Retour de la crise au sein d’hippisme :PPR met les pieds dans le plat

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Malgré les nombreux rapports des services techniques du ministère de la jeunesse et des sports, et qui dénoncent la gestion patrimoniale de la Fédération malienne d’hippisme et la violation des statuts et règlement, Djiguiba Kéita dit PPR à peine arrivé à la tête de ce département, veut prendre fait et cause pour les proches de Koulouba. En assistant à la course hippique de Bankass, il a contribué à humilier ses services qui avaient décidé de geler la subvention que l’État accordait à la Fédération malienne d’hippisme.

Le surnom PPR «Prêt Pour la Révolution» qui caractérisait Djiguiba Kéita du PARENA est-il en train de disparaître avec son entrée au gouvernement Kaïdama? Pour beaucoup d’observateurs, la réponse est malheureusement oui ! Elle est oui parce que la quête du pouvoir et sa gestion sont deux choses différentes. Si les faits s’avèrent, le ministre Djiguiba décevra les partisans de la justice sociale de notre pays.

Pour les promoteurs des chevaux lésés par la mauvaise gestion de Mamadou Baba Sylla, de Mamadou Tiéoulé Konaté, de Ousmane Sylla et autre Dominique Séméga tous membres de la Fédération malienne d’hippisme, l’arrivée de Djiguiba Kéita constituait un réel espoir. Car, on s’attendait à un dénouement de la crise au sein d’hippisme qui perdure malgré les flagrants délits commis par le bureau de M. Sylla.

D’autre part, Mamadou Tièoulé Konaté en se livrant au trafic d’influence avec le seul nom du président de la République ATT, dont il est le secrétaire général adjoint, avait réussi à intimider le ministre Hamane Niang. Ce dernier s’est vite débarrassé du dossier de la Fédération malienne d’hippisme au profit du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM). En dépit de la clarté du rapport dressé par la Direction nationale des sports, seule la justice était parvenue à déjouer certaines manœuvres de la fédération. Elle s’est opposée, contrairement à la volonté des Konaté et Sylla, à l’expulsion des innocents du champ hippique.

Pour toutes ses raisons, PPR était attendu comme un messie, compte tenu de son appartenance à un parti (PARENA) de l’opposition et de son parcours politique. En se rendant à la course hippique de Bankass, Djiguiba Kéita dit PPR a-t-il consulté ses services techniques? En effet, les écrits de ces derniers accablent Mamadou Tiéoulé Konaté, seul signataire des chèques de la fédération. En plus de cet aspect financier, les courses sont tronquées au profit des proches des Konaté et Sylla. Pour les membres de la fédération, cette présence du ministre PPR à Bankass est un symbole qui cautionne leur gestion pourtant bien mauvaise.

Volontairement ou involontairement, le ministre PARENA a mis le feu aux poudres. Aussi, le projet de marche et du sit-in de l’Association des promoteurs de chevaux devant le ministère avait été gelé à la demande du Directeur national des sports. Or, on voulait juste prouver au ministre qu’il y a des Maliens qui ne sont pas du cabinet de la présidence et qui ont besoin de justice. En choisissant le président de la République comme parrain, Mamadou Konaté et ses marionnettes estiment se passer des services du ministère des sports au profit de ceux du chef de l’État qui cautionnerait, selon eux, toutes leurs dérives.

Au département de Djiguiba Kéita tout comme au niveau du Comité national olympique et sportif du Mali, le dossier du champ hippique traîne inexplicablement. Encore une zone d’ombre que nous ne tarderons à éclaircir. On est loin des hommes qui rechignent à prendre leurs responsabilités, surtout quand il s’agit d’un pensionnaire de Koulouba. À signaler que la justice aussi est entrain de jouer pleinement son rôle. Pour preuve, le pôle économique et financier saisi pour les malversations du bureau de Sylla serait en passe de découvrir la caverne d’Ali Baba.

Si cela se confirme, le dossier rejoindra la Cour d’appel qui a été la première structure à tempérer les ardeurs de ceux qui considèrent le champ hippique comme leur patrimoine foncier. Quels sont les ravages faits par les Sylla au niveau de la banque de l’habitat du Mali (BHM)?
À suivre…
A.M

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