Les finales de la 2ème édition de Streetball se sont jouées la semaine dernière au terme desquelles l’équipe de Quinzambougou en hommes et celle d’Hamdallaye en dames se sont hissées sur la plus haute marche du podium en battant respectivement Médina Coura (33-34) et Faladié (36-35).
L’édition 2014 de streetball a connu son épilogue la semaine dernière sur le terrain de basket-ball du Palais de la culture Amadou H. Bah. Chez les hommes, le team de Quinzambougou s’est succédé à elle-même en battant in extremis celui de Médina Coura (34-33). La «guerre» des dames qui s’est disputée entre Faladié et Hamdallaye a tourné en la faveur du team d’Hamdallaye qui l’emporte sur le fil (36-35). La petite finale a opposé Badalabougou à Hippodrome. Les joueurs de l’Hippodrome ont créé la sensation en dominant 20-11 l’équipe de Badalabougou. Comme il fallait s’y attendre, après le succès enregistré lors des éliminatoires qui se sont étalées sur plusieurs mois, le minuscule terrain du Palais de la culture a refusé du monde, samedi lors du bouquet final de la compétition.
Parmi les spectateurs, figurait une belle brochette de personnalités dont Racine
Thiam, promoteur de l’IST ; Salif Keïta, représentant d’Orange-Mali et le
ministre des Sports, Housseini A. Guindo, qui a tenu lui-même à présider la
finale. «Cette initiative entre dans le cadre de la politique mise en œuvre par mon département pour le développement des sports. C’est à travers ces genres de tournois que nous pouvons détecter les talents et promouvoir le basket-ball dans notre pays. Chapeau donc aux organisateurs et au sponsor Orange-Mali», a dit le ministre Housseyni A. Guindo.
Pour revenir à la finale qui a mis aux prises, chez les hommes, l’équipe de
Quinzambougou et celle de Medina Coura, elle a donné lieu à une belle
empoignade qui a tenu le public en haleine pendant plus d’une heure. Les deux
meilleures équipes du tournoi ont fait honneur à leur statut en gratifiant les
spectateurs d’un beau spectacle qui a finalement tourné à l’avantage des
joueurs de la Commune II.
L’équipe championne a illuminé par sa belle prestation et a confirmé tout le bien dont on pensait d’elle, en s’imposant sur le fil du rasoir (34-33). Malgré la pression de ne pas perdre l’occasion d’être couronnée à deux reprises successivement, les joueurs de Quinzambougou n’ont pas tremblé. Ils ont produit le meilleur basket et c’est fort logiquement qu’ils dicteront leur loi à leurs adversaires qui ont pourtant produit un bon jeu et ont souvent dépassé le champion dans les paniers.
Le duel des dames a été très plaisant et malgré que l’équipe Faladié ait dominé pratiquement toute la rencontre, elle trébuchera à quelques minutes de la fin face à la reine de la saison 2013-2014 de basket-ball, Fatoumata Kinkeu Coulibaly et ses coéquipières.
Les équipes championnes ont empoché au passage la coquette somme d’un million de FCfa, contre 250 000 FCfa pour les finalistes malheureux. Les meilleurs joueurs qui se sont démarqués grâce à leurs talents ont eu des cadeaux. Il faut par ailleurs rappeler que le coup d’envoi de la deuxième édition de streetball avait été donné il y a de cela trois mois et 16 équipes issues des quartiers de Bamako avaient pris le départ. La compétition qui mêle sport et culture est destinée essentiellement aux jeunes et a pour objectif de rassembler et de promouvoir les sportifs et les artistes. «L’engouement suscité par ces deux éditions a largement dépassé nos attentes. Les jeunes ont compris qu’au-delà de l’enjeu sportif, l’initiative leur offre une formidable opportunité de se retrouver et de tisser des liens d’amitié», confiait l’un des promoteurs dès la deuxième journée du tournoi, Boubacar Keita dit Fodé.
Les 16 équipes participantes ont été sélectionnées dans les quartiers de la
capitale et toutes les six Communes du District étaient représentées. Il y
avait au total quatre équipes féminines. Le tournoi était ouvert à tous les
joueurs de basket-ball, y compris les joueurs étrangers qui vivent au Mali ou
qui évoluent dans le championnat malien. Les éliminatoires se disputaient tous
les samedis au rythme de quatre matches par journée et étaient marquées par des
prestations d’artistes et d’humoristes. Les acrobates et les marionnettistes
faisaient également partie de la fête et mettaient à profit les pauses pour
enflammer le public.
Vivement la 3ème édition.
Ye