Suite à sa rencontre, le 1er novembre 2016 à Zurich (Suisse) avec le ministre des Sports et les protagonistes de la crise qui secoue le football malien depuis le 10 janvier 2015, la FIFA avait donné mandat au Département de tutelle de tenter une médiation entre les deux parties afin de trouver un consensus sur certains points, notamment la tenue d’une assemblée générale extraordinaire le 29 novembre 2016. Malheureusement, le fossé semble assez large pour rapprocher des acteurs qui n’ont pas la même lecture de la situation, surtout de la sentence prononcée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) le 4 octobre 2016.
Le mardi 8 novembre 2016, la salle de conférence du ministère des Sports a abrité une réunion de conciliation entre le Comité exécutif de la Fédération malienne de football (Femafoot) et le Collectif des ligues et majoritaires (CLCM). Présidée par le Directeur national des Sports et de l’Education physique (DNSEP), M. Mahamadou Y. Sidibé, la réunion a enregistré la présence de Mamoutou Touré et Yacouba S. Traoré (Femafoot) ainsi que de Moussa Konaté et Yeli Sissoko (CLCM). Trois membres du cabinet ainsi qu’un agent de la DNSEP étaient également présents.
De sources proches de la DNSEP, la séance se tenait dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues de la rencontre avec la Secrétaire générale de la FIFA, le 1er novembre 2016 à Zurich, en Suisse. Celle-ci était consacrée à l’exécution de la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS). L’accord sur une assemblée générale extraordinaire (AGE) devant se tenir le 29 novembre 2016 ; le projet d’ordre du jour et liste des membres devant participer à ladite assemblée générale ; et les divers étaient donc les trois points à l’ordre du jour de la rencontre du 8 novembre 2016.
«Nous avons reçu le mandat de rapprocher les deux parties…», a souligné Mahamadou Y. Sidibé en invitant les protagonistes à «plus de sérénité dans les débats». Malheureusement, malgré les efforts du ministère des Sports, les deux parties ne sont pas parvenues à un consensus. «Non à un consensus car il y a un large fossé entre les deux parties sur la compréhension des différents points, notamment l’interprétation de la sentence du TAS», aurait déclaré Moussa Konaté (CLCM), selon les échos qui nous sont parvenus. «Nous avons d’énormes difficultés à rapprocher les deux parties si le principe de base n’est pas partagé. Un principe qui nous aurait permis d’avancer sur les autres points afin d’harmoniser les points de vue», a déploré le président de séance. Mais il était difficile de concilier les positions, car les protagonistes étaient loin d’être sur la même longueur d’onde, notamment sur la sentence du TAS.
«Je suis au regret qu’on ne puisse pas nous entendre. Notre mandat est d’aller au rapprochement des deux parties. Nous sommes dans un pays de dialogue, mais nous avons l’obligation de constater qu’on n’a pas pu aller au consensus souhaité, chose difficile à expliquer», a déploré M. Sidibé, avant de lever la séance qui a duré un peu plus d’une heure. Ce constat d’échec, selon des sources proches du département, a contraint le ministère des Sports à écrire au président et à la Secrétaire générale de la FIFA pour leur faire le point de sa médiation, les informer surtout de l’échec de sa mission à rapprocher les deux parties. Il est donc urgent que la FIFA intervienne dans les meilleurs délais, pour assurer «le strict respect» de l’arrêt rendu par le TAS.
Le ministère des Sports, nous dit-on, souhaite que le football malien sorte de cette crise sans que celle-ci ne mette à mal «la stabilité de notre pays». Une démarche très responsable. «Nous pensons, face à ce blocage, source d’instabilité pour le Mali, qu’il est nécessaire que la FIFA pose un cadre strict assurant le respect et l’exécution de la sentence du TAS, vu que notre médiation a été infructueuse», a souhaité le ministre des Sports dans une correspondance adressée à la FIFA. Ainsi, le gouvernement malien place «toute sa confiance» dans «les instances compétentes» de l’instance suprême du football mondial pour que le respect des décisions prises par le TAS, comme celui des règles statutaires, soit assuré dans notre pays.
«Le football est un sport magnifique qui suscite un énorme engouement dans notre pays. Il est donc nécessaire qu’il soit pratiqué dans un cadre apaisé et respectueux des règles et des personnes», a conclu le ministre des Sports. Une fois de plus, il renvoie la FIFA face à ses responsabilités dans la résolution de la crise qui secoue le football malien depuis le 10 janvier 2015, notamment l’exécution correcte du verdict rendu par le TAS, le 4 octobre 2016 à Lausanne, en Suisse. Il faut rappeler que dans la foulée de cette médiation du ministère des Sports, à la demande la FIFA, le Tribunal fédéral de Suisse a rejeté l’appel du C.E de la Femafoot. Il s’en tient donc à la sentence du TAS.
Moussa BOLLY
Pourquoi abh et baba cissouma n;ont pas publier le verdict du tribunal fédéral suisse,honte à vous bande d;apatrides continuez a vendre vos ames au diable pour des miettes.La vérité tant attendue peut etre long a vénir;mais viendra innexorablement.
LE TAS DIT SIMPLEMENT DE RETOURNER A L’ASSEMBLEE DU 15 JANVIER 2015 ET DE REPRENDRE TOUT CE QUI A ETE FAIT.
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