Tour de cadrage de la coupe de la confédération : le FUS de Rabat contraint le Stade malien au match nul

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Ligue des champions d’Afrique : Le stade malien en route pour les huitièmes de finale

Le Stade malien de Bamako a affronté le samedi 7 mai au stade omnisport Modibo Kéita de Bamako,  le FUS de Rabat, dans une rencontre comptant pour le tour de cadrage de la Coupe de confédération. La première a été plus que terne. Elle était insipide, car les deux équipes ont rendu une pâle copie. La seule véritable occasion de cette première mi-temps est intervenue à  la 24e mn par l’intermédiaire de Mamadou Coulibaly qui tire à côté. C’est tout d’une première mi-temps triste et bâclée. A la reprise, Les deux équipes reviennent avec les mêmes dispositifs. A la 57e  mn, l’entraineur stadiste décide de procéder à un  remplacement. C’est ainsi que  faire de N’JI Michel Samaké céda sa place à  Moussakoye  Diallo.  Mais ce sont les marocains qui passeront  à côté de l’ouverture du score par trois fois. D’abord à la 59e  mn, puis à la  60e suite à une  mésentente terrible entre le portier Djigui Diarra et son défenseur Mamadou Doumbia, et le clou  à la 75ème minute. Mourad Batna entré en cours de jeu, à la suite d’un mouvement d’ensemble, déclenche une frappe de mule. Djigui Diarra battu est sauvé par sa barre transversale. Il faut attendre la 76e minute pour voir la véritable occasion nette du Stade malien. Mamadou Coulibaly à la conclusion d’un ballon  voit son tire sauvé sur la ligne par un défenseur marocain. Malgré des changements de part et d’autre,  aucun but ne sera marqué. C’est sur ce triste score de zéro but partout que l’arbitre burkinabé siffle la fin de la rencontre. Au-delà du score, c’est le jeu produit par le Stade malien qui laisse à désirer. Il ne pouvait pas être autrement car le système mis en place par l’entraineur stadiste, monsieur Kamel Jabour,  ne donnait pas de place au jeu. Il a effet densifié son milieu  de terrain en alignant deux récupérateurs. Le dépositaire du jeu stadiste, Moussa Coulibaly a reçu la consigne de ne pas monter en attaque. Conséquence, les blancs n’ont tiré qu’une seule fois au but (9 mn)  pendant toutes les 45 premières minutes.  Les blancs étaient sans imagination, sans mouvement, incapables de produire leur jeu, ils ont tous simplement réalisé un non match. La faute à un entraineur qui a joué avec la peur au ventre, en alignant une équipe défensive. Les marocains qui étaient venu à Bamako pour ne pas prendre de but, ont tout simplement joué la carte de prudence. Ils avaient toutefois une très bonne disposition sur le terrain. Car, jamais les blancs n’ont reçu à prendre à défaut cette équipe, tant elle avait fait preuve d’une maturité tactique.  Après le match, l’entraineur Kamel Jabour du Stade malien dira qu’il est très fier de ses joueurs et que le match retour à Rabat sera du 50-50. Même son de cloche chez son alter égo Regragui Hoalid, même s’il s’est empressé d’ajouter qu’ils ont joué à Bamako avec des remplaçants.  En tout état de cause, le Stade malien doit prendre les dispositions nécessaires en vue du match retour, s’il veut rester sur l’échiquier africain.

Abdrahamane Sissoko.

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