Médaillée d’argent lors de la 4e édition du championnat d’Afrique des Nations Rwanda 2016, l’équipe nationale locale du Mali a bénéficié des éloges des autorités maliennes et du monde sportif malien, le mardi 9 février 2016 à son retour à Bamako.
C’est aux environs de 15h30 que l’avion transportant l’équipe nationale locale du Mali s’est immobilise sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keita de Senou.
A l’accueil, Modibo Keita; Premier ministre, accompagné par Housseini Amion Guindo; ministre des Sports, et plusieurs autres membres de la Fédération malienne de football. Après la salutation cordiale de la délégation malienne par le chef du gouvernement malien, place à la cérémonie.
Déjà à la sortie de l’aéroport, l’ambiance était au comble avec les sons des tam-tams des comités de supporteurs des Aigles et les applaudissements de plusieurs autres supporteurs qui avaient fait le déplacement à l’aéroport. Le cortège de l‘équipe a emprunté les camions de Orange-Mali; sponsor officiel du football malien. Dans les camions, les joueurs dansaient au rythme des musiques dédiées aux Aigles. Ledit cortège a traversé les communes V et III et s’est dirigé vers le stade omnisports Modibo Keïta en commune II. Sur place, la fête a continué avec les prestations des artistes comme Mylmo, Iba One et Master Soumi.
Ensuite, les acteurs (joueurs; encadreurs) ont été présentés au public. Au nom de l’ensemble des joueurs, Djigui Diarra, capitaine de la sélection locale du Mali, a remercié le public pour l’accueil réservé à la troupe. Aussi, Kassoum Coulibaly, 3e vice-président de la fédération malienne de football, et Mahamadou Sidibé; directeur national des sports et de l’éducation physique, ont-ils salué la performance des locaux.
Il convient de dire que la mobilisation n’a pas été exceptionnelle comme lors de l’acceuil des U17 et U20.
Djibril Dramé, sélectionneur des Aigles locaux est satisfait du bilan de son équipe : «Je me suis engagé dans cette campagne sur sollicitation de la Femafoot pour zéro franc. C’est vrai qu’on a tout mis en œuvre pour remporter ce trophée parce qu’on avait les moyens. Mais nous sommes tombés sur une équipe qui avait des joueurs plus expérimentés et qui a eu la chance de jouer la ligue africaine des champions et la finale de la coupe CAF. J’ai des regrets parce qu’on aurait pu écrire notre nom dans l’histoire du football malien; 44 ans après une finale d’une sélection nationale senior. En 1972 c’était avec un sélectionneur allemand et en 2016 c’est un sélectionneur malien qui a eu la chance. Nous avons aussi un entraineur nationale qui a remporté la CAN U 17 et joue la finale du mondial de la même catégorie. Il y a de quoi faire confiance aux techniciens nationaux. L’hommage du public malien me va droit au cœur. Le Mali a beaucoup fait pour moi et j’ai accepté de diriger cette sélection sans condition et l’aventure a été une réussite pour nous. Vous savez, au départ personne ne vendait chèrement la peau de cette équipe. Nous avons joué dans une poule difficile et déjoué les pronostics contre la Côte d’Ivoire qui a tout le temps éliminé le Mali. Je pense qu’il y a des leçons à tirer et nous souhaitons que toutes les autres sélections maliennes arrivent à bon port dans les futures échéances », a-t-il souligné à son retour.
Yacouba TANGARA
Bravo à DJIBI et à ses joueurs. Je pense que l’équipe nationale doit être dirigée par un national. Mais par quelqu’un qui est suffisamment indépendant et qui a une forte personnalité. Même s’ils ne sont pas nombreux dans ce cas, il en existe quelques uns. Je pense notamment à LUI et à FAGNERY.
Ils ont les mêmes connaissances techniques que les expatries. Seule la manière de gérer l’équipe fait la différence. Tous les nationaux n’ont pas la même personnalité que Feu Mamadou Keita (Paix à son âme).
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