Talents Cachés, la tribune d’expression des champions est allée à la découverte du colosse Alassane Diallo, le jeune malien qui illumine par son immense talent le milieu du club Belge de KVC Westerlo.
Avec un ballon de football, Alassane Diallo fait des merveilles à tel point qu’on a l’impression que c’est des frères siamois. Pour son coach et son staff, il est le nouveau symbole du football malien, un jeune pétri de talent et capable d’offrir au Mali les plus prestigieux trophées aux abonnés absents dans sa vitrine de trophée. Avec le talent qu’il renferme, il peut décanter l’issu d’une rencontre à lui seul. Son histoire débute sur les terrains arides de Lafiabougou le quartier qui a vit naitre Alassane Diallo.
Après avoir engrangé des trophées avec son équipe de quartier, il intègre le centre Nadia, sous les couleurs de cette équipe, le bambin aiguise ses armes et révèle un potentiel énorme propre à exciter la convoitise des grands clubs maliens. Superbe point d’appui pour ses défenseurs et impressionnant par la qualité de ses contrôles orientés, Alassane Diallo s’adapte idéalement à tous les systèmes concoctés par ses entraineurs. Robuste et bosseur, le jeune milieu de terrain de formation peut aussi dépanner en défense central afin de prouver que quand ont fait ses armes au Centre Nadia de Lafiabougou puis à l’académie d’Aspire football, le don d’ubiquité sur un terrain de football devient un atout majeur.
Lors de la très célèbre et sélective sélection de l’académie d’aspire football au Mali, Alassane Diallo survole les débats par son talent et les dirigeants d’Aspire Football l’enrôle illico. Au sein de cette académie, le natif de Lafiabougou impressionne ses entraineurs par ses qualités innées. De Dubaï à Dakar en passant par la Belgique, les dirigeants ne jurent que par le nom d’Alassane Diallo. Ils veulent tous avoir la pépite malienne afin de renforcer leurs équipes. C’est le président du Standard de liège Roland Duchâtelet qui arrive à convaincre le jeune à rejoindre son équipe. Alassane paraphe un contrat de quatre ans avec ce prestigieux club Belge mais une vilaine blessure l’éloigne des terrains durant une longue partie de la saison passée. Roland Duchâtelet en commun accord avec le jeune malien décide de le prêter au promu KVC Koninklijke Voetbal Club Westerlo et là, il laisse éclater son génie dans l’entrejeu de cette équipe qui vient de rejoindre l’élite Belge.
En mi-parcours, grâce aux prouesses d’Alassane Diallo dans l’entrejeu, Westerlo occupe la cinquième marche du podium, une place qu’elle n’a jamais obtenue depuis sa création en 1933. « Le football est une passion, mais une passion qui me permet d’atteindre mes rêves les plus fous. Sur un terrain de football, je ne conjugue le verbe « gagner » qu’au présent ». Il a été un maillon essentiel de la qualification des juniors de Dougoutigui pour la coupe du monde junior en Turquie, une coupe du monde qu’il suivra devant les écrans de sa télévision depuis Belgique pour des raisons qu’on ne lui aurait jamais expliquées. Il arrange la mésaventure de la coupe du monde junior dans les tiroirs de l’oubliette et continue à cravacher dur afin de rejoindre la sélection nationale malienne. Une sélection qu’Alassane est prompt à aider à exaucer ses plus grands rêves.
Moussa Samba Diallo