De son vrai nom, Osseni DIARRA, est jeune international d’origine camerounaise, qui a été naturalisé malien. Il se dit « fier d’être malien ». Nous l’avons rencontré pour vous.
Mali Demain : Qu’est ce qui vous a poussé à chercher la nationalité malienne ?
La raison de mon identité malienne est venue de M. Sébastien MOUROIR, le formateur des entraineurs qui m’a rencontré et m’a fait venir au Mali. Séduit par mon style de jeu qu’il compare à celui de Mahamadou DIARRA, il m’a proposé de prendre la nationalité et en plus, le Mali est un pays qui m’a toujours fait rêvé, surtout que mon accueil ici, été des plus chaleureux. Je suis entouré de personnes très géniales, et il n’est pas donné à tout le monde d’être comparé à DJILA.
Mali Demain : Quel sont les clubs que vous avez eu à fréquencter avant l’AS REAL ?
M. Osséni Diarra : De 2004-2005 12 ème promotions Brasseries du Cameroun ; 2006-2007 Achilles club de Yaoundé ; 2008-2009 Espoir sportive d’HAMAN SOUSS (prêté à l’étoile sportif du sahel) en Tunisie, 2009-2010 Esperance sportif de Tunis, 2010 : AL NASSER Bengazi (5mois) Et en Lybie de juin à novembre, 2011-2012 NK LOKOMOTIVA(Croatie), mais les closes du contrat ne m’ont pas plu alors j’ai quitté la Croatie.
De 2012 à aujourd’hui, je joue à l’As Real de Bamako. Aujourd’hui, je suis courtisé par plusieurs clubs dont AL AHLY de Tripoli ou AL NASSER du Kuweit. Donc je dois faire un bon choix et essayer de rejoindre un de ces clubs cet hiver.
Mali Demain : Quels conseils avez-vous à donner à vos jeunes frères footballeurs à la recherche de contrat ?
M. Ossséni Diarra : Le conseil que je donne à mes jeunes frères footballeurs malien est qu’ils soient très prudents avec les gens qui se baladent se faisant passer pour des agents de joueurs parce qu’ils ne sont pas tous qualifiés et fiables ; qu’ils se disent que Dieu a un temps pour tout ; qu’ils ne se précipitent pas, s’il leur arrive de rater un test, qu’ils reviennent chez eux et redoubler d’effort et ne surtout pas essayer de rester à l’étranger sans contrat.
Propos recueillis par Boubacar Haïdara