A la suite du retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de 2019 au Cameroun par la CAF, le gouvernement camerounais s’est exprimé sur le sujet. Dans une déclaration lue ce samedi 1er décembre dans l’après-midi, Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication, dénonce « l’injustice » dont a été victime le Cameroun.
« Le gouvernement de la République du Cameroun a pris connaissance avec consternation de la décision du Comité exécutif de la CAF, réuni à Accra le 30 novembre 2018, de retirer au Cameroun l’organisation de la CAN 2019 », a déclaré le ministre camerounais de la Communication.
« Cette décision étonnante, à plus d’un titre, ne rend assurément justice ni aux investissements colossaux consentis par notre pays et qui se traduisent aujourd’hui par de belles infrastructures modernes, visibles de tous, ni à l’engagement déterminé du chef de l’Etat et du peuple camerounais à déployer les efforts nécessaires pour abriter en 2019 une fête éclatante du football africain. »
Issa Tchiroma Bakary a appelé le peuple camerounais au calme. « Force est de constater que notre pays a fait l’objet, dès le départ dans le cadre de ce dossier, d’un traitement qui ne peut que susciter des interrogations. Face à cette injustice flagrante, le gouvernement de la République demande au peuple camerounais de garder toute sa sérénité et de ne pas céder à la tentation des polémiques stériles. »
Poursuite des travaux
Le ministre camerounais de la Communication n’a pas indiqué si le Cameroun poursuivra la CAF devant le Tribunal arbitral du sport. Il n’a pas non plus annoncé si le Cameroun acceptait la proposition de la CAF d’abriter la CAN de 2021, mais a soutenu que le pays poursuivra la construction des infrastructures prévues pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football de 2019 et sera prêt à date.
« Le Cameroun n’a pas démérité, et il le prouvera à la face du monde en poursuivant avec la même détermination la construction de ces belles infrastructures qui appartiennent au peuple camerounais. Et en les achevant à bonne date, ainsi que s’y est engagé le chef de l’Etat », a expliqué le ministre.
« Il y a néanmoins lieu de souligner que le football africain ne pourra se hisser au niveau des continents plus avancés sans le respect d’une certaine éthique. Notre pays, qui a écrit certaines des plus belles pages de l’histoire du football africain, continuera à œuvrer sans relâche, de concert avec les autres pays africains et les instances internationales du football, au développement du football de notre cher continent. »
Bonsoir
Tout ça à cause du très Orgu€ill€ux pays de Gu€rrelain…
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