Stade Malien de Bamako : Les raisons d’un échec prévisible

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Première équipe malienne à remporter une coupe africaine (Coupe CAF remportée le 5 Décembre 2009) depuis l’indépendance du pays en 1960, le Stade Malien de Bamako est en passe de passer l’une des mauvaises saisons de son existence. Et pourtant tous les moyens et atouts étaient réunis cette année pour que les Blancs récrivent à nouveau une nouvelle page du football après celle de 2009. Sauf cataclysme sportif, le Stade ne peut plus prétendre à être champion du Mali alors ce qui est sûr et certain, les Blancs n’iront pas en finale de la coupe du Mali car éliminés dès les 1/16e de finales par la J.A de Bamako.
S’il y a des joueurs qui bénéficient de la plus grande commodité et du confort c’est bel et bien ceux du Stade Malien de Bamako. Il suffit de se rendre à Sotuba pour s’en  rendre compte. Sur ce côté on ne peut rien reprocher aux responsables du club de n’avoir pas créé un cadre idéal et  propice pour permettre aux joueurs d’avoir des résultats probants. Mais là où le bas blesse, c’est d’avoir recruté Abdoul Razak Karim, un entraîneur en complète déphasage des réalités du football moderne du moment. En plus de cela, c’est un entraîneur presque malade qui dirigeait les entraînements à partir d’une chaise. La preuve même lors des matches de compétitions, on le voit souvent assis laissant l’initiative à ses adjoints.  Ce qui s’est senti sur les joueurs sur le plan physique et surtout d’un manque criard de cohésion entre les joueurs. Pour tous ceux qui ont connu Razak lors de ces deux précédentes passages au Stade,  le coach dirigeait les entraînements  avec le ballon jusqu’à la fin. Ayant perdu toutes ses aptitudes physiques à bien travailler et marchant à peine, on se demande quelle mouche a pu piquer les responsables à aller lui chercher alors que les meilleurs coaches ne manquent pas du tout.  Selon certaines indiscrétions ce sont les supporters du Stade qui ont obligé le comité de gestion à faire venir Razak parce qu’ils auraient appris que ce dernier était pressenti pour entraîner la J.A. Allez savoir le reste ! Le drame c’est que Razak était payé à 1million de francs CFA net  sans son véhicule, son carburant et son loyer. Un véritable gâchis alors que les autres entraîneurs des 15 autres clubs sont payés entre 125.000 à 400.000 FCFA. Autre raison c’est le fait que les dirigeants du club ont engagé un bras de fer avec la ligue de football de Bamako en privant l’équipe des différentes compétitions traditionnelles   à cause des conflits de personnes au sujet de l’élection du président de la ligue de Bamako. Cela s’est répercuté jusqu’à la fédération avec la suite qu’on connaît depuis le 12 novembre 2011 lors de l’assemblée générale de la Femafoot. Kolon et compagnie jugés comme des perturbateurs au sein du football malien ont été exclus du bureau exécutif de la fédération malienne de football. Aussi tout le monde est au courant de la  guerre de clans au sein du comité de gestion du Stade entre les pro-Kolon et les pro-Sam, même si cette guerre ne s’est pas transportée sur la place publique comme ce fut le cas au sein  du Djoliba. Autre raison plus capitale, c’est le fait que le club n’a pas du tout recruté de bons joueurs depuis le départ de la majorité des vainqueurs de la coupe CAF 2009 sous d’autres cieux. Les dirigeants se sont contentés de recruter des vieux joueurs vieillissants et d’autres qui ne sont pas à la hauteur. Avec toutes ses raisons  on peut dire sans se tromper que cette contreperformance n’est pas donc une surprise. Sinon tout le monde était convaincu avec un peu de sérieux et d’objectivité réelle, le Stade allait récrire de nouveau une nouvelle page de son histoire.  On ne  peut pas prétendre à devenir un grand d’Afrique si on ne s’y attèle pas du tout. Sinon il était écrit quelque part que  les Blancs allaient se qualifier pour la phase finale de la ligue des champions après avoir mené le score à l’aller et pris l’avantage au retour à 25 minutes de la fin du match. La défaite du Stade incroyable face au COB (2-3) après avoir mené 2-0 a fini par ouvrir les yeux des responsables du club avec à la clé le limogeage de Razak. Aujourd’hui avec l’élimination du Stade en coupe du Mali dès les 1/16e de finale risque de  provoquer des eaux troubles à Sotuba. Sauf cataclysme sportif, le Stade ne peut plus prétendre au titre de champion car distancé de 7 points par son éternel rival, le Djoliba  assoiffé de titre depuis trois années et cela à 8 journées de la fin du championnat national.  Comme dirait l’autre tout est possible en football ce dont espèrent les supporters et responsables du club. En attendant le Stade doit jouer un match en coupe CAF en vue de se qualifier à la phase de poule et de rester à l’affût en championnat. En entendant la fin de la saison c’est  ça doute un véritable sentiment d’amertume et de frustration qui animent Sotuba. Aux dirigeants et supporters de tirer les enseignements et leçons de cet échec patent où tout le monde est responsable (dirigeants, supporters et joueurs) pour ne pas commettre les mêmes erreurs l’année prochaine.
Sadou Bocoum        

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6 COMMENTAIRES

  1. le stade doit se débarrasser de joueur fini qui étaient dans la poubelle, si faire venir solo, cisse, kida, bako. que Dieu sauve le grand Stade amen!!!!!!!!!!

  2. Depui sam esr quiter stade stade est fini ceti anne ni championna ni coupe du mali resconsables de
    echec de stade ce kolon depu’in le venu in la acheté quel bon joueur
    depui in le venu son travaille in la limonge drame quelque qui en toudonnes me probléme de stade pa entraineur kolon il doin quitter

  3. Le problème du STADE à commencer le jour ou SAM à quitter la tête du STADE car n’ayant jamais la volonté de partir.De ce fait il tire les ficelles derrière avec son homme de main youssouf.
    Mais il est clair aussi quand on est président il faut s’assumer;et un club ne peut pas être gerer par trois personnes seulement comme le cas actuel.
    Kolon doit avoir les pieds sur terre et avoir une discussion franche avec l’ensemble des supporters et dirigeants sinon ce sera une anné très blanche que DIEU nous en garde (amen).

  4. eCOUTEZ LA VIE EST AINSI FAITE il y’a des années ou ça marche d’autre ou ça marche pas c
    comme vous l’avez bien conclu il faut tirer les leçons et avancer
    vive le stade
    blanc joue blanc gagne mais cette année il faut plutot dire blanc ne joue pas blanc perd
    tres fraternellement

  5. les dirigeants actuels oublient que le stade, c’est le jardin d’enfants, on forme les jeunes joueurs, et on ne recrute pas des joueurs vieillssant d’un autre club.

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