"Suite à l’indisponibilité de Mohamed Lamine Sissoko pour cause de blessure, le sélectionneur national a décidé de le remplacer par Segamary Diarra de Laval". C’est par ce communiqué laconique que le Bureau fédéral de la Fédération Malienne de Football a rendu publique la non-participation de l’international malien au prochain match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2008. Un nouveau coup dur pour la sélection du Français, Jean-François Jodar, qui était déjà amputée de deux bons joueurs : Mahamadou Diarra "Djilla", suspendu, et Soumaïla Coulibaly.
En effet, sur son site, le FC Liverpool a confirmé que "Mohamed Lamine Sissoko ne pourra pas jouer pendant deux semaines avec la blessure qu’il a eue au genou lors du match qualificatif à la Ligue des clubs champions, le mercredi 23 août, à Kiev". Le communiqué continue en préconisant que "Sissoko est parti du stade sur des béquilles et a eu un scannage qui démontrait une blessure grave".
"Momo a eu un scannage qui a montré une rupture du ligament au genou gauche" a affirmé Ian Coton, porte-parole de Liverpool. "Nous ne nous attendons pas à ce qu’il puisse jouer ou s’exercer pendant les deux semaines suivantes" a-t-il conclu.
Pour le remplacer, Jean-François Jodar a fait appel à un Lavalois : Segamary Diarra.
Arrivé très jeune à Sochaux- il a 22 ans depuis janvier dernier- après avoir été remarqué sous le maillot caennais, Sigamary Diarra y a fait banquette plus souvent jusqu’à son tour, alors que brillaient, en milieu de terrain, les Mathieu, Isabey, Oruma…
D’où le choix de Laval, à l’été dernier, après une semaine d’essai concluante lors du stage d’avant-saison. Sur le terrain, ce fut un peu plus délicat, jusqu’à ce que Sigamary retrouve sa confiance en même temps que sa vitesse et sa capacité de percussion qui sont ses points forts, participant notamment aux quelques bons résultats obtenus ces derniers mois. Comme ses camarades, Sigamary Diarra a le sourire plutôt désolé lorsqu’il faut refaire le film de la saison dernière: "J’ai eu un temps d’adaptation assez long", reconnaît le joueur franco-malien né en région parisienne (Villepinte). "C’est toujours plus difficile lorsque les débuts ne sont pas bons. Mais que je sois titulaire ou non, je me remets en cause, je me donne tous les jours à l’entraînement pour être prêt à chaque match".
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