Il s’agit de Moussa Traoré (+80kg), Ismaël Coulibaly (-80kg), Samba Niang (-68kg), Seydou Niang (-58kg), Aminata Doumbia (+67kg), Aminata Oumou Traoré (-67kg), Diahara Touré (-57kg) et Aïda Tiama (-49kg). Les huit mousquetaires se sont qualifiés à l’issue du tournoi de sélection qui s’est déroulé samedi dernier au centre Kwan Moon de Baco-Djicoroni.
Composée de quatre combattants et autant de combattantes, la sélection nationale sera dirigée par le coach Gaoussou Soumaré. Pour le Challenge espoir, qui se déroule parallèlement à la compétition des séniors, 7 combattants seront en lice à Abidjan dont 2 garçons et 5 filles. Dans la sélection féminine, figure la médaillée d’or des derniers Jeux africains, Aminata Makou Traoré (-49kg) et l’un des grands espoirs du taekwondo malien, Aminata Doumbia (-57kg). Les autres combattants ont pour nom : Mariam Diarra (-67kg), Kadiatou Diallo (-67kg), Soloba Kamaté (+67kg), Adama Ballo (-58kg) et Toumani Diabaté (+80kg).
Le reste de la délégation est composée du président de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) Mamadou Seydou Ly, de l’arbitre international et secrétaire général du bureau fédéral, Yacouba Traoré et du médecin de l’équipe Abdoul Karim Koné. Environ 60 combattants et combattantes issus des différents dojos du District ont participé au tournoi de sélection. La coupe du monde francophone, faut-il le rappeler, regroupe tous les pays francophones et met aux prises les équipes nationales masculines et féminines. Chaque pays doit être représenté par huit combattants dont quatre garçons et autant de filles. Pour cette 8è édition, huit catégories sont en lice : les -58kg, -68kg, -80kg, +80kg (chez les garçons), les -49kg, -57kg, -67kg et +67kg (du côté des filles).
On s’en souvient, lors de l’édition inaugurale disputée en 2005, Daba Modibo Keïta avait offert à notre pays sa première médaille d’or en se hissant sur la plus haute marche du podium des lourds. Trois ans plus tard (2008), ce sera au tour de Djénéba Doumbia de remporter le précieux métal, devenant ainsi la première combattante malienne à inscrire son nom au palmarès du prestigieux trophée. Deux autres combattants maliens ont fait parler d’eux lors de l’édition de 2010 en décrochant la médaille d’argent : la médaillée d’or des derniers Jeux africains, Aminata Makou Traoré et son coéquipier de l’équipe nationale, Oumar Cissé.
Le Mali n’est jamais revenu bredouille d’une coupe du monde francophone, souligne un responsable de la FEMAT, qui indique que l’objectif de la sélection nationale est de remporter au moins quatre médailles à Abidjan. Certes, Daba Modibo Keïta et Djénéba Doumbia ne figurent pas parmi nos huit porte-drapeaux à cette 8è édition du grand rendez-vous de la Francophonie.
Mais malgré l’absence de ces deux grands noms du taekwondo national, les responsables de la FEMAT affichent un bel optimisme et assurent que le Mali peut faire autant sinon mieux que lors de la précédente édition. Une demi-dizaine de combattants maliens peut prétendre au podium à Abidjan, estime un membre du bureau fédéral de la FEMAT qui citera, entre autres Aminata Oumou Traoré, Soloba Kamaté (-67kg), Toumani Diabaté (+80kg), Seydou Niang -58kg) et le médaillé de bronze au dernier Championnat du monde, Ismaël Coulibaly (-80kg).
Souleymane Bobo Tounkara
jeudi 31 mai 2012
60 personnes,kel sont sont les chances du mali(en %)? j’espere ca ne sera pour une simple visite de courtoisie familliale.bonne chance au mali pour ne pas donner raison à l’autre federation de taekwondo.
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