Silence, on veut prendre notre football en otage

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Aujourd’hui, le football malien traverse une crise sans précédent. Cela depuis l’éviction de Moussa Bah du poste de chargé de mission du président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra.

 

Cette affaire est venue s’ajouter à la suspension de Yéli Sissoko qui assurait le poste de président de la Commission des finances de ladite fédération. Une décision prise par le comité exécutif. Malheureusement, ces deux affaires n’en finissent pas de défrayer la chronique du monde sportif comme si c’est la fin du monde. Et pourtant, ces personnes étaient, il y a juste quelques mois, des “amis” du président Boubacar Baba Diarra.

 

 

Aujourd’hui, ce dernier est devenu leur vrai “ennemi”. On ne sait pas pourquoi ? Peut-être, tout simplement, il a voulu prendre toute sa responsabilité dans la gestion des affaires au niveau de Malifoot. Malheureusement, le fait de prendre cette responsabilité risque de coûter très cher à cet Inspecteur général de police. Puisque tous les moyens sont bons pour le faire partir ou à défaut le déstabiliser. Pour quel intérêt ? N’oublions pas qu’un président est élu pour un mandat bien déterminé (4 ans). C’est dire que la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), l’instance suprême du football mondial, est désormais avertie de la situation du football malien.

 

 

Aujourd’hui, le football malien a plus que jamais besoin de l’union sacrée que de la division. Tous les acteurs doivent se donner la main surtout au moment où les Aigles du Mali se préparent pour les éliminatoires de la CAN 2015 dont le premier match est prévu le 5 septembre à Bamako face au Malawi. Il sera très difficile de supporter que les Aigles du Mali s’absentent de la phase finale de la CAN au Maroc en 2015.

 

Il faut que les gens mettent de côté leurs égos et placent l’intérêt du football malien au dessus de toute autre considération étroite.

 

 

A.B. HAÏDARA

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