Sentences du TAS : la Fifa « s’est refusée à rediscuter le bien-fondé de leurs motifs »

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La réunion du mercredi 27 octobre à Zurich au siège de la Fifa n’a pas permis de décanter la crise que mine le football malien. Les différents protagonistes sont restés sur leur position.

La fin de la crise du football malien n’est pas prévue pour demain. Réunis à Zurich sur invitation de la fédération internationale de football association, (Fifa) les différents acteurs ont une fois de plus étalé leur divergence.

Pourtant « l’objectif principal de cette réunion était de permettre à tous les acteurs de comprendre les droits et obligations découlant de la dernière sentence du TAS. Elle devait également donner aux participants l’occasion d’échanger et de se mettre d’accord – dans l’intérêt du football malien et d’une reprise du championnat – sur sa mise en œuvre concrète, dans les limites imposées par le TAS et la règlementation applicable.Il s’agissait en particulier de tenter de tomber d’accord sur l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire que le Comité de normalisation devra convoquer aux conditions imposées par le TAS s’agissant des membres à convoquer », peut-on lire sur le site de la Fifa. L’instance dirigeante du football mondial regrette que les différents protagonistes n’aient pas pu dépasser leurs intérêts personnels. C’est pourquoi, elle veillera à assurer le respect de la sentence du Tribunal arbitral du sport du 15 novembre 2018 par le comité de normalisation.

La Fifa s’est par ailleurs montrée incompétente pour modifier les sentences du Tribunal arbitral du sport. L’instance dirigeante du football mondial a expliqué la portée juridique des sentences « qui s’imposent à elle également, et s’est refusée à rediscuter le bien fondée de leurs motifs ».

Pour terminer et comme une menace, la Fifa dit ne laisser personne mettre en péril le football du pays du « pays des Aigles, champions d’Afrique U-20 2019 ». C’est dire qu’il pourrait y avoir des sanctions individuelles.

Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net

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4 COMMENTAIRES

  1. Je propose
    1. Faire un championnat de 23 équipes à partir d’avril 2019 à février 2020;
    2. Reléguer les 10 dernières en division inférieure (14ème à la 23ème);
    3. Repêcher les 05 meilleures des reléguées (14ème à la 18ème) pour jouer les barrages de la montée (sur 3 sites dont aucune de ces 05 repêchées n’y siège si possible) en mars 2020;
    4. Reprendre le championnat en avril 2020 et
    alors que la sentence du TAS sera en désuétude on peut
    5. Elire le comité exécutif en mai 2020.

  2. C’est tout simple que la FIFA suspende à vie ceux qui apparaissent ici comme fautifs et impose les règles éditées en la matière.

  3. La sentence du TAS est claire et précise, l’assemblée générale ordinaire doit être convoquée sur la base de la liste des membres de l’AGO du 10 Janvier 2015. Maintenant nous pouvons faire d’une pierre deux coups, profiter de cette assemblée générale ordinaire pour faire la relecture des textes et procéder à l’élection des nouveaux membres du comité exécutif de la FEMAFOOT . Il n’est dit dans aucune partie de la sentence du TAS que l’organisation du championnat national avec 23 clubs a une quelconque relation avec cette sentence. Demarrons le championnat national avec 23 clubs pour faire sortir nos représentants l’année prochaine dans les compétitions africaines des clubs et en même temps appliquons la sentence du TAS. La loi est dure mais c’est la loi. Pour l’honneur et le bonheur du football Malien, appliquons à la lettre les décisions de justice. Une chose aussi est sure et certaine, cette crise ne peut se résoudre sans l’implication personnelle du Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA.

  4. Mon frere Sissoko, le droit a ete dit par le TAS, cette justice est differente de la justice corrompue en Afrique, la loi est claire. L’election de la FEMAFOOT en 2015 n’a pas ete faite dans les normes, donc cette election a ete annulee, ce n’est pas MALIWEB qui va nous faire revenir sur la decision du TAS, les Des sont deja pipes. Votre site d’information est partiale dans cette affaire, sinon pourquoi vous n’avez pas publie l’article de M. Said du journal MUTATION?

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