Stade malien de Bamako : Une chirurgie s’impose à tous les niveaux

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 La saison 2011 2012 a définitivement pris fin avant-hier, dimanche 21 octobre 2012,  pour le stade malien de Bamako. Lors de cette ultime rencontre pour le compte de la coupe de la confédération africaine de football, les blancs de Sotuba recevait le Wac du Maroc. Un match qui a été sanctionné par un score nul de 3 buts partout. Au delà de cette saison décevante, le sacrifice consenti par les dirigeants du club mérite d’être souligner et saluer.

 

Le Stade malien de Bamako

Les objectifs du Stade malien de Bamako pour la saison 2011-2012 étaient entre autres : remporter le titre de champion du Mali et la coupe du Mali, surtout jouer la phase finale de la ligue des champions africaine. Malheureusement et compte tenu de beaucoup de paramètres, ses objectifs n’ont pas été atteints. Cependant, comme lot de consolation, les blancs de Bamako ont obtenu la deuxième place du championnat, une chose qui leur permet de jouer les tours préliminaires de la ligue des champions africaine. Les facteurs qui ont conduit l’équipe à ce fiasco sont nombreux. Il s’agit de la méthode de recrutement du club, le limogeage de l’entraineur Kamel Djabour, remplacé par le Ghanéen Abdourazack Karim, lui aussi remplacé par Baye Bah qui a été l’une des plus grandes déceptions de cette année. Voyant son club  directement dos au  mur, le présidant Boukary Kolon Sidibé a pris ses responsabilités en faisant venir un entraineur blanc en la personne d’Emmanuel Souloye.

Il faut reconnaitre que cette année, même le simple observateur était surpris de la prestation du stade malien, méconnaissable à tous les niveaux. Il est vrai que les attentes n’ont pas été comblées. Mais, il est aussi bon de reconnaitre les efforts fournis par les premiers responsables du club pour mettre les joueurs dans les conditions les plus adéquates. Les infrastructures sont bien entretenues, les joueurs sont très bien rémunérés. Bref, toutes les meilleures conditions pour jouer au foot était là, mais hélas. Pour le président du club tout ceci appartient désormais au passé. Mieux vaut tard que jamais, pour la saison 2012-2013 le comité directeur du club veut prendre le taureau par les cornes. Il envisage le recrutement d’un entraineur digne de ce nom. A signaler qu’on a  mis fin, en commun accord, au service de l’entraineur Emmanuel Souleye. Qui pour des raisons familiales ne pourra plus entrainer l’équipe. Du côté de l’effectif, certains jeunes ont intégrés l’équipe première. Des renforts de taille notamment le recrutement d’un joueur guinéen, du gardien Bozo Mounkoro de l’Asko, Isiaka Samaké du centre Salif Keita, Amara Konaté de l’ASB le jeune ….. du Nianan de Koulikoro, sans compter les retours de Ousmane Bagayoko, Abdoul Aziz Maïga et tous deux ancien du club et Makan Konaté. De sources très bien introduite, le premier responsable du club est déterminé à faire un toilettage total s’il le faut pour le bonheur du stade malien de Bamako. Le vent du changement qui plane sur Sotuba risque d’emporter, en plus des joueurs, certains membres du comité directeur. Ces mêmes sources nous font savoir que même le bureau des supporters sera concerné. C’est dire que le président Kolon a enfin décidé de prendre toute ses responsabilités. Il doit savoir qu’aujourd’hui il faut obligatoirement une chirurgie totale et cela a tous les niveaux du Stade malien de Bamako pour avoir un lendemain meilleur.

À bon entendeur salut !

Madou Maiga

 

 

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8 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi ne pas faire venir des joueurs “blancs”? si la bonne chirurgie consiste à faire dégager l’entraîneur “noir”. C’est vraiment dommage!!!!
    🙁 🙁 🙁 😈 😈 😈

  2. L’entraîneur blanc n’est pas la solution, respectez vous vous-même d’abord. A compétences égales “l’entraîneur blanc” aura plus de résultat que “l’entraîneur noir”.Parce que tout simplement ici au Mali (et en Afrique en général), le “blanc” est respecté et on le laisse faire son travail, ou du moins on s’y immisce le moins possible. Par contre l’entraîneur “noir” ne bénéficie pas d’égards qui lui sont dus. Bien qu’il soit spécialiste, on lui dira toujours “fais ceci, fais cela; ou fais comme ceci et non comme cela”. Et si c’est un malien, c’est encore pire.
    Prenez l’exemple sur certains clubs de la capitale où ça commence à bouger dans le bon sens avec un “entraîneur noir” bien respecté…

  3. Cette année ça pas marché mais je crois que avec tous ces changements de Mr Sidibé nous aurions un bouffé d’oxygène car sommes abitués au slogan “BLANC JOUE BLANC GAGNE!!!!!!!”

  4. ” en faisant venir un entraineur blanc ” 😆 😆 😆 🙄

    imaginez un article européen ou arabe disant ” le présidant mr x a pris ses responsabilités en faisant venir un entraineur noir ” 🙄

    • De quoi tu te Mel toi traitre d’ algérien. Du courage les blancs sa marchera l année prochaine inchalla

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