Sortie de crise du football malien : Le ministre Poulo dit tout

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Le ministre Housseini Amion GUINDO
L'ex- ministre de l'Education, Housseini Amion GUINDO

Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, le ministre des Sports, Housseini Guindo dit “Poulo” revient sur les circonstances qui l’ont conduit à dissoudre le bureau de la Fédération malienne de football, les contours de l’accord de sortie de crise signé et sa propre participation à la mouvance présidentielle…

Pourquoi aviez-vous dissous le bureau de la FEMAFOOT dirigé par Boubacar Baba Diarra?

La crise au sein de la FEMAFOOT a débuté en 2013, suite au renouvellement du bureau exécutif à Mopti. Des mésententes ont plongé le bureau dans une crise qui a duré presque quatre ans. Tout le Mali a tenté une médiation en vain: le président de la République  Ibrahim Boubacar Kéita; Dioncounda Traoré, ancien chef de l’Etat; Issiaka Sidibé, le président  de l’Assemblée nationale; les leaders religieux Ousmane Cherif Madani Haidara, Mahmoud Dicko et le Chérif de Nioro; les familles fondatrices de Bamako, le Comité Olympique qui regroupe 32 associations sportives, les personnes âgées, etc.  Toutes ces personnalités ont tenté de faire la paix entre les deux tendances rivales qui se combattaient au sein du bureau de la FEMAFOOT. Toutes ces médiations ont échoué.

Face à cette situation de blocage, le ministre des Sports que je suis, garant du bon fonctionnement du sport national, n’avait d’autre choix que de dissoudre le bureau fédéral. Il ne fallait pas permettre que dans un contexte de crise, un nouveau bureau soit mis en place car il aurait été également contesté et  la crise se serait poursuivie au moins jusqu’en 2021. Plusieurs cadres de la FEMAFOOT étaient en effet suspendus à vie, d’autres pour  20 ou 30 ans : ils auraient été exclus des élections prévues pour fin 2017 et auraient continué à contester le bureau sorti de ces élections. La crise avait conduit à la formation de bureaux parallèles. La crise s’était même délocalisée au niveau des ligues : Ségou avait eu deux ligues,   Bamako aussi.

En dissolvant le bureau fédéral, mon but était de donner au pays les moyens de résoudre à l’interne la crise de la FEMAFOOT.Je savais que la FIFA  suspendrait la FEMAFOOT suite à ma décision.

Un accord de sortie de crise a été signé le 27 avril: dans quelles circonstances ?

Avec le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga, nous avons rencontré toutes les parties. Le Premier Ministre, après m’avoir consulté, a désigné une équipe de médiation composée du Ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté; du ministre de la Jeunesse,  Amadou Koita; du directeur national des Sports qui me représentait; du président du Comité de normalisation du football que j’avais nommé, et d’autres personnalités.

L’équipe de médiation a réuni les deux camps rivaux pendant deux jours. Les discussions ont abouti à un accord.

Cet accord n’est-il pas un désaveu de votre décision de dissoudre le bureau de la FEMAFOOT ?

Au contraire, c’est ma décision qui a permis l’accord de règlement de la crise. Elle a permis aux deux parties de  se mettre autour de la table pour discuter, ce qui n’avait pas été possible avant la dissolution du bureau. L’équipe de médiation désignée par le Premier ministre n’est pas plus respectable que le président de la République ou les autres personnalités qui, auparavant, avaient tenté sans succès une médiation. Si la médiation a abouti cette fois-ci, c’est parce qu’elle intervenait après que le bureau fédéral avait été mis en position  de faiblesse suite à sa dissolution. Et dès lors qu’il y a eu accord entre les parties en conflit, je ne pouvais que revenir sur  ma décision. Je n’avais aucune raison de maintenir des sanctions qui pouvaient empêcher nos jeunes de participer à la Coupe d’Afrique.

Quel est le contenu de l’accord ?

L’accord répond à tout ce qu’on avait demandé auparavant. Les parties signataires  se sont engagées à lever toutes les sanctions liées à la crise; à suspendre toutes les actions judiciaires tant au plan nation qu’international. En plus, le bureau dirigé par Boubacar Diarra s’est engagé à s’auto-dissoudre au plus tard le 12 juin 2017 pour que soit mis en place un Comité de normalisation sous la supervision de la FIFA. La présence de la FIFA a pour but de constater l’auto-dissolution du bureau fédéral et de donner une reconnaissance internationale au Comité de normalisation.

En outre, les parties ont proposé au gouvernement du Mali :

– l’annulation des décisions numéro 001 1/MS-SG du 8 Mars 2017 portant dissolution du Comité  exécutif de la FEMAFOOT et numéro 0012/MS-SG du 11 Mars 2017 portant mise en place d’un Comité provisoire ;

– l’indemnisation du “Djoliba AC” et des “Onze Créateurs” de Niaréla en raison de leur disqualification suite à la décision de suspension prise par la FIFA contre la FEMAFOOT.

L’accord prévoit enfin le maintien dans le bureau dirigé par Boubacar Baba Diarra du vice-président et du Secrétaire général du Comité de normalisation que j’avais désignés.

Avez-vous des garanties que Boubacar Baba Diarra respectera le protocole d’accord ?

La meilleure garantie d’exécution du protocole d’accord, c’est le peuple malien lui-même. Boubacar Baba Diarra a signé l’accord librement et devant tout le peuple. Le Premier ministre est garant de l’accord.De surcroît, ce mardi, les protagonistes de l’accord seront reçues par le président de la République. Y a-t-il de garanties plus sûres que celles du président de la République, du chef du gouvernement et du peuple malien ?

Que répondez-vous à ceux qui pensent qu’en remettant Boubacar Baba Diarra à sa place, le gouvernement vous a trahi ?

Je ne pense pas avoir été trahi par le gouvernement. Le Premier ministre a engagé tout le gouvernement après m’avoir régulièrement consulté.

N’avez-vous pas perdu la face devant Boubacar Diarra  qui revient à la tête de la FEMAFOOT ?

Je ne le crois pas. Boubacar Diarra avait chassé des personnes du bureau fédéral. Ces personnes s’étaient tournées vers le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui avait déclaré leur suspension nulle. Malgré cette décision du TAS, Diarra avait maintenu la suspension. Lorsqu’on se permet de violer les lois, l’Etat a le devoir de vous rappeler à l’ordre. En tant que ministre des Sports, garant de l’application des textes dans ce secteur, je me devais d’agir. En dehors de cela, il n’ya aucun problème entre moi et Boubacar Diarra.

Vous parlez du retour de Boubacar Baba Diarra comme d’une victoire de l’intéressé. Est-ce vraiment une victoire ? Je ne le crois pas. En effet, Diarra  revient mais pour lever toutes les suspensions qu’il avait décidées. Diarra revient mais pour traiter avec ceux-là même qu’il avait chassés. Diarra revient mais pour seulement 45 jours. Diarra revient mais pour procéder, avant le 12 juin, à l’auto-dissolution de son propre bureau et passer le pouvoir à un comité de normalisation qui organisera les futures élections. Et en attendant que ce Comité voie le jour, Diarra est flanqué d’un secrétaire général issu du bureau provisoire que j’avais installé. Ce secrétaire général remplace Yacouba Djan auquel Diarra tenait absolument. Est-ce vraiment là une victoire de Boubacar Baba Diarra?

Comment expliquer votre maintien dans le gouvernement malgré la crise, quand on sait que d’autres ministères secoués par des grèves ont perdu leurs titulaires?

Je laisse cette appréciation à celui qui a formé le gouvernement.

La crise de la FEMAFOOT ne vous a-t-elle pas affaibli politiquement ?

Non, je ne le pense pas. La crise sportive dont nous sortons est la plus grave qu’un gouvernement ait affrontée depuis 1960 car elle avait des implications dans tous les domaines. J’ai pris une décision qui, certes, aurait pu m’affaiblir, mais je préfère toujours prendre une mauvaise décision que de ne pas décider. La crise m’a remis en selle car la solution est venue de la dissolution que j’ai prononcée.

Comment sera géré le cas de du sélectionneur national, Alain Giresse ?

Alain Giresse a été recruté par le bureau de la FEMAFOOT sur la base d’un contrat d’objectifs. Ces objectifs consistaient, de la part de Giresse, à qualifier le Mali à la coupe d’Afrique et à la Coupe du Monde de football. Mais le contrat en lui-même était mauvais car il ne chargeait pas Giresse de remporter une coupe. En qualifiant le Mali pour la phase finale de la Coupe d’Afrique 2017, Giresse a  rempli une part du contrat. Il restait le second objectif à atteindre: qualifier le Mali pour la Coupe du monde. Mais du fait que l’équipe nationale a été éliminée dès le premier tour de la CAN 2017, le bureau de Boubacar Baba Diarra et le sélectionneur se sont retrouvés sous la pression de l’opinion publique. Au lieu d’assumer sa faute (la signature d’un mauvais contrat), le bureau de Diarra a voulu se débarrasser du sélectionneur Giresse. Et pour cela, il m’a demandé de verser au sélectionneur des indemnités de départ de 300 millions de FCFA. J’ai refusé net.

Vous savez, je viens d’un village pauvre. A 7 ans, avec mes deux frères de lait, je devais marcher pieds nus sur des pierres brûlantes pour aller à l’école distante de plusieurs kilomètres. Il n’y avait pas d’infirmier 80 km à la ronde et mes deux frères sont décédés à une semaine d’intervalle sans que je sache à ce jour pourquoi. Croyez-vous que je sois capable de payer 300 millions d’argent public à une seule personne parce qu’un bureau de la fédération a signé un mauvais contrat ? Je ne le ferai jamais ! Combien de puits, d’écoles et de dispensaires pourrait-on construire avec une telle somme ? J’ai dit au bureau d’assumer sa faute et que l’Etat ne paierait pas pour lui. J’ai souligné que je m’en tenais au contrat signé entre le bureau et Giresse: si ce dernier n’arrive pas à nous qualifier pour la Coupe du monde, il sera remercié pour avoir manqué son second objectif et l’Etat gardera son argent. Ayant su ma position, des membres du bureau fédéral sont allés raconter que si Giresse gardait son poste, c’était parce qu’il était “l’homme du ministre”. La vérité est autre. Diarra lui-même a prétendu que Giresse devait partir car sa sécurité ne serait pas garantie au Mali. La vérité est autre et je ne comprends pas comment on se permet de jeter le discrédit sur tout un pays pour masquer les mauvaises clauses d’un contrat.

Quelle est la force actuelle de votre parti, la CODEM, du point de vue des élus ?

La CODEM, à l’issue des élections communales du 20 novembre 2016, a obtenu 707 conseillers et 38 maires, ce qui nous classe 4ème rang des forces politiques du Mali,  derrière le RPM, l’ADEMA et l’URD. Nous sommes la 3ème force politique de la mouvance présidentielle après le RPM et l’ADEMA. Nous avons bénéficié, plus tard, de multiples adhésions à Sikasso, Diago, Bamako et ailleurs. Ces adhésions ont porté à 737 le nombre de nos conseillers communaux. A l’Assemblée nationale, nous sommes aussi la 4ème force avec 5 députés. Nous ne cessons de progresser puisqu’en 2009, nous n’étions que le 6ème parti sur l’échiquier national.

Votre force électorale ne se reflète pas dans votre représentation au gouvernement…

Notre congrès qui se tiendra du 13 au 14 mai 2017 tranchera cette question.

Vous n’êtes que ministre des Sports malgré votre poids électoral…

Contrairement à ce que vous insinuez, le sport revêt à mes yeux la plus haute importance. C’est par le sport que je suis entré dans la politique. En 2004, à Sikasso, on m’a confié un club de football (le Stade malien de Sikasso) qui, la même année, est montée en première division. C’était historique pour la jeunesse de Sikasso car le club, créé depuis 1963, n’avait jamais réussi un tel exploit. Sur ces entrefaites, un député est décédé à Sikasso en 2005. J’ai été alors démarché par le RPM pour être son candidat. Je n’étais pas militant de ce parti qui n’avait même pas de siège local. Lors de cette élection législative partielle, j’ai battu la candidate de la majorité présidentielle. Voilà comment je suis arrivé à la politique grâce au sport. Et si la politique m’amène ministère des sports, j’y vois une consécration.   Donc, le département des sports me convient parfaitement. Une fois à ce poste, j’ai revalorisé les primes des joueurs car les résultats passent par la motivation. Les résultats ont suivi…

Propos recueillis par Abdoulaye Guindo

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14 COMMENTAIRES

  1. C’est le ministre qui parle, juste pour vous dire que ce Monsieur est très méchant
    citation:
    Alain Giresse a été recruté par le bureau de la FEMAFOOT sur la base d’un contrat d’objectifs. Ces objectifs consistaient, de la part de Giresse, à qualifier le Mali à la coupe d’Afrique et à la Coupe du Monde de football. Mais le contrat en lui-même était mauvais car il ne chargeait pas Giresse de remporter une coupe. En qualifiant le Mali pour la phase finale de la Coupe d’Afrique 2017, Giresse a rempli une part du contrat. Il restait le second objectif à atteindre: qualifier le Mali pour la Coupe du monde. Mais du fait que l’équipe nationale a été éliminée dès le premier tour de la CAN 2017, le bureau de Boubacar Baba Diarra et le sélectionneur se sont retrouvés sous la pression de l’opinion publique. Au lieu d’assumer sa faute (la signature d’un mauvais contrat), le bureau de Diarra a voulu se débarrasser du sélectionneur Giresse. Et pour cela, il m’a demandé de verser au sélectionneur des indemnités de départ de 300 millions de FCFA. J’ai refusé net.
    Fin de citation.

  2. Maliko, vous transformez ce qui s’est réellement passé. C’est le sier Yeli SISSOKO alors à l’époque trésorier de la FEMAFOOT qui avait refusé de se soumettre à un audit de la FIFA et avait essayé de bloquer les comptes banquaires de la FEMAFOOT. Alors Boubacar Baba DIARRA l’a destitué comme le prévoit les textes de la FEMAFOOT. Comme Boubacar Baba DIARRA avait déjà des problèmes avec Mamadou Dipa Fané à l’époque Président des anciens joueurs. Le problème entre Baba et Mamadou Dipa Fané est survenu quelque jour après la nomination de POULO comme Ministre des Sports. Mamadou Dipa Fané a fait croire au Ministre des Sports Poulo nouvellement nommé que Baba ne satisfait pas à leurs doléances. Baba très en colère l’a interpellé verbalement devant le Ministre des Sports Poulo. Le Ministre des Sports Poulo voulant chercher des problèmes avec la FEMAFOOT a décidé de soutenir Mamadou Dipa Fané sur Baba. Le même Mamadou Dipa Fané a décidé alors de se joindre à Yeli SISSOKO pour créer le clan des frondeurs (dénommé clan des clubs majoritaires). Dieu le tout puissant ne dormant pas a décidé de soutenir Boubacar Baba DIARRA qui détenait la vérité. PoulO, le Ministre des Sports ayant échoué dans toutes ces tentatives contre Boubacar Baba DIARRA doit démissionner avant qu’IBK ne limoge du gouvernement.

  3. poulo t’es le plus nul des ministres des sports du Mali, ministre fumeur de chanvre indien, ecarteur des jambes de sa chargée de mission Aicha. Tes propos prouvent que tu merites pas de sieger dans ce gouvernement AIM.

  4. En écoutant (ou en lisant, je sais pas si la transcription est bien faite) ce Monsieur, on a l’impression d’assister à un débat sous le manguier au grin. On dirait une affaire personnelle (DIARRA revient pour 45 jours, Baba accepte les personnes qu’il a refusé, Baba a t-il gagne, non Baba n’est pas vainqueur, DIARRA a fait ceci, Baba a fait cela…..) ça doit être terrible le niveau du débat intellectuel lors des conseils des ministres si tous les ministres sont à l’image de celui-ci. Dieu sauve le Mali.

  5. Tu es trop petit pour dissoudre la FEMAFOOT, tout le monde sait que c’est ton idiot de Président IBK qui a pris cette décision. C’est pour cette raison que tu es rester à ta place au dernier remaniement, mais, jusqu’à quand?.
    Pauvre de toi.

  6. MR LE MINISTRE VOUS AVEZ RAISON SUR TOUTE LA LIGNE DANS CETTE AFFAIRE. IL FALLAIT CONTINUER A VOUS TAIRE CAR SEUL LE SILENCE EST GRAND SURTOUT DANS UN PAYS OU L’IGNORANCE DES UNS, LA MALHONNETE ET LA MAUVAISE FOI ET LA MECHANCETE DES AUTRES EST LA REGLE.

  7. Quand allez vous savoir votre Baba Diarrakê là est indéfendable ? Il est le plus têtu et plus rancunier de tout les Maliens. Vous traitez le ministre des sports de les noms d’oiseau, mais vous ne dites jamais ce qu’il a fait pour mettre la femafoot en crise. Votre acharnement a un but inavoué. Tout s’est devant nous au Mali ici.
    Votre Baba Diarra n’a rien fait d’extraordinaire pour le foot malien, qui mérite un engouement s’il l’a fait dites le. Continuer à prêcher dans le désert, tampis pour vous.

  8. Ce type m’a encore montré sa carence
    Mentale , il devrait tout juste se taire,
    Après ses bêtises.

  9. RAPPEL :
    Voici Monsieur le Ministre ce que je vous disais depuis le 9 Novembre 2016 :
    RAPPEL
    kabako12 9 Nov 2016 at 13:13
    Les propos du Ministre prouve qu’il ne dit pas la vérité au sujet de ses rencontres à Zurich.
    Quand il dit que “si la FIFA ne prend pas ses responsabilité l’état à travers sa personne sera amené à prendre ses responsabilités”.
    S’il a été mandaté par la FIFA de régler la crise ce n’est pas pour mettre hors jeu la FEMAFOOT mais au contraire, de part sa fonction, d’être un maillon entre les deux protagonistes pour une issue favorable. Cela a été un gâchis car, il a montré tout ce qu’on savait déjà de lui depuis le début de cette crise. Ces pourquoi Mr. le Pdt, cet homme n’est plus utile pour ce Département, il vaut mieux en toute urgence mettre hors d’état de nuire en nommant un interlocuteur neutre et compétent pour ce poste.
    Répondre
    http://www.maliweb.net/sports/crise-football-malien-fifa-veiller-a-lexecution-correcte-de-sentence-tas-1879362.html

  10. Kabako12 2 Mai 2017 at 10:57
    Vu la décision inopportune de dissolution du comité exécutif de la FEMAFOOT ; par le Ministre sports,
    Vu les différents conseilles qui lui ont été faits depuis le début de la crise jusqu’à la décision de dissolution,
    Vu les médiations du panel ministériel conduit par le Ministre du commerce, porte parole du Gvt et celui de la jeunesse et construction citoyenne avec la bénédiction du PM,
    Vu que le Ministre des sports est un jeune,
    Vu que le Gouvernement a eu la sagesse, à travers le PM de persuader le Ministre Poulo, d’annuler les décisions de dissolution et de nomination du CONOR,
    Vu qu’un protocole d’accord a été signé entre le Comité Exécutif de la FEMAFOOT et le collectif des clubs maj.
    Vu que les dites décisions ont été annulées par le Ministre des sports,
    Vu que le Bureau Fédéral a envoyé un fax à la FIFA faisant état de l’annulation des deux décisions du ministère des sports,
    Vu que la FIFA a envoyé un fax faisant état de la levée de la suspension de la FEMAFOOT,
    Vu que le comité exécutif dirigé par Baba Diarra est installé désormais dans ses droits,
    Vu les conséquences désastreuses suscitées par ces deux décisions prises par le Département des sports, sur les acteurs du Football, les supporters et les populations Maliennes,
    Vu le coup porté à l’image du Mali, du Gouvernement Malien, des Institutions de la République du Mali ; dans le Mali et à l’étranger.
    Le Ministre des sports, à travers tout ce qui précède devrait démissionner de son propre gré ou être démit par le PM.
    En dépit de cela, personnellement, compte ténue du jeune âge du Ministre, je pense qu’on peut lui donner une seconde chance pour lui permettre de corriger ces erreurs.
    Mais, attention ! Monsieur le Ministre de ne pas utiliser cela pour vous venger.

  11. Monsieur le Ministre, je pensais que vous aviez appris des leçons de ce qui vient de ce passer. Mais, à travers cet article, je demeure convaincu que vous voulez toujours en découdre avec Baba Diarra.
    Il faut savoir arrêter la bataille et reconnaitre votre défaite. Vous aviez gagné une partie de la bataille contre Baba en dissolvant le Bureau fédéral. Vous venez alors de perdre la guerre devant Baba. Il faut saluer le PM pour vous avoir sauver du naufrage, il ne faut pas en ajouter.

  12. Poulo tout ce que tu dis est do folklore et si réellement tu es un vrai dogon, un hallala tu dois démissionner. ça m’étonne très fort que tu aies une dignité.

  13. “Vous parlez du retour de Boubacar Baba Diarra comme d’une victoire de l’intéressé. Est-ce vraiment une victoire ? Je ne le crois pas. En effet, Diarra revient mais pour lever toutes les suspensions qu’il avait décidées. Diarra revient mais pour traiter avec ceux-là même qu’il avait chassés. Diarra revient mais pour seulement 45 jours. Diarra revient mais pour procéder, avant le 12 juin, à l’auto-dissolution de son propre bureau et passer le pouvoir à un comité de normalisation qui organisera les futures élections. Et en attendant que ce Comité voie le jour, Diarra est flanqué d’un secrétaire général issu du bureau provisoire que j’avais installé. Ce secrétaire général remplace Yacouba Djan auquel Diarra tenait absolument. Est-ce vraiment là une victoire de Boubacar Baba Diarra?” VOUS PARLEZ COMME S’IL SAGISSAIT DE PROBLEMES PERSONNELS. ICI IL SAGIT DE L’AVENIR DE JEUNES TALENTUEUX QUI SONT L’AVENIR DE NOTRE FOOT

  14. Donc toutes ces conneries, c’est pour la suspension de quelques membres du bureau fédéral ? Et pourtant cet ignard parlait de problèmes de sécurité dans les stades, de mauvaise gestion lors de la dissolution du bureau. Et là aucun mot sur ces accusations. Ah connerie quand tu nous tiens.

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