La 10ème édition de la coupe ONATEL s’est déroulée du 31 janvier au 1er février derniers au Burkina Faso. Organisée par l’Office national des télécommunications du Burkina Faso (ONATEL), la compétition a regroupé 6 pays : le Mali, le Niger, le Togo, le Bénin, le Congo et le Burkina Faso. A l’exception du Burkina Faso qui était représenté par 5 équipes (Ouagadougou, Banfora, Koudougou, AS ONATEL et Bobo Dioulasso) tous les autres pays alignaient une sélection. La sélection malienne était composée de 8 athlètes dont 4 garçons et autant de filles qui ont pour noms : Seydou Niang (-58 kg), Samba Niang (-68 kg), Ismaël Coulibaly (-80 kg), Mady Bagayoko (+80 kg), Aïda Thiama (-49 kg), Zéïnab Doumbia (-57 kg), Kadiatou Diallo (-67 kg) et Nana Doumbia (+67 kg).
L’équipe nationale était conduite par deux encadreurs, Gaoussou Soumaré, ceinture noire 4è Dan et Idrissa Coulibaly ceinture noire 5è Dan. La délégation comprenait également un médecin, Ignassa Bengaly et trois arbitres que sont Mamadou Sinayoko et Cheicknè Dicko tous deux arbitres internationaux et Seydou Coulibaly, arbitre national. Comme lors des précédentes éditions, la moisson a encore été belle cette année pour nos mousquetaires qui ont remporté 7 médailles dont 3 médailles en or, 2 médailles d’argent et autant de médailles de bronze.
Au classement général, la sélection nationale a terminé 2ème de la compétition derrière le Niger qui a totalisé 8 médailles dont 4 médailles d’or. Les médailles d’or du Mali ont été remportées par Ismaël Coulibaly (-80 kg), Mady Bagayoko (+80 kg) et Zéïnab Doumbia (-57 kg), tandis que Seydou Niang (-58 kg) et Kadiatou Diallo (-67 kg) ont décroché des médailles d’argent. Les deux médailles de bronze sont à mettre à l’actif de Samba Niang (-68kg) et Aïda Thiama (-49kg).
Selon l’encadreur de la sélection nationale, Gaoussou Soumaré dit ‘’Mafa’’, l’objectif du Mali était la première place du tournoi, mais expliquera-t-il, l’équipe n’a pas eu suffisamment de temps de préparation. «Nous avons commencé les entraînements une semaine seulement le coup d’envoi du tournoi et on n’a fait que deux séances. Il y a aussi le fait que l’équipe était composée à 50% de jeunes combattants qui étaient à leur première sortie internationale», ajoutera le technicien.
Mafa conclura que la sélection nationale tentera de se racheter au Championnat d’Afrique prévu en août en Tunisie et qui constitue cette année l’échéance la plus importante pour les combattants maliens. «Notre objectif est de remporter cette compétition, mais cela ne peut se réaliser sans le soutient de la Fédération malienne de taekwondo et surtout de notre département de tutelle. Le Mali doit reconquérir sa place sur l’échiquier international et nous avons besoin du soutien des plus hautes autorités du pays pour atteindre cet objectif», conclura l’entraîneur national.
B. THIERO
Je voudrais remercier vivement la fédération de Tae kwondo pour son organisation et son travail de tous les jours au seul service du sport de notre pays. Je voudrais féliciter les athlètes qui ont dignement représenté notre pays dans ce tournoi et leur dire de continuer dans ce sens.
Mais je ferai aussi un clin d’œil pour exprimer un sentiment sur la gestion du domaine du sport que je pratique moi-même et que des individus malintentionnés ont détruit petit à petit au point que le Karaté, érigé en fédération bien avant le Tae kwondo, se retrouve aujourd’hui à la traîne des disciplines sportives de notre pays. Cette discipline (le Karaté), qui brille plus par son absence que par ses actions, cette discipline qui a fait de la distribution de grades le principal objectif de son projet de développement et la principale activité de tous les mandats que ces gens ont conduits, a besoin d’être audité tant au niveau de sa gestion que de ses performances et aussi de la validité des grades distribués. A quel âge se tourne-t-on vers la vérité ?
Je voudrais terminer en réitérant mes félicitations à la grande famille du Tae Kwondo qui, à un moment de son histoire, a su faire preuve de sagesse pour l’intérêt du pays au même moment où certains continuent à penser qu’ils seront seuls à porter le Manding sur leur tête, décidés qu’ils sont de léguer à la postérité une discipline déchirée et évidée.
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