Résolution de la Crise du football malien : Le pool de médiation pressé par le temps

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Pour trouver une solution à la crise incessante qui agonise notre football, un pool de médiation vient d’être mis sur place par les autorités sportives (Ministère des Sports, Comité national Olympique et sportif du Mali). Il est dirigé par l’ancien président du comité de normalisation de la Fédération Malienne du Hippisme, non moins ancien ministre des sports, Adama Koné. Adama Koné et son équipe auront la lourde responsabilité de faire asseoir d’abord les acteurs du football très divisés au niveau de la Fédération Malienne de football (Femafoot) et de la Ligue de football du District de Bamako.

La seconde mission ardue du pool sera ensuite de trouver un terrain de compromission entre les acteurs. Les médiateurs ont donc du pain sur la planche. Adama Koné pourra se servir de l’expérience acquise dans la gestion du comité de normalisation de la FMH. L’écoute attentive des acteurs, la vérité doivent être les maîtres mots pour Adama Koné et son équipe. Cela, pour trouver une sortie heureuse à la crise qui secoue fortement notre sport au niveau national, sanctionné par des résultats médiocres des clubs dans les compétitions des clubs africains.

En tout cas, le pool de médiation est pris par le temps. Car avec la division de la ligue de football de Bamako, la situation des transferts au niveau de la ligue 1 reste très confuse depuis la fermeture de la saison de football. Les joueurs, victimes de cette situation, ne peuvent que prendre leur mal en patience, en priant Dieu à un dénouement heureux de la crise. Pris par le temps, le pool de médiation doit à tout prix éviter que la saison footballistique 2015-2016 s’ouvre, sans trouver une ouverture favorable.

Pour relever ce défi, le pool de médiation a besoin nécessairement de la bonne volonté, de la collaboration, de la coopération et de l’esprit patriotique de tous. C’est-à-dire qu’on mette l’intérêt des pratiquants du sport, du développement du sport, de la nation malienne en avant.

Hadama B. Fofana

 

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