Reprise du championnat national sur toute l’étendue du territoire : «Avec la médiation de l’Assemblée Nationale on peut dire qu’on est sorti de la crise que traverse le football au Mali»,

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Le président de la Femafoot lors du point de presse

Le comité exécutif de la Femafoot travaille d’arrache-pied sur le règlement spécial du championnat national et, le samedi 12 mars, le football reprendra ses droits, avec le démarrage du championnat National sur toute l’étendue du territoire national. L’information a été donnée, ce matin, par le président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra. Le président de la Femafoot a animé, au siège de la fédération, une conférence de presse. Une rencontre au cours de laquelle, il a abordé plusieurs questions et évoqué l’issue des récentes négociations conduites par l’Assemblée Nationale.

maliweb.net – Le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra, a animé ce mardi 8 mars, une conférence de presse. Avec les journalistes, le président de la Femafoot, est revenu sur la crise qui traverse depuis 14 mois notre sport roi. C’est par des propos très conciliateurs que le président Baba Diarra, a introduit la rencontre en tendant la main à la tendance opposée à son bureau. Le président Baba Diarra dira que cette conférence se tient à un moment où le bureau qu’il dirige vient de boucler le 1er cycle de son mandat, mais dans l’échec. Cet échec, a-t-il précisé, découle non pas du manque de performance de nos équipes nationales (loin s’en faut), mais échec à cause (surtout) de la rupture avec d’anciens camarades avec lesquels ils ont eu à cheminer. «Des camardes qui ont supporté notre candidature, qui se sont battus pour que nous soyons là mais nous ont aujourd’hui abandonné. Pour moi, c’est un échec, le fait qu’on ait commencé avec des camarades et qu’on n’ait pas pu finir la mission avec eux. C’est un évènement malheureux dont il faut tirer la leçon», dira le Général Baba Diarra. Avant de poursuivre : «J’aurai souhaité que ces camarades, s’ils m’entendent, viennent reprendre leur place auprès de nous, afin qu’ensemble nous puissions construire le football malien. Ils ont de la valeur ajoutée, ils sont engagés pour l’avenir et le développement du football malien. Je peux croire qu’en un moment donné, du fait d’une incompréhension, ils ont décidé de se retirer. Aujourd’hui, je souhaiterais de tout cœur, que pour le dernier cycle, qu’ils nous rejoignent».

Le président de la Femafoot a évoqué la dernière médiation entreprise par l’Assemblée Nationale. Une médiation qui, précise-t-il, a abouti sur des avancées significatives.

Pour le conférencier, le football malien a été confronté à une crise profonde avec beaucoup d’interventions qui ont toutes échoué. Fort heureusement, la représentation nationale s’y est finalement impliquée.  «Les dernières négociations menées par  l’Assemblée Nationale ont abouti, et nous ne sommes pas loin de la sortie de la crise, sinon nous sommes sortie de la crise». Pour refermer cette page sombre de notre football, l’Assemblée Nationale a proposé la reprise des élections du bureau de la ligue du district de Bamako, la convocation d’une Assemblée générale extraordinaire du bureau de la fédération malienne de football et le démarrage du championnat national, à compter du 12 mars prochain.  Des propositions auxquelles le bureau fédéral a largement adhéré. «Nous avons organisé l’élection du bureau de la ligue de Bamako le 27 mars ; ensuite nous avons convoqué une Assemblée générale extraordinaire.  En ce qui concerne le chronogramme, l’AN, à l’issue des négociations a prévu de faire démarrer le championnat national de 1ère division le 12 mars. Au sortir de notre AG extraordinaire, le comité exécutif s’est retrouvé ; nous avons proposé deux scenarii pour tenir compte des contraintes de temps», a indiqué le président de la Femafoot. Qui  a donné des explications (précisions ?) sur les raisons ayant prévalu à la convocation de l’AG extraordinaire du 5 mars dernier. Pour le conférencier, il faut se rappeler que le comité exécutif de la femafoot avait eu à prendre des sanctions à l’encontre de personnes physiques et de personnes morales. Les sanctions prises à l’encontre des personnes morales frappaient 4 clubs : le Djoliba, le Centre Salif Keita, l’Avenir de Tombouctou et le COB ; pour avoir violé l’article 38 du règlement spécial du championnat de ligue 1. Mais, déjà, lors de l’Assemblée générale ordinaire que la fédération a organisé, le 31 octobre, la même sanction a été entérinée. «Au cours de cette AG des dirigeants de football qui avaient eu des comportements déviant vis-à-vis de notre réglementation ont été sanctionnés. Alors, pour la levée de ces sanctions il fallait convoquer une autre AG de la fédération qui était la seule instance à pouvoir le faire», a expliqué le général Boubacar Baba Diarra. Selon ses explications, lors de cette rencontre, sur les 55 participants invités, 38 avaient répondu à l’invitation. Ce qui, a-t-il ajouté, permettait de délibérer valablement, du moment où le quorum qui était de 28 a été largement dépassé. Pour le président de la Femafoot, il s’agissait lors de cette Ag extraordinaire de répondre à deux questions capitales : 1) faut-il repêcher les relégués en 2ème division ou  pas ? A ce sujet, le conférencier dira que sur les 38 votants, 37 ont voté pour et 1 contre. 2) faut-il lever les sanctions qui frappent les dirigeants de clubs, c’est à dire les sanctions individuelles ? Là, sur 38 votants, 33 ont voté pour 4 ont voté contre et un s’est abstenu. «A l’issue des débats, l’AG extraordinaire a procédé au repêchage des quatre clubs et a décidé de maintenir en l’état les sanctions infligées aux dirigeants», a souligné le président de la Femafoot.

Papa Sow

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