Tirage de la Can total «Gabon 2017» : Aplanir les divisions internes pour bâtir un groupe soudé autour de l’ambition du sacre continental

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Effectué le 19 octobre 2016 à Libreville, le tirage au sort de la CAN «Gabon 2017» a placé le Mali dans le groupe D de Port Gentil avec le Ghana, l’Egypte et l’Ouganda. Pour certains observateurs «le Mali jouera comme à domicile car Port Gentil est la ville du Gabon où il y a une grande colonie malienne». Néanmoins, pour cette 10e participation à une phase finale de la CAN, le ministère des Sports et la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) ne doivent rien ménager pour une meilleure préparation des Aigles du Mali, surtout dans un climat d’unité et de sérénité. La CAN «Gabon 2017» sera disputée du 14 janvier au 5 février 2016 à Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem.

Le Mali va entrer dans la CAN «Gabon 2017»  par un choc le 17 janvier 2016 contre l’Egypte. Des Pharaons qui font leur grand retour sur la scène africaine avoir été absents en 2012, en 2013 et en 2015. Et cela après avoir remporté le trophée en 2006, en 2008 et en 2010.

Et quatre jours plus tard, 21 janvier, Yacouba Sylla et ses coéquipiers vont affronter le Ghana des Black Stars, l’autre favori du groupe D de Port Gentil. Une rencontre qui promet également pour qui sait que les Ghanéens sont les finalistes malheureux de la dernière édition en Guinée Equatoriale.

L’Equipe nationale du Mali va boucler la phase de poules le 25 janvier contre l’Ouganda qui fait aussi son grand retour sur la scène continentale après 38 ans d’absence.

Ce groupe D est très équilibré même si pour certains observateurs pour  les Pharaons et des Black Stars sont les favoris.

«C’est un groupe sévère, relevé, d’un niveau de phase finale avec deux très bonnes équipes que sont le Ghana et l’Egypte comme adversaires. Ces deux équipes ont deux styles de jeu différents. L’Egypte avec un style de jeu beaucoup plus posé. Le Ghana est techniquement bon aussi avec un football athlétique. L’équipe ghanéenne a beaucoup progressé depuis notre match de classement en 2012 avec sa place de vice-champion d’Afrique en 2015…», analyse Alain Giresse, le coach des Aigles du Mali cité par nos confrères du site Footmali.com.

Mais, aujourd’hui, le Mali ne doit nourrir aucun complexe face à un quelconque adversaire sur le continent. Les Aigles sont leurs premiers adversaires à cause non seulement des tâtonnements du bureau fédéral, mais aussi des divisions qui se font ressentir ces derniers temps au sein de l’effectif.

Toutefois, «on ne va pas se fixer une barrière en disant : bon on sort de la poule et ça y est c’est ok. Non, on va aller le plus loin possible. Le plus loin possible c’est aller chercher le trophée», promet le technicien français.

Une bonne préparation est très déterminante dans la performance à une phase finale. C’est donc le moment idoine pour aplanir tous les malentendus au sein de l’effectif et composer avec les joueurs qui sont prêts à se lancer à la conquête du trophée continental sans une autre exigence qu’une meilleure préparation physique, tactique et mentale.

Cette préparation doit donc se faire dans l’unité et la sérénité autour de cette sélection nationale. Que chacun s’oublie un moment pour nourrir la même ambition : donner tous les atouts aux Aigles pour enfin coiffer la couronne continentale !

Moussa Bolly

LES GROUPES DE LA CAN «GABON 2017»

A: Gabon, Burkina Faso, Cameroun et Guinée

Bissau

B: Algérie, Tunisie, Sénégal et Zimbabwe

C : Côte d’Ivoire, R. D Congo, Maroc et Togo

D : Ghana, Mali, Egypte et Ouganda

 

Le pronostic du Golden Boy

C’est le «Golden Boy» du football ghanéen et africain, Karim Abdul Razak, qui a tiré le Mali tombé dans le groupe D de  CAN Total «Gabon 2017». L’ancien coach du Stade malien de Bamako est, selon les observateurs, «incontestablement l’un des joueurs les plus talentueux de l’histoire du football africain».

La légende des Black Stars du Ghana et de l’Ashanti Kotoko de Kumasi a été nommée par la CAF comme l’un des ambassadeurs de la CAN Total 2017. D’où sa présence, le 19 octobre dernier à Libreville, à la cérémonie du tirage des groupes en compagnie d’autres célébrités continentales comme Khalilou Fadiga du Sénégal et François Amégasse du Gabon.

Vainqueur de la CAN en 1978, Karim Abdul Razak a acquis son surnom de «Golden Boy» lors d’un match contre le Mali en 1975. C’était un match de qualification pour la CAN. «Nous avons perdu la première manche 3-1 à Bamako et l’entraîneur (l’Allemand Karl-Heinz Weigang) a critiqué toute l’équipe… Le match retour a été très difficile, mais nous avons gagné 4-0 et j’ai marqué deux buts. En raison de ma performance, le commentateur (feu Harry Thompson) a parlé de moi comme le Golden Boy ! Et depuis que je suis connu sous ce surnom», a confié au site de la CAF (cafonline.com).

Pour la légende vivante, les favoris de 2017  au Gabon sont l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et naturellement le… Ghana. «Je puis ajouter l’Egypte en dépit d’être dans une période de transition avec une nouvelle équipe après la retraite de la génération qui a gagné en 2006, 2008 et 2010», a-t-il précisé.

«Pour la plupart d’entre nous en Afrique de l’ouest, le football était simplement de fierté. Il était différent en Afrique du nord parce qu’ils avaient un meilleur niveau de vie. Les joueurs à l’époque étaient naturellement doués par rapport à la culture actuelle. Maintenant, la plupart des joueurs africains ont la possibilité de jouer en Europe où il y a de bonnes conditions et les installations. L’aspect organisationnel s’est amélioré avec une énorme exposition médiatique… Mais, je crois que les meilleurs joueurs étaient dans notre génération» a-t-il déclaré dans l’entretien accordé au site de la CAF, en comparant le foot africain d’hier et celui d’aujourd’hui !

M.B

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1 commentaire

  1. Mr Koné
    En écrivant au nom du gouvernement vous vous affublez d’une prérogative qui n’est pas la vôtre celle de parler au nom de l’Etat. Êtes-vous le Ministre des Sports ou le porte parole du gouvernement ou tout simplement un larbin à la disposition du Ministre ou d’un prétendu collectif des clubs majoritaires dont la majorité se résume à leur ombre ?
    Où étiez vous pendant les 3 ans qu’à duré la crise quand d’autres éléments de la société civile plus honnêtes dans leur démarche qui s’évertuaient à trouver une issue à la crise. Où étiez-vous lorsque le TAS a donné son premier verdict. Avez-vous compris le sens réel de ce second verdict que vous brandissez ?
    Je ne voudrais pas vous apprendre Mr le Magistrat que votre mission est investiguer, d’instruire et de juger mais pas de préjuger.

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