De toute évidence, l’injonction combinée de la FIFA et du TAS a fini par faire plier Amadoun Kolado CISSE : la liste de candidature de Baba DIARRA est de nouveau en compétition depuis ce mercredi pour la conquête de la Fédération malienne de football. Le Président sortant a en effet signé, au nom de la FEMAFOOT, une convention élaborée par le Tribunal Arbitral du Sport et la FIFA, au terme de laquelle la FEMAFOOT non seulement reconnaît la légalité de la liste de Boubacar Baba DIARRA, mais lui restitue tous ses droits à postuler en octobre prochain aux élections pour le renouvellement du bureau fédéral du foot malien.
Au terme de la Convention, les plaignants, Baba DIARRA et ses compagnons victimes des manœuvres de Kola CISSE, acceptent, une fois remis dans leurs droits, de retirer leur plainte au TAS si de son côté la Fédération malienne s’engage à ne plus entreprendre de manœuvres sordides pour aliéner de quelque façon que ce soit les droits légitimes de la liste DIARRA. Comme la FIFA elle-même approuvait vigoureusement cette sortie de crise, la FEMAFOOT, après ses premiers atermoiements passés, a vite reculé. Résultat de la course : la compétition repart sur de bases assainies avec les trois listes initiales, celles du président sortant lui-même, de Kolon SIDIBE et donc celle de Boubacar Baba DIARRA.
Kola tergiverse et… recule
Mais visiblement, Kola a senti le vent du boulet passer non loin de sa tête. En effet, à la suite de pratiques dignes des ‘’combinazionni’’ à l’italienne, les Commissions électorales et de recours de la Fédération, sous la houlette (mieux sous la dictée) de Kola CISSE, s’étaient activement investies pour écarter le plu sérieux des candidats qui fut le challenger du président sortant à Tombouctou. Cette pratique du ‘’Tout Sauf Baba DIARRA’’ avait déjà vite éprouvé ses limites, avec un avis de la FIFA, l’instance du foot international s’étonnant qu’une simple erreur typographique dans un nom très répandu au Mali (Bréhima au lieu de Brahima) soit de nature à invalider toute une liste de candidature, alors qu’aucune disposition juridique en matière électorale propre à la Fédération malienne ne prévoyait une telle sanction. Mieux, la FIFA faisait même la leçon aux dirigeants actuels de la FEMAFOOT en les admonestant sur le fait que le football, dans la situation du Mali actuel, devait plutôt servir de facteur unificateur dans un pays qui en avait si grand besoin.
Mais chasser le naturel, il revient au galop, dit l’adage et Kola & Co n’ont pas manqué de saisir la balle de la FIFA au bond, en assurant grâce à leur thuriféraires médiatiques que la FIFA n’avait donné qu’un avis non contraignant et surtout non opposable à la décision d’une commission de recours fédérale, par essence insusceptible d’appel. Une goutte d’eau qui a fait déborder le vase du comble pour Baba DIARRA et ses amis, lesquels ont alors décidé de sortir le grand jeu. Cette fois, c’est devant le Tribunal Arbitral du Sport, l’instance juridique suprême aux décisions contraignantes même pour la FIFA, que va désormais ester la liste écartée.
Kola recule devant la menace d’invalidation de sa liste
Non seulement Baba DIARRA demandait d’être remis dans ses droits légitimes à compétir pour l’élection du Comité Exécutif de la FEMAFOOT, mais l’Inspecteur général, en vieux routier des arcanes fédéraux, enfonçait le clou en demandant l’invalidation de la liste du président sortant de la FEMAFOOT. Et pour cause, la liste présentée par Kola CISSE comporte 22 noms en violation de toutes les dispositions des textes de la FEMAFOOT qui limitent le nombre de membres du comité exécutif à 21. Mieux Kola avait pris soin d’inscrire sur sa liste le président de la Commission de Recours, qui par principe ne peut être à la fois juge et partie. Cette bourde énorme laissée par M’Pa SYLLA et Banou MAKADJI, les exécuteurs de basses œuvres de Kola CISSE au niveau électoral, aurait pu coûter sa qualification au président sortant de la Fédération. En effet, si la procédure était allée au bout, non seulement tout bureau fédéral issu des élections d’octobre aurait été invalidé, mais Kola n’avait aucune chance d’y participer car, en interprétant stricto sensu les textes de la FEMAFOOT, une liste comportant 22 noms au lieu des 21 réglementaires, est tout simplement une liste frauduleuse et le TAS n’aurait pas manqué de la déclarer comme telle.
En somme, cette convention est comme une issue de crise honorable pour Amadoun Kolado CISSE qui risquait d’y laisser des plumes. On serait tenté de dire ‘’tout çà pour çà’’ ! Des pratiques dont on aurait dû faire l’économie !
Sekouba
Sekouba n’importe quoi, révise tes leçons afin de savoir le sens du mot injonction. En matière d’association tu verra que c’est un mot qui n’existe même pas entre la femafoot et les ligues ou les clubs a fortiori entre la FIFA ou le TAS et une fédération. Essayer de vous cultiver davantage ça vous évitera de raconter n’importe quoi pour du pain seulement.
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