Sékou Diogo Keïta est actionnaire de CSK SA : Les preuves

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Dans l’affaire dite du CSK et qui oppose depuis quatre ans les frères ennemis Salif Kéïta « Domingo », président-fondateur du CSK et Sékou Diogo Kéïta « Sékouba », président-fondateur de LCBA, les bruits s’intensifient sur le fait que ce dernier n’a jamais été actionnaire de la société CSK SA. Après des investigations, nous sommes à mesure de prouver que Sékouba détient bel et bien plusieurs actions au sein de ce club dont il fut d’ailleurs le président délégué pendant quatre ans. Cette campagne d’intoxication serait ourdie par le camp adverse dans l’intention secrète de faire main-basse sur le gigantesque complexe sportif de LCBA que Sékou Diogo Kéïta a bâti de la première brique au dernier coup de pinceau de peinture. Cette autre tentative de hold-up ne résiste pas aux preuves légales détenues par Sékouba. Démonstration.

 

Sékou Diogo Keïta
Sékou Diogo Keïta

Tous les coups sont bons pour « laver les mains » de Sékou Diogo Kéïta du terrain LCBA de Lafiabougou. Le dernier coup fourré de ses adversaires dans l’affaire CSK, c’est de faire circuler la rumeur qu’il n’a jamais été actionnaire de la société Centre Salif Kéïta (CSK SA). Une véritable campagne d’intoxication est orchestrée pour le dénigrer et, au finish, le dépouiller de ses droits dans cette société qu’on s’apprêterait d’ailleurs à faire croire qu’elle est dissoute.

 

Pourtant, Sékou Diogo Kéïta dit Sékouba est deuxième actionnaire majoritaire de CSK SA avec 40% des actions, juste derrière Salif Kéïta qui a 54%. Les autres actions sont détenues par des tierces personnes.

 

La preuve par l’article 6 des statuts

Nous fondons notre argumentation sur la base d’une copie authentique des statuts de la société rédigés le 16 décembre 2008 en l’Etude de Me Alassane T Sangaré, notaire à Bamako.

 

Ce jour-là, ont comparu : Salif Kéïta, Sékou B. Kéïta, Adama Kéïta, Bakary Kéïta et Sékou Diogo Kéïta et autres. Ceux-ci ont établi les statuts de la société anonyme devant exister entre eux et toute autre personne qui viendrait ultérieurement à acquérir la qualité d’actionnaire.

 

Principalement, c’est le titre II intitulé « Apports- Capital social- Actions » qui conforte Sékouba Kéïta dans son statut légal d’actionnaire à part entière de la société.

 

L’article 6 (Apports) stipule que les comparants apportent à la société, uniquement en numéraire, à savoir : Salif Kéïta : 27 millions de FCFA soit 54% ; Sékou B. Kéïta, Adama Kéïta et Bakary Kéïta : un million chacun, soit 2% chacun ; Sékou Diogo Kéïta et autre, 20 millions de FCFA, soit 40% du capital social ; soit une somme totale de 50 millions de FCFA correspondant à cinq mille actions de 10 000 FCFA, entièrement souscrites et libérées, ainsi que l’attestent la déclaration de souscription et le versement.

En clair, Sékou Diogo Kéïta détient 40% du capital du CSK et il a versé les 20 millions correspondants, entièrement. C’est du solide, du concret, du palpable ; mais c’est surtout légal et prouvable.

 

La question que les Maliens et tous les amoureux du football se posent aujourd’hui, c’est de savoir pourquoi Salif Kéïta s’acharne sur son frère, allié et associé d’hier et qui est quasiment à la base du rayonnement du CSK ? Réponse : les observateurs avertis pensent que Domingo agit dans le seul but d’effacer le nom de Sékouba de la mémoire du CSK (ce qui est impossible) et, surtout, de s’accaparer du coup du joyau sportif bâti de bout en bout par le président de LCBA sur un espace appartenant à la mairie de la commune IV qui l’a mis à la disposition de sa jeunesse.

 

Deuxième question : Pourquoi Salif tient-il tant au terrain de LCBA ? Parce que c’est l’une des meilleures infrastructures sportives de club du pays, de surcroît destiné à un avenir très prometteur avec cet ambitieux projet Etudes-Sport déjà ficelé par la direction du club.

 

 

Il veut le terrain de LCBA

Pourtant, Sékouba est parti d’un simple terrain nu pour en faire un véritable complexe sportif. Quand le comité directeur du club, réuni à l’hôtel Mandé, en présence du conseil Gaoussou Fofana, désignait Sékou Diogo Kéïta comme président délégué du CSK en 2005, le club traversait une période très difficile avec seulement 300 000 FCFA dans son compte bancaire (BOA). Cette situation pénible incite le nouveau patron des « Boys » à ramener le CSK, de Yirimadio (commune VI) au terrain du FC Soleil (commune IV).

 

Entre le CSK et le président du FC Soleil qui a succédé à Sékouba Kéïta, un accord est convenu, qui précise que le CSK utilise le terrain jusqu’à nouvel ordre.

Plus tard, entre le CSK et la mairie de la commune IV (propriétaire du terrain), il sera établi un protocole d’entente (déjà expiré et jamais renouvelé).

 

Sékou Diogo Kéïta fit la clôture du terrain et entreprit sur l’espace de gros travaux, transformant le terrain nu d’antan en un centre de formation moderne et très convoité.

Le complexe, clôturé, comprend en son sein des terrains gazonnés, un bâtiment R+2, avec des bureaux (pour le président du LCBA et le gestionnaire), une salle des entraîneurs, une infirmerie, une salle polyvalente, un café des sports. Un projet phare (Etudes et Sport) d’un coût estimé à 680 millions est prévu à l’horizon 2020.

 

A la fin juin 2014, le Centre LCBA accueille 919 pensionnaires, toutes catégories d’âge confondues et emploie 18 personnes dont 11 entraîneurs, un médecin, 2 infirmiers, 2 gazonniers et 3 agents pour la buanderie.

 

Les charges fixes mensuelles s’élèvent à 1,2 million de FCFA. A cela s’ajoutent les primes et autres dépenses des joueurs de l’équipe première, qui vient d’ailleurs de dominer de la tête et des pieds sa poule en deuxième division, se qualifiant avec brio pour le carré d’AS.

En plus, plusieurs structures (banques, représentations diplomatiques, services publics, associations sportives, établissements scolaires etc.) utilisent le terrain pour diverses manifestations sportives.

 

En outre, les équipes africaines qui viennent jouer contre des clubs maliens en compétitions africaines de clubs louent les services du terrain pour s’y entraîner durant leur séjour, à l’image de AC Léopard de Dolisie de la RDC lors de sa dernière confrontation avec l’AS Réal de Bamako (1-0).

 

C’est donc ce joyau (bâti sur le territoire de la commune IV, sur un terrain appartenant à la mairie de ladite commune) que Salif Kéïta (qui loge à Korofina, en commune I), président du CSK (qui s’entraîne à Yirimadio, en commune VI), veut récupérer coûte que coûte, vaille que vaille, même s’il faut dénier à Sékou Diogo Kéïta la qualité d’actionnaire de CSKA SA.

Mais, peine perdue. Salif est trahi par la (dure) réalité des textes.

 

Sékou Tamboura    

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4 COMMENTAIRES

  1. Sekouba, que le bon Dieu preserve ta sueur de la
    Gourmandise du Domingo national.
    Tout le monde sait en commune 4 que ta vie c’est
    L’eveil du football au Mali mais Pour Salif c’est
    Les affaires, si vous me comprenez.
    Dr. Sekouba Keita est un pionier du football
    Prefessionel, grace a sa pepeniere de sport
    On voit beaucoup de nos jeunes evolues en Europe.

  2. Les journalistes maliens sont de vrais busnessmen!Si le centre appartenait “presque” à Sékou Diogo Keïta comme tu le prétends, pourquoi ne s’appelle-t-il donc pas Centre Sekou Diogo Keita en lieu et place de CSK?Vous continuez à faire croire à vods clients qu’avec l’argent et le tchat on peut tout avoir alorsque cela ne marche pas à tous les coups… 😉

  3. Mrs Toumkara ne soyer pas étonner après que les grios perdent de leurs influence dans ce pays. Tu nous parle d’un document constitutif du CSK qui date de 2008 (Si je ne m’abuse c’est pas vers 2008 que les problèmes ont commencé entre les deux? et le Centre existait bien avant?). Et même supposons que document soit vrais comme tu le dit. Sekouba diogo et autres 20 millions (Autre est mis pour qui? alors il ne p plus prétendre à 40% vu que il y d’autres).

    La mairie de C IV à mis le trrain à la disposition du CSK! Sekouba a entrepris les travaux en tan que Administrateur délégué du CSK. Donc vouloir récupéré se terrain pour un autre club n’est autre que l’abus de bien d’autrui, usurpassions d’identité et j’en passe.

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