Remis en liberté le 26 juin dernier après avoir passé onze semaines en prison, Souleymane Diawara est sorti de son silence dans une interview à L’Equipe où il parle de son incarcération et assure vouloir revenir en L1.
« Ça va très bien. Je reprends du poil de la bête, comme on dit. » Ce sont les premiers mots de Souleymane Diawara dans une interview accordée au quotidien L’Equipe. L’ancien défenseur de Nice est sorti de son silence, lui qui a passé onze semaines incarcéré à la prison des Baumettes, à Marseille, suite à une plainte pour « extorsion et tentative d’extorsion » contre un vendeur de véhicules de luxe. L’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille assure s’entrainer physiquement avec un préparateur au Havre en vue d’un retour sur les terrains de L1. Il confirme ne pas souhaiter arrêter sa carrière là-dessus. « Je peux revenir encore plus fort. J’aimerais retrouver un club, de L1 de préférence, affirme l’ancien défenseur de Bordeaux. On attend, on se tient prêt, comme l’an passé à pareille époque. » Souleymane Diawara fait ici référence à l’été 2014 où, au terme de son contrat avec Marseille, il s’était engagé en faveur de Nice au début du mois d’août.
Une incarcération injuste à ses yeux
En ce qui concerne ses onze semaines de prison, l’ancien défenseur du Havre regrette d’avoir dû en passer par là. « J’ai fait ma prison. Ça ne me paraissait pas juste mais la juge en a décidé autrement, se lamente l’ancien joueur de Sochaux. L’affaire est toujours en cours mais, à un moment donné, la juge s’est bien rendue compte que je n’étais pas un délinquant, que je n’avais rien à voir avec un voyou, que ce que le plaignant avait raconté, c’était beaucoup de blabla. » Mais ce qui a le plus dérangé le défenseur international sénégalais, ce sont les répercussions de cette affaire sur sa famille, ses proches. « Ça m’a évidemment énormément ennuyé vis-à-vis de ma famille, de mes proches. Je ne suis pas un voyou, je n’avais pas ma place là-bas, assure l’ancien joueur de Charlton. A l’isolement, on est tout seul dans la cellule. Après, ça va, on s’adapte. Je ne peux pas me plaindre par rapport à ceux qui purgent de longues peines. Quand j’y étais, je savais que je sortirais bientôt. » Reste maintenant à Souleymane Diawara à convaincre un club de lui faire confiance en vue de la saison qui démarre.
Source : football365.fr