Aux dernières nouvelles l’ASFA – YENNENGA a décidé de saisir officiellement la CAF et la FIFA dans le différend qui l’oppose au Djoliba AC de Bamako à propos du Joueur Moustapha Niang. (L’intégralité de la correspondance adressée à la FEMAFOOT).
Les réserves portées par le Racing Club de Diré (RCD) contre le Djoliba AC de Bamako à l’issue des 16ème de finale de la Coupe du Mali font aujourd’hui couler autant d’encre que de salive. Le club de départ du joueur concerné, Moustapha Niang, à travers la Fédération Burkinabé de Football vient d’adresser une correspondance à la FEMAFOOT avec ampliation à la CAF et à la FIFA, confirmant les biens fondés de la requête du RCD. Le hic, c’est que la lettre en date du 26 Mai, un détail et non des moindres, n’a suscité la moindre réaction ni de la part du Djoliba AC ni de la FEMAFOOT puisque le joueur continue d’évoluer dans le championnat national.
Le courrier est daté du 26 mai, c’est-à-dire, presque 10 jours après la rencontre RCD-Djoliba AC comptant pour les 16ème de finale de la Coupe du Mali qui ont vu les Rouges de Bamako prendre le dessus sur leurs hôtes à Diré par le score de 4 buts contre 1.
Quelques jours après la rencontre, l’entraineur des Diréens a introduit une requête contre le joueur Moustapha Niang, selon lui, disqualifiés pour disputer le match. Mais la Fédération n’a jamais de suite à la réclamation.
Et le joueur ciblé continuera d’évoluer avec son club aussi dans les matches de la Coupe du Mali que ceux du Championnat national dont les derniers (du club) remontent respectivement 08 et 12 juin derniers contre l’USFAS (4-1 et 1-0).
En clair, la Direction du Djoliba AC et la FEMAFOOT ont délibérément ignoré la lettre du club de départ de Moustapha Niang pendant tout ce temps (26 mai – 12 juin). Ce qui ne manquera pas de conséquences pour les deux entités.
Faut-il rappeler que ladite correspondance a été également adressée à la Confédération Africaine de Football (CAF) et à la Fédération Internationale de Football (FIFA)?
Pour l’instant, on ne relève aucune réaction de ces organisations. Et l’ASFA-YENNENGA n’entend pas abandonner la partie.
En tout état de cause, la direction du Djoliba et la FEMAFOOT ne devraient s’en prendre qu’à elles mêmes en cas de sanctions.
B.S. Diarra