Dans le cadre des matchs aller des seizièmes de finale de la ligue des champions de la Confédération Africaine de Football (CAF), le stade malien de Bamako a reçu le samedi 15 décembre sur la pelouse du stade Modibo Keïta, l’ASEC Mimosas de la Côte d’Ivoire. Le match s’est soldé par le score d’un but à zéro en faveur de l’équipe ivoirienne. Un score qui complique la tâche des blancs au match retour à Abidjan.
Pourtant à l’entame du match, le stade malien a réussi à imposer son tempo sur le jeu. Les blancs de Bamako requinqués à bloc par son public arrivent même à semer la peur dans le camp de l’équipe adverse, notamment à la 13ème et à la 16ème mn du jeu. Malheureusement, suite à un manque de communication entre les poulains de NouhoumDiané, ils ne parviendront pas à faire trembler les filets du portier Ivoirien. Ce manque de communication des blancs de Bamako, a entrainé des pertes de balle successives, surtout devant la surface de réparation des Mimos, où par manque de feedback les attaquants stadistes vont plusieurs fois gâcher des occasions de but. Les deux équipes observent la pause sur le score de 0 but partout.
De retour des vestiaires, malgré les changements et de nombreuses tentatives des deux côtés le score reste inchangé jusqu’à la fin des 90 mn.
Coup de tonnerre dans le camp des blancs de Bamako.
En effet, c’est dans les temps d’arrêt de jeu que le stade malien a eu sa grosse surprise. Entré à la 75ème mn du jeu, l’attaquant de l’ASEC Mimosas, Ahmed Touré, contre toute attente ouvre le score grâce à un cafouillage. Ainsi le match s’est terminé sur ce score de 1 but à 0 pour les visiteurs. Du coup, le stade malien de Bamako a été tenu en échec devant son public.
Déçu du score de la rencontre, le coach des blancs de Bamako dira que la ligue des champions de la CAF est une compétition de haut niveau, dont il faut bien négocier en gagnant tous les matchs à domicile. « C’est ce que j’ai dit à mes joueurs. Marquer sans encaisser de but » a-t-il déclaré.
Cependant, NouhoumDiané reconnaissant la complexité de la suite de sa mission, dira que l’ASEC n’a pas été supérieur à son équipe. Cela même si elle a gagné. De façon globale, dit-t-il, dans la plus part du temps, c’est le Stade malien qui a dominé le match. « Mais, les Dieux du stade n’étaient avec nous » a-t-il regretté.
De son coté, Amani Yao Cesar, le coach de l’ASEC Mimosas, a soutenu qu’il était venus dans l’optique de faire un bon match à Bamako. « Mon équipe, s’est pratiquement bien défendue devant une belle équipe du stade malien » a-t-il reconnu. Et de s’en réjouir en ces termes : « Même, si rien n’est fait, un but à zéro est bon à prendre ».
A noter que, le match retour se jouera le dimanche 23 décembre prochain en Côte d’Ivoire. Donc rien n’est perdu d’abord pour les Blancs de Bamako.
Qui n’ont d’autre choix que chercher à marquer des buts et ne pas en encaisser pour espérer sur une qualification au prochain tour, à savoir la phase de poule de la ligue des champions de la CAF.
Par Safiatou Coulibaly