Invité par le Réseau des Reporters Culturels et Sportifs Francophones du Mali le mercredi dernier à la Maison de la Presse pour un cadre d’échanges sur le comportement que doivent avoir les journalistes sportifs en temps de crise, Sidi Dembélé, représentant le Directeur Général de la Sotelma-Malitel s’est prononcé sur la médiation que le département des Sports vient de confier au Comité National Olympique.
Le représentant du Directeur Général de la Sotelma-Malitel, Sidi Dembélé s’est dit étonné de l’intervention du ministre des Sports pour prendre à bras-le-corps ce problème neuf mois après. Surtout lorsqu’il affirme que le Comité National Olympique va s’occuper de ce problème sans perdre de temps.
« Dans une négociation, fixez des délais met déjà les acteurs dans une position très difficile parce que les uns et les autres ont leur agenda et leur emploi du temps dont il faut tenir compte » explique-t-il. Et d’indiquer qu’il est étonné de cette prise de position de la part du ministre des Sports.
« Il y a neuf mois, le Comité National Olympique et Sportif a été la première structure qui s’est impliquée et a même fait une proposition de solution. Est-ce que le Comité National Olympique et Sportif va pouvoir aller au delà de la solution qu’il avait proposée il y a neuf mois ? » se demande-t-il. Car selon lui, les acteurs et les problèmes étant toujours les mêmes, il sera difficile pour le Comité National Olympique et Sportif de donner une solution autre que celle qu’il a déjà donnée.
« Le Comité national olympique proposait que la fédération continue son mandat. Qu’aucune équipe ne descende. Que si la fédération faisait en sorte que les équipes montent, que le ministre s’implique pour prendre en charge ce surplus de frais que va engendrer donc les droits supplémentaires » confie-t-il. Avant d’ajouter qu’il n’a jamais été de l’avis du ministre des Sports ou de qui que ce soit par rapport à cette proposition du Comité Olympique.
« De mon point de vue, le ministre a mis le Comité National Olympique dans une situation que je n’envie pas », a-t-il conclu.
Almihidi Touré