Le collectif des clubs signataires de la pétition pour alerter l’opinion nationale et internationale, sur le non respect des statuts qui régissent l’instance dirigeante du football malien, a animé un point de presse sur le sujet, le lundi 23 avril 2013 au siège de Capitol-Transit à Hamdallaye.
Boubacar M’Baba Diarra, le président du collectif des 12 clubs signataires de la pétition pour dénoncer le non respect des statuts de la Fémafoot, a campé le décor à l’ouverture des discussions. Cette rencontre avec la presse vise à informer l’opinion nationale et internationale sur la grave violation des textes par le Comité exécutif de la fédération malienne de football, a-t-il précisé.
Dans le souci de maintenir un climat de dialogue entre les acteurs du football, le Collectif a adressé une correspondance datant du 16 avril 2013, au président de la Femafoot pour attirer son attention sur la situation qui risque de mettre en mal la tenue de l’Assemblée générale ordinaire, prévue pour le 12 juillet prochain.
En fait, le Collectif prône le respect strict des textes qui régissent l’instance du football pour le bonheur de tous les amoureux du sport-roi. C’est pourquoi, M’Baba a indiqué qu’avec une bonne organisation, les Aigles du Mali décrocheront un ticket pour la Coupe du monde 2014.
Il a aussi laissé entendre qu’il est nécessaire d’attirer l’attention des acteurs du football national sur la dérive autoritaire que veut provoquer le bureau exécutif de la Femafoot. Pour éviter de basculer le football malien dans une crise inutile, le Collectif veut faire revenir Hammadoun Kolado Cissé, le président de la Femafoot et son équipe, sur la voix de la légalité.
Le bureau exécutif ayant failli à sa mission, est en passe de perdre toute légitimité. Pour faire face à cette situation, 12 clubs ont signé une pétition pour exprimer leur indignation face au nom respect du statut qui régit le bureau exécutif de la Femafoot.
Que s’est-t-il passé exactement ?
Selon Maître Ousmane Thierno Diallo, un des acteurs de l’actuel statut de la Femafoot, les dispositions de l’article 49, alinéa 1 stipulent que «le secrétaire exécutif du Comité exécutif doit faire un appel à candidature, en vue du renouvellement du bureau, à 90 jours avant l’expiration de son mandat». Sous cet angle, le mandat du bureau en place qui arrive à terme le 12 juillet 2012, n’a pas respecté la date de l’appel à candidature (un premier acte pour la suite). Il a rappelé que l’actuel bureau exécutif a été élu le 12 juillet 2009, lors de l’assemblée générale ordinaire de l’instance du football national à Tombouctou pour un mandat de 4 ans. Partant de là, ce mandat arrive à terme le 12 juillet 2013. Selon les dispositions de l’article 49, alinéa 1 du statut de la Fédération, à 90 jours de la fin du mandat, le secrétaire général de la Femafoot est tenu à lancer un appel à candidature pour le congrès ordinaire de la Fédération, qui se tient à l’accoutumée à la fin de chaque mandat. Cet appel à candidature devait avoir lieu le 12 avril 2013. Chose qui n’a pas été faite. Ceci étant, le bureau perd sa légitimité. Ce qui est non négligeable dans la vie d’une association.
Rappelons qu’un exemplaire de la lettre adressée au président de la Femafoot a été envoyé à la Caf et la Fifa pour les informer de la situation.
Des interrogations sur le collège électoral
D’après le général Boubacar M’Baba Diarra, il serait difficile de se focaliser sur un texte précis car il y a plusieurs documents relatifs à l’élection pour la présidence de la Fémafoot. Des démarches seront entreprises par le Collectif dans les jours à venir pour connaitre auquel des documents se fier pour les prochaines échéances, notamment en ce qui concerne le collège électoral.
Les clubs signataires sont : le Djoliba Ac, l’As Bakardjan, les Onze Créateurs, le Stade malien, l’Office du Niger Sport, le Csk, l’Asb, Atar Club,l’Asom, la Jeanne d’Arc et l’Asko. Pour finir, il a indiqué que le Collectif des clubs signataires va agir uniquement par la voix des textes pour mettre les choses dans le bon sens.
Yacouba TANGARA
La ligue de football du District IV équipe des arbitres
Un bel exemple à suivre
La salle de conférence de la Mairie de la commune IV, a servi de cadre pour la remise d’équipements pour les arbitres de la commune IV, d’une valeur de 2 millions de francs Cfa aux arbitres, le mardi 23 avril 2013.
Issa Sidibé, président de la Ligue de football du district IV a rappelé, à l’ouverture de la cérémonie, que cette initiative est une grande première en commune IV. Il a souligné qu’il n y a pas de football sans les arbitres, mais ceux-ci manquent cruellement de sponsor. M. Sidibé a noté que la commune IV a une trentaine d’arbitres qui officient dans les rencontres du championnat national de football. Ces arbitres font aujourd’hui une fierté de toute la commune avec leurs différentes prestations. Cependant, personne ne peut récompenser un arbitre à sa juste valeur. Un arbitre c’est un juge, il n’a pas d’équipe, encore moins un entraineur, a-t-il ajouté. Pour finir, il a exhorté les bénéficiaires d’utiliser ces équipements à bon escient.
Ablaye Keïta, porte parole des arbitres a, au nom des siens, remercié les donateurs. Il a indiqué que leurs équipements coûtent chers. Par ailleurs, Ablaye Keïta, a profité de l’occasion pour lancer un appel envers la mairie, d’aider sa corporation à faire des formations.
Le maire de la commune a été représenté par Mamadou Kanouté, 2e adjoint au maire. La cérémonie a enregistré la présence de Alou Sangaré, secrétaire général de la Mairie de la commune IV, Sékou Diogo Keïta, président du comité local des Sports de la commune IV et plusieurs arbitres qui se sont réjouis de cette initiative.
Yacouba TANGARA