Territoire des stars, l’orbite sur laquelle scintillent les étoiles est la rubrique dédiée aux stars maliennes évoluant dans les plus grands championnats à travers le monde. Elle a été à la découverte du milieu de terrain polyvalent de Karabukspor Samba Sow. Un aigle qui apporté tout son savoir-faire dans l’entrejeu du Karabukspor durant la saison écoulée avec à la clé une place sous le soleil.
C’est à l’US Torcy que le jeune malien découvre sa passion, il balbutie ses premiers ballons dans les travées de cette petite ville de la banlieue Parisienne. Samba Sow dit papy affûte ses armes de footballeur dans ce Club modeste et ne tardera pas à être la cible des multiples agents de joueurs qui sillonnent dans les parages du Stade de Frémoy. Le natif de la capitale malienne, grâce à ses talents émerge et provoque l’ire des agents. L’un d’eux parvient à l’enrôler dans ses filets et l’amène dans ses valises à Lens. Au Stade Bollart, l’antre des sang et or, le jeunot impressionne plus d’un et s’impose naturellement au sein de la formation Lensoise. Le 22 Mai 2009, il fête son baptême de feu dans un Stade Bollart surchauffé par les supporters. Samba Sow profite de l’absence des titulaires comme Nenad Kovacevic et Adil Hermach pour s’imposer dans le milieu des sang et or et gratifie le public d’un match exceptionnel. Samba Sow et ses coéquipiers travaillent d’arrache-pied et parviennent à intégrer la ligue 1 française. Le 15 Août de la même année, le natif de Bamako Samba Sow effectue ses géants pas au sein de l’élite française contre l’AJ Auxerre. Papy déploie ses connaissances au compte des sang et or et se révèle être un récupérateur hors pair dans l’axe Lensoise. Samba Sow, un nom qui sonne bien dans les travées du Stade Bollart de Lens, le fief du Rancing Club de Lens. Une équipe qui a vu s’épanouir le jeune malien. Samba Sow fait vaciller les statistiques du Club et devient la révélation de la saison. Il aide activement l’équipe Lensoise à quitter le ventre mou du championnat et à viser désormais la cime de la ligue 1 française. Le 28 septembre 2008, il rejoint le nid des Aiglons lors du match qualificatif pour la coupe d’Afrique de la catégorie contre les écureuils juniors. Il se détale bien dans l’entrejeu malien et offre même un caviar à l’attaquant malien Yacouba Diarra qui d’un bolide loge la balle dans les cages du gardien Béninois. A la seconde mi-temps, le milieu relayeur se transforme en buteur, marquant le deuxième but des Aiglons. Un but qui ouvre les portes de la Can à ses coéquipiers. Milieu teigneux et radieux, Samba Sow illuminera l’entrejeu des aiglons durant la Can par ses interventions musculeux. Stephen Keshi, le sélectionneur des aigles de l’époque, ne tarde pas à faire des yeux doux envers le sociétaire du Rancing Club de Lens. Il le convoque lors du dernier match des éliminatoires de la coupe du monde contre le Soudan. Mais c’est dans les tribunes du Stade du 26 Mars de Bamako que le natif de Bamako participe à la victoire des aigles. Le 27 Décembre 2010 contre la Corée du Sud, il enfile la tunique des Aigles et livre un match héroïque. Depuis cette rencontre, Samba Sow devient un abonné de l’équipe nationale senior du Mali. Il a à son actif quatre coupes d’Afriques des nations dont une junior, et deux médailles de bronze dans sa vitrine et surtout des mémorables batailles livrés pour rayonner l’image de son pays de cœur : le Mali. Samba Sow, après son transfert dans le championnat turc, il dicte sa loi aux différents protagonistes et montre la voie du succès à ses coéquipiers qui était des abonnés au ventre mou du championnat de Turquie. L’éclatant Samba Sow règne en maitre dans l’entrejeu de Karabukspor.
Moussa Samba Diallo