Les responsables du Centre Salif Kéita (CSK) étaient, hier, face à la presse pour faire le compte rendu de l’Arrêt N°118 de la Cour d’Appel du 4 avril 2014 concernant l’affaire du terrain de football, qui les oppose à Sékou Diogo Kéïta. Selon le Secrétaire général adjoint du CSK, Abdoulaye Soumano, cette décision de la Cour ordonne l’expulsion pure et simple de Sékouba. Alors que ce dernier peut bel et bien faire appel au niveau de la Cour Suprême. C’est dire que cette affaire est loin d’être terminée.
Le point de presse animé, hier, par les responsables du Centre Salif Kéïta (CSK) visait à informer l’opinion nationale et internationale sur le jugement rendu public, le 4 avril dernier, par la Cour d’Appel de Bamako. Pour ce faire, Gaoussou Kéïta et Bakary Kéïta, respectivement 1er et 2ème vice-président, le secrétaire général Yaya Sidibé et son adjoint Abdoulaye Soumano du CSK ont échangé avec les journalistes pendant une vingtaine de minutes.
Pour planter le décor, un communiqué de presse a été lu par le 2ème vice-président, Bakary Kéïta dont le contenu est le suivant : “Le CSK a le plaisir d’informer ses membres et l’ensemble du public sportif national et international que la Cour d’Appel de Bamako par arrêt N°118 en date du 4 avril 2014, revêtu de la formule exécutoire, a ordonné l’expulsion de Sékou Diogo Kéïta, tant de sa personne que de tous autres occupants de chef du terrain d’entrainement sis à l’ACI 2000 Hamdallaye, objet du protocole d’accord du 23 octobre 2008 signé entre la mairie de la Commune IV et le CSK. A cet effet, le CSK entend rassurer ses supporters que tous les moyens légaux seront mis en œuvre dans le cadre de l’exécution de l’arrêt N°118 du 4 avril 2014 conformément aux exigences d’un état de droit”. Après cette lecture, des questions d’éclaircissements furent posées par les journalistes sur cette affaire qui continue de défrayer la chronique. Le conférencier Abdoulaye Soumano de préciser : “nous avons reçu vendredi dernier au niveau du tribunal un délai de grâce de 1 à 6 mois. Pour le moment, le dossier est entre les mains de notre cabinet d’avocat, qui doit se prononcer dans les jours à venir”.
S’agissant de la possibilité pour Sékou Diogo Kéïta de faire appel au niveau de la Cour suprême, le conférencier a été catégorique : “effectivement, il a le droit de faire appel au niveau de la Cour Suprême. Mais, pour le moment, le CSK reste le contractant de la mairie de la Commune IV. Nous sommes donc habilités à nous entraîner sur le terrain”. C’est dire que cette affaire est loin d’être terminée.
En tout cas, l’exécution de la décision de la Cour d’Appel pose déjà problème par le simple fait que les biens de Sékouba Kéïta ne sont pas déterminés. Ensuite, la question qu’on est en droit de se poser aujourd’hui est de savoir si le juge des référés est compétent pour un jugement de fond pour une affaire pendante devant le juge d’instruction. Affaire à suivre !
A.B.HAÏDARA