Après avoir jeté sa carrière internationale par la fenêtre, tout juste après la désillusion de l’Angola 2010, Seydou Keita et ses partisans tentent, depuis quelques semaines, un retour en force. Selon nos investigations, cet amour soudain pour un navire qu’il a abandonné en pleine mer sans état d’âme, serait étroitement lié à sa volonté d’enlever le prochain ballon d’or africain.
Sans être contre la personne de Seydou, nous nous devons d’informer l’opinion nationale sur ce qui apparait, à nos yeux, comme une erreur grave. Contrairement à ceux avec qui il avait abandonné l’équipe nationale, le pensionnaire du Barça veut provoquer un tsunami autour de sa non-sélection pour le match contre le Zimbabwe. La fibre patriotique que l’enfant de Lafiabougou et son clan semblent tenir pour justifier ce comeback n’en est rien.
Plus que jamais en bonne position pour le ballon d’or africain, le pensionnaire de la catalogne aurait compris que le Barça seul ne suffira pas pour obtenir ce prestigieux trophée continental. Ainsi, en homme averti, il a décidé avec l’aide de ses pions à Bamako, de baliser le terrain pour un retour en force. Malheureusement pour eux, c’était sans compter sur la détermination d’un entraineur qui n’est pas du genre à se laisser instrumentaliser pour des intérêts personnels et égoïstes.
C’est pourquoi, la fédération mafieuse que nous avons, doit s’expliquer sur le cafouillage qui entoure le dossier Seydou. Y a-t-il eu des dessous de table pour certains membres de la fédération pour que le joueur puisse avoir une convocation qui n’est pas celle de l’entraineur Giresse ? Car selon les observateurs, ces manœuvres très graves et sans précédent qui en disent long sur la gestion calamiteuse de l’équipe de Kola, avaient pour seul objectif de mettre le sélectionneur devant le fait accompli afin qu’il se résigne à retenir Seydou.
Chose bizarre, lors de la dernière conférence de presse de publication de la liste des 23 joueurs, Sekouba Keita, grand frère du joueur en question avait pris d’assaut le siège de la fédération avec ses partisans. Juste après la publication de la liste sans Seydou, ils ont piqué une colère indescriptible lors de la quelle, sa secrétaire n’a pas hésité à proférer des injures contre la fédération et tout le pays. Malgré cette pression indescriptible, Giresse a su garder son calme pour se tirer d’affaire.
En déjouant ce piège, le staff alerte le peuple malien sur les nouvelles pratiques de l’ère Kola. Tout comme au ministère de la Justice ou sa gestion est la plus pire de l’histoire du pays, Kola tente d’instaurer la même chose à la fédération. En plus, malgré le fait que le navire échappe à son contrôle, il persiste et signe dans son rôle de marionnette. Nul doute que les premiers fossoyeurs du football malien résident au sein de l’équipe issue de Tombouctou. Cela pour la simple raison que certains jeunes aux dents longues qui la composent, veulent coûte que coute, prendre des raccourcis pour se faire couronner roi. Ainsi, querelle de leadership, guerre de clans ou de gangs. Bref, on aura tout vu !
En dépit de ses expériences mafieuses, le feuilleton Seydou Keita risque de sonner le glas d’une équipe aux objectifs inavoués. A la lumière de ce bras de fer qui n’avait pas sa raison d’être entre le clan Seydou et le sélectionneur Alain Giresse, on peut d’ores et déjà dire que l’équipe nationale du Mali ne serait pas un instrument pour atteindre des objectifs personnels. En clair si le ballon d’or africain s’avère être le seul mobile d’un joueur qui a craché sur les siens, il peut dire adieu à ce trophée. Car l’entraineur pourra compter sur le soutien de tout le peuple malien pour rencarder une fédération qui est devenue un fonds de commerce.
Affaire à suivre dans nos prochaines parutions !
Alfonse Maïga
