aux autres. Au contraire, toutes les équipes ont montré de belles dispositions et marqué au moins un point.

Pour la plupart, la qualification ou l’élimination s’est d’ailleurs jouée à un but près. Les sélections considérées comme faibles ont acquis une certaine maturité tactique et technique. Les erreurs défensives ont été moins nombreuses par rapport aux autres éditions. Pour preuve, le score le plus large est de 3-1 réalisé par l’Algérie contre l’Afrique du Sud. Seulement, 3 matches se sont soldés par 2-0 (Burkina Faso-Gabon, Algérie-Sénégal et Gabon-Guinée Equatoriale).

Avant la Can qui aurait parié sur la qualification du Congo, la Guinée Equatoriale et la Guinée ? Qui aurait parié sur l’élimination au premier tour des favoris comme le Sénégal ou le Cameroun, des outsiders comme le Burkina Faso ou le Gabon au premier tour. Désormais les équipes se valent sur le continent.

Au total 24 matches se sont disputés lors de la phase de poule pour 11 victoires et 13 matches nuls. 45 buts ont été inscrits lors du premier tour, soit une moyenne de 1,8 but par match. C’est la 2e édition la plus faible en but depuis que la compétition se joue avec 16 équipes. Record qui appartient toujours à la Can 2002 au Mali, avec 35 buts au même stade de compétition.

En 2013, en Afrique du Sud, 49 buts ont été inscrits au premier tour contre 61 lors du même tour de la Can 2012. Sur ces 45 buts, 10 ont été inscrits dans le groupe A, 9 dans le groupe B, 15 dans le troisième groupe et 11 par les joueurs du quatre équipes qui ont composé le groupe D, groupe de la mort.

 

 

Et de 31 pour Seydou Kéïta

Mercredi, 28 Janvier 2015 contre le Guinée (1-1) Seydou Kéïta dispute son 31e match de Can. L’ancien joueur du Csk participe pour la septième Coupe d’Afrique des nations de football entre 2002 et 2015.

Le capitaine des Aigles a joué 6 matches à domicile en 2002, il a d’ailleurs marqué lors de la rencontre d’ouverture contre le Libéria (1-1) en répondant à la 86e mn d’un tir croisé à l’ouverture du score de George Weah (45e mn).

En 2004 en Tunisie, il a disputé 4 matches contre 3 matches au Ghana en 2008 et 3 matches en Angola en 2010. Lors de la CAN 2012 co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale, Seydou Keïta était aligné 6 fois avant de disputer le même nombre de matches une année plus tard 2013 en Afrique du Sud.

Mardi 20 janvier, Samedi 24 janvier, mercredi 28 janvier, respectivement,, le Cameroun (1-1), la Côte d’Ivoire (1-1), et la Guinée (1-1) Seydou Keïta a disputé ses 100e, 101e et 102e matches avec les Aigles (record) et ses 29e, 30e et 31e matches de coupe d’Afrique des nations.

Seydou Keïta est le meilleur buteur de la sélection national avec 24 réalisations. Il devance Fréderic Kanouté d’une unité. Kanouté a marqué 23 buts en 39 matches avec l’équipe nationale. Seydou Keïta est aussi le meilleur buteur du Mali à la Can avec 8 réalisations. Il devance, là aussi, Fréderic Kanouté qui a marqué 7 buts en 11 matches de Can. Seydou Keïta a fait sa première sélection le 4 octobre 1998 contre la Cote d’Ivoire (victoire ivoirienne (1-0).

Le record de nombre de matches et de participation en Can est détenu par le Camerounais Rigobert Song qui a disputé en Angola sa 8e Can, le record. Entre 1998 et 2010, le défenseur central des Lions indomptables a disputé 36 matches (record). Rigobert Song est entré en cours de jeu qu’une seule fois. C’était lors de la 3e et dernière journée de la phase de poules de la Can 2010 contre la Tunisie (2-2). Rigobert Song a été intégré à la 69e mn à la place de Billes Binya, blessé. En 8 Can, l’ancien joueur de Lens a joué l’intégralité de 35 matches, dont 4 matches se sont joués jusqu’aux prolongations. Cela peut paraître bizarre mais en 36 matches, Song n’a récolté que 3 cartons jaunes respectivement en 2000 (finale contre le Nigéria), 2002 (3e match de poule contre le Togo) et 2008 (demi-finale contre le Ghana).

Le gardien ivoirien Alain Gouaméné a également participé à 7 CAN (1988-2000). Pendant cette période, le gardien ivoirien a disputé 24 matches. (2) Maroc 1988, (3) Algérie 1990, (5) Sénégal 1992, (5) Tunisie 1994, (2) Afrique du Sud 1996, (4) Burkina Faso 1998, (3) Ghana/Nigeria 2000. Sélectionné pour la Can 1986 en Egypte, il n’avait pas été titularisé une seule fois.  Son compatriote Habib Kolo Touré (2002, 2006, 2008, 2010, 2012, 2013, 2015) a lui aussi participé à 7 Can. Suivent, avec 6 présences en phase finale : l’Éthiopien Worku Menguistou (1959, 1962, 1963, 1965, 1968, 1970), le Nigérian Muda Lawal (1976, 1978, 1980, 1982, 1984, 1986), le Camerounais Emmanuel Kundé (1982, 1984, 1986, 1988, 1990,1992), l’Algérien Rabah Madjer (1980, 1982, 1984, 1988, 1990, 1994) et les Ivoiriens Abdoulaye Traoré (1986, 1988, 1990, 1992, 1994, 1996), Boubacar Barry Copa (2006, 2008, 2010, 2012, 2013, 2015), Siaka Tiene (2006, 2008, 2010, 2012, 2013, 2015), Didier Zokora (2002, 2006, 2008, 2010, 2012, 2013), le Nigérian Joseph Yobo (2002, 2006, 2008, 2010, 2012, 2013) et le Nigérian Joseph Yobo (2002, 2004, 2006, 2008, 2010, 2013).

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